Natif de Fort Dodge (Iowa) Mark Christopher est diplômé de la Columbia University Film School de New York. Studio 54 est son premier long métrage.
« La nostalgie peut-être un piège. C'est sympa de revenir en arrière et de revisiter une époque dingue et géniale, mais il faut savoir être objectif, sans préjugé, ne pas dire « c'était mal ». Je pense que le film à ce regard. La musique était l'âme et l'essence de l'époque disco – la liberté, la recherche de sensations fortes, le « fun ». Mais c'était également une époque égoïste (…). Plus j'ai fait de recherches, plus j'ai vu de photos et de vidéos, plus il m'est devenu évident que rien n'avait égalé le Studio à son apogée. »
En 1979, Mark Christopher est en terminale à Fort Dodge. A cette époque, le Studio 54 est à son apogée. Lorsqu'il arrive à New York dans les années 80, Mark Christopher y passe une partie de ses nuits sur la piste de danse. Même si différents lieux nocturnes ont pris le relais du Studio, l'endroit exerce encore une forte emprise sur son imaginaire. Le scénario de Studio 54 commence à prendre forme. Au départ, il veut écrire un nouvel American Graffiti, qui raconterait les errances des adolescents des années70. Etudiant le cinéma à l'université de Columbia, il fait part de son projet à son professeur, Paul Schrader (scénariste et réalisateur de renom). « Au fur et à mesure de nos discussions, précise-t-il, nous avons décidé de situer l'histoire au Studio 54, et de mettre le héros derrière le bar. Ainsi j'ai commencé à travailler sur le trio barman – serveur – employée de vestiaire. »
Récemment, on l'a vu dans I know what you did last summer et Sexe Intentions. Mais il a aussi joué dans Little Boy Blue, Homegrown et Nowhere. Il a débuté au cinéma dans White Squall.
Il devait passer deux à trois heures par jour à se transformer en Steve Rubell. Matthew Mungle, maquilleur et détenteur d'un Oscar, travaillait pour la troisième fois avec Mike Myers sur un film. « Connaissant son visage, on sait exactement ce que l'on peut faire pour le modifier. Mike est un caméléon, un véritable acteur de composition. » Matthew Mungle a rallongé le nez, rabaissé les yeux, et dégarni le haut du crâne pour cacher l'épaisse chevelure du comédien. « On n'arrive jamais à fabriquer un sosie parfait, mais on peut quand même capter l'essentiel. »
Sela Ward (« Billie Auster ») : « Tout ce que l'on a pu en dire et écrire est vrai – c'était un véritable cirque. »
Michael York : (« l'ambassadeur ») : « On laissait ses soucis à la porte, c'était l'évasion. »
«Au total, le film compte soixante-dix rôles, et Shane, le personnage principal, change plus de vingt fois de costume. Avec les figurants, on dépassait les 4.000 costumes.»
Elle est une ancienne habituée du Studio 54. En tant que chorégraphe de cinéma, elle a participé à Rush, Once Around, China Girl, et Get Crazy.
Elle a réalisé la chorégraphie de vidéos musicales de Mick Jagger, Chaka Khan, les « Rolling Stones », Melba Moore, Bette Middler, « Kool & the Gang » et les « Stray Cats ».
Lori Eastside a été pendant trois ans la chanteuse vedette du groupe «Kid Creole & the Coconuts».
« Comme les jeunes n'ont pas connu l'époque, j'ai dû jouer le « flic du disco » quand je les ai vus faire des mouvements du genre Janet Jackson. »
Les scènes d'extérieur et de foyer ont été tournées sur le site même du Studio 54 à Manhattan. Le décor intérieur, avec son éclairage au stroboscope, a été reconstruit aux studios Cinespace de Toronto.