Maître du monde a des similarités avec le film de Sean Penn (Into the Wild) par sa touche allégorique sur l'impuissance de l'homme à s'épanouir dans la société contemporaine moderne et par son aspect contemplatif et intimiste.
Créée en 2002 par Enrico Giordano, la société Mob productions lui a permis de se lancer dans la réalisation de longs métrages dont les thèmes de prédilection sont axés sur la recherche identitaire avec un ton mêlant l'humour et la poésie.
Lancé pour devenir professeur de langues et de littérature après des études à la Sorbonne, Enrico Giordano a décidé de faire du cinéma à 25 ans, en réalisant trois courts métrages et en se consacrant à l'écriture de scénarios pour des longs métrages. Afin d'approfondir ses connaissances, il a suivi une formation audiovisuelle à Londres et fait une école de production à Paris.
La structure du film s'articule entièrement autour du personnage tenu par Boris Beynet, de ses escapades et de ses états d'âme : "Nous sommes à la fois témoins et compagnons de ses doutes et de ses réflexions intérieures, mais aussi de la monotonie de son exil", confie le metteur en scène et scénariste Enrico Giordano.
Maître du monde illustre l'évolution des sentiments profonds et des mouvements de l'âme, comme nous l'explique le réalisateur Enrico Giordano, ce dernier ayant choisi cette histoire "parce qu'elle traite à la fois de l'aspect universel et quotidien de la vie. Elle englobe pour moi la totalité de l'homme et de la nature, tout comme leur banalité."
Acteur, auteur et réalisateur, Boris Beynet a déjà réalisé quatre courts métrages, mais cet homme brun aux yeux clairs est également connu pour ses apparitions en tant que mannequin, notamment pour la marque Givenchy. Maître du monde lui offre son tout premier rôle en tant qu'acteur dans un long métrage.