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Roub E.
947 abonnés
4 988 critiques
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3,5
Publiée le 24 septembre 2024
Kim Jee Woon est l auteur de plusieurs merveilles. « Ça tourne à Séoul » lui permet s il en était besoin de faire une déclaration d amour au cinéma avec un film léger souvent très amusant sur le tournage catastrophe d un film. Il nous propose une superbe galerie de personnages, avec bien sur en tête le metteur en scène mu par l envie de réaliser un chef d œuvre et qui se perd dans le chaos ambiant dans lequel se déroule son tournage. L exercice de style du film dans le film est bien exécuté et il se dégage de l ensemble un côté foutraque plutôt attachant. C est loin d être le meilleur film de son auteur mais j ai passé un bon moment avec un film dont on ne peut nier la sincérité.
Fallait-il réellement une durée de 2h10 interminables pour ce film ?Le spectateur en ressort épuisé avec l'envie de prendre un Doliprane..ça virevolte, ça hurle, le jeu d'acteur est forcé, les multi-péripéties s'entremêlent et deviennent confuses, les scènes dites comiques se plantent..Seules quelques scènes (notamment le tournage du plan séquence ) sont réjouissantes mais elles arrivent après 1h30 de projection. Il est trop tard, le mal est déjà fait et ne sauvera pas l'ensemble.
Une nouvelle mise en abyme sur le cinéma, après ne coupez pas film japonnais, adapté récemment par hazanavicius avec un certain succès. Kim je woon que j avais découvert la première pour un film d epouvante les 2 soeurs qui m avait marqué,met en scène un réalisateur ancien assistant de son maître à l epoque grand réalisateur coreen, décédé lors d un ultime tournage, décide de modifier la version du film qui vient d etre monter. Face au refus de sa superieur, il décide de faire tout de même le tournage en catimini, bien entendu ce tournage va être catastrophique. Le film dans un premier temps n est pas drôle, les gags sont assez faible et surtout des passages assez bavard qui est rapidement ennuyeux. J ai en-tête quand même de cette partie de l incendie filmé en plan sequence avec en arrière-fond la.musique poupée de cire poupée de son de france gall.
Plutôt déçu par la tournure de ce "joyeux bordel" cité par l'affiche du film. Ce microcosme du monde du cinéma ne passionne pas ou du moins, les personnages n'accrochent pas car aucun, à par le réalisateur, n'a de charisme à l’écran. L'histoire est longue et digne de peu d’intérêt. Ce n'est pas drôle, il n'y a pas de fantaisie et très peu de situations cocasses, pas assez en tout cas pour trouver ça drôle. Si c'est ça l'humour coréen, je préféré leurs films de guerre nettement au dessus. Un drame ennuyeux et long à suivre, sans réelle intrigue pour tenir le spectateur devant l’écran.
Je suis globalement assez d’accord avec les critiques émises sur Ça tourne à Séoul. Le film est très fun, souvent drôles et à des idées complètement déjantées dans la mise en scène particulièrement lors des passages du film Cobweb en noir et blanc, mais il est sûrement trop long, ce qui dilue le plaisir avec quelques longueurs malheureuses…
« Depuis quand est-il facile de faire un film ? Tout le monde nous met des bâtons dans les roues et la critique nous assassine. » Réalisateur moqué, Kim vient de finir le tournage d'un nouveau film lorsqu'il a selon lui un éclair de génie qui pourrait en faire un chef-d'œuvre. Pour cela, il doit retourner de nombreuses scènes, mais il faut convaincre les acteurs, les producteurs et la censure... Kim Jee-woon propose une immersion au sein d'un tournage complètement chaotique tant au niveau de la fiction que de la réalité avec un réalisateur confronté à la censure de ses idées et à la méfiance de ses collaborateurs face à sa créativité sans limites. Un film parfois amusant et surtout absurde, mais qui peine à maintenir son mordant jusqu'au bout. La première heure est solide et bourdonnante avec tous ces personnages plus ou moins liés, mais ça s'essouffle ensuite pas mal dans la seconde partie même s'il y a le meilleur moment du film à savoir spoiler: le tournage du plan-séquence . Si on frôle parfois le moyen à cause d'une durée excessive, "Cobweb" est tout de même un film sympathique sur le cinéma.
La réalisation est maîtrisée, mais le scénario s'éparpille trop. De plus la relation entre les personnages n'est pas assez détaillée ( car on ne sais pas toujours qui fait quoi ou bien qui est qui . ) souffrant d'un sérieux syndrome de l'imposteur, le film perd le contrôle de sa cacophonie et devient bien plus confus que convaincant. L'exercice de style, aussi touffu soit-il, ne méritait pas de durer plus de 2 heures et il est assez raisonnable d'estimer que sur 1H30 seulement, le film aurait gagné en pertinence et en efficacité et n'aurait pas tourné ... à vide, à plusieurs reprises. Un film mineur de Kim Jee-woon restera toujours plus intéressant qu'une œuvre réussie d'un réalisateur au talent limité. Un tournage épique intéressant mais trop long et pénible à la longe on décroche.
Kim, le personnage du film voulait faire un chef-d’oeuvre, ce n’est pas le cas de Kim Jee-Woon. Son film dans le film est épuisant tant les portraits des personnages sont exagérément outranciers et les situations sans saveur. Que les personnages jouent de façon outrancière est sans doute voulue, tant pis pour moi, ça ne fonctionne pas cette fois, la cause à des situations... sans saveur ! Rien d’ordinal, rien de surprenant sur les plateaux sud-coréens. On est loin de l’excellent et insolite « Ne coupez-pas » du japonais Shin'ichirô Ueda. Cette comédie ne m’a pas du tout enchanté, pas même l’ébauche d’un rictus de satisfaction.
Quand on est content, on trouve parfois un bémol ; quand on n’est pas content, je peux extraire un thème intéressant de cette comédie fatigante : la censure qui sévissait en ce temps-là. Dommage qu’elle ait été traitée avec légèreté. Après tout, elle s’inscrit parfaitement avec le ton du film. J'en voulais plus.
Si je n’attendais plus rien de ce récit « déjà-vu », je l’ai suivi sans impatience pour autant. Pour moi, le chef d’oeuvre de Kim Jee-Woon reste « J’ai rencontré le diable ». Quant à sa comédie bien barrée, je lui préfère « Le bon, la brute et le cinglé » Ce « Ça tourne à Séoul ! Cobweb » a été pour moi « « Ça soûle à Séoul ! » Désolé, je suis passé à côté de ce joyeux capharnaüm.
Parfois caricatural à l'excès, ce film sur les dessous de la création d'un long métrage, et cette mise en abîme, est assez amusant et bien interprété. Il aurait cependant mérité d'être un peu plus resserré.
Après ma découverte du fantastique "Concrete Utopia", que j'avais vraiment beaucoup apprécié, je continue la filmographie du cinéma coréen avec un film sorti l'année dernière, " Ca tourne à Séoul". Et, c'était, à mon plus grand désespoir, que je découvris que le film est beaucoup moins bien. En fait, il part d'un scénario assez intriguant, ce qui m'a poussé à le visionner. Mais, au bout d'une demi-heure, on commence à s'ennuyer un peu. Alors que, certaines scènes peuvent être plutôt drôles ou même intéressantes. De plus, on ne s'intéresse clairement pas aux personnages, dont certains sont vraiment oubliables et inutiles à part apporter un peu plus de situations absurdes au long-métrage. Si il fallait défendre un petit peu le film, je dirai que le personnage principal (Kim) est très drôle et super bien interprété et, je vous conseille de voir ce film en coréen pour découvrir quel talent il a dans la voix et ce qu'il dégage en tant qu'acteur. Au final, ce film est plutôt moyen, sans être spécialement mauvais mais tout de même décevant si vous vous attendiez à un film inoubliable ou aussi bon que "Concrete Utopia".
Et vous trouvez ça drôle ? Parce que (normalement) c'est une comédie ! Mais qu'est ce qu'on c'est emmerdé . . . Une nullité, rien de rigolo, pas un rire même pas un sourire, on a laissé tomber au bout de 45mm.
L'histoire se déroule au début des années 70 en Corée du Sud, la dictature militaire (1962-1979) impose une censure sur le cinéma en 1970, alors que son cinéma national quand il devait survivre, quand il fallait être assez malin pour contourner la censure tout en faisant référence à plusieurs genres du Film Noir hollywoodien aux films d'horreur asiatiques des années 2000. L'ouverture du film est parfaitement raccord, un film en Noir et Blanc avec style et genre à références assumées avant de revenir en couleur sur le tournage chaotique. On commence alors à apprendre les petits secrets des uns et des autres, qui vont avoir plus ou moins d'importance sur le récit et/ou sur le film final, sans compter les agents de la censure qui vont évidemment arriver au mauvais moment. Le scénario est savamment alambiqué, mêlant conflits relationnels au soucis de tournage tout en faisant une jolie démonstration de mise en scène dans une mise en abîme savoureuse. C'est parfois drôle, parfois avec des longueurs mais toujours d'une créativité formelle foisonnante. Un superbe moment cinoche. Site : Selenie.fr
Dans le panorama du cinéma sud-coréen contemporain, "Ça tourne à Séoul !" se présente comme une énigme aussi captivante que frustrante. Réalisé par le visionnaire Kim Jee-woon, ce film plonge le spectateur dans le tumulte des années 1970 à Séoul, au cœur d'un tournage chaotique marqué par la censure, les caprices des acteurs et l'intrusion des producteurs. Cette prémisse, riche en potentiel dramatique et comique, promettait une immersion profonde dans les affres de la création artistique.
Le film brille par moments grâce à la direction artistique impeccable de Jeong Yi-jin et la photographie nuancée de Kim Ji-yong, qui juxtapose habilement le noir et blanc et la couleur pour distinguer réalité et fiction. La musique de Mowg ajoute une couche d'atmosphère essentielle, enveloppant les scènes d'une mélancolie qui résonne avec la quête d'authenticité du réalisateur Kim.
Cependant, "Ça tourne à Séoul !" souffre d'une certaine incohérence tonale et narrative. Le film oscille entre la satire mordante et le drame poignant sans trouver un équilibre satisfaisant. Cette indécision semble refléter les défis mêmes auxquels est confronté le personnage de Kim, interprété avec une intensité nuancée par Song Kang-ho. Les performances sont incontestablement fortes, notamment celle d'Im Soo-jeong, dont la présence à l'écran est magnétique. Pourtant, ces performances ne parviennent pas toujours à masquer les lacunes d'un scénario qui, par moments, manque de profondeur et de développement des personnages secondaires.
L'ambition de Kim Jee-woon d'entrelacer les thèmes de l'illusion et de la réalité, tout en rendant hommage à la complexité du processus créatif, est évidente. Le film regorge de références cinématographiques et de méta-commentaires sur l'industrie du film, ce qui en fait un délice pour les cinéphiles. Cependant, cette richesse thématique peine parfois à se traduire en une narration cohérente, laissant le spectateur admiratif devant la technique, mais émotionnellement distant.
En fin de compte, "Ça tourne à Séoul !" est un film qui, malgré ses imperfections, mérite d'être vu pour son audace et sa beauté esthétique. Il se distingue par son approche réfléchie de sujets complexes tels que la censure, la liberté d'expression et la douleur inhérente à la création artistique. Bien qu'il n'atteigne pas pleinement le chef-d'œuvre espéré par son protagoniste, il reste une œuvre significative qui enrichit le paysage cinématographique sud-coréen par sa seule existence.
Un réalisateur fait tout pour retourner des scènes de son film, pour le transformer en chef d’oeuvre. Film foutraque (dans le bon et moins bon sens du terme), le réalisateur nous parle de son rapport au cinéma (encore un film sur ce sujet) pendant 2h30 d’une chorégraphie parfois hystérique qui peut diviser. Maitrise de la mise en scène, cadrages et montage aussi, les personnages développent une scène de théâtre de boulevard, où tous les rôles sont présents, de l’ancienne actrice à la jeune montante enceinte, en passant par le détective maladroit ou la productrice castratrice. Ça entre dans le champ, ça sort, ça hurle, ça tombe, ça se tape, la caméra suit tout ça de manière totalement anarchique en apparence, et le montage parvient à rendre tout cela lisible. Les acteurs s’en donnent à coeur joie, leur énergie est palpable à l’écran, et dans la toile de cinéma, la magie opère. La durée du film est quand même assez imposante et pourra en freiner quelques uns.