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    La Fièvre dans le sang
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    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    UN CHEF D'OEUVRE. C'est un film absolument immense que signe ici Elia Kazan, qui nous offre l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma. Même si l'ensemble est très triste et même assez désespérant parfois, les personnages sont bouleversants, et leur évolution, douloureuse, n'en est que plus superbe à suivre. C'est le plus beau rôle de Natalie Wood, absolument magnifique ici, au coté d'un Warren Beatty qui se montrait déja lui aussi très prometteur. Splendide!
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 novembre 2009
    L'un des films majeurs d'Elia Kazan pour une histoire d'amour dèchirante où, rarement les ravages du puritanisme ne furent aussi magistralement dècrits! Histoire d’un amour passionnè mais non consommè, "La fièvre dans le sang" (rien à voir avec la jolie chanson d'Alain Chamfort), dont le scènario fort et complexe est dû au grand ècrivain William Inge, est situè avec prècision dans le temps et dans l'espace! Ici le mèlodrame et la fraîcheur sociale s'allient à la description - souvent d'une extraordinaire sensibilitè - d'amours aussi dètachès qu'impossibles! Le couple Warren Beatty-Nathalie Wood sont resplendissant de jeunesse! Signalons ègalement l'inoubliable Barbara Loden qui incarne Ginny, la soeur anticonformiste de Beatty! Le film offre aussi une analyse limpide et concentrèe des contradictions sociales qu'imposent la classe, la fortune, le mètier, l'èglise et la famille! Doublè d'une brillante description des ravages du puritanisme et du capitalisme triomphant, Elia Kazan signe un sublime mèlodrame au lyrisme amer et flamboyant! Du grand art...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2018
    Un film saisissant par la qualité de la direction et du jeu d’acteur. Tous les comédiens sans exception démontrent une construction de personnage claire et nuancée, rendue avec une désarmante vérité. Pas une seconde passe sans qu’ils ne soient émotivement connectés à l’action. Est-ce redevable aux effets de l’Actor’s Studio dont Elia Kazan est l’un des fondateurs ? Il ne peut en être autrement puisqu’il est rare qu’un drame soit interprété avec autant de cohésion et de manière aussi soutenu par l’ensemble de la distribution. Les membres de la famille Stamper sont tous incarnés avec subtilité malgré la grosseur de certains traits de caractère. Le père(Pat Hingle) monstrueusement égocentrique et cruel laisse paraître une vulnérabilité sous son épaisse carapace, sa femme(Joanna Roos) dégage un triste fond de résignation derrière ses silences qui en disent long, leur fille Ginny(Barbara Loden) laisse voir toute sa détresse intérieure sous son comportement rebelle et dévergondé, leur fils Bud(Warren Beatty), personnage complexe déchiré entre le devoir d’obéir à son père et ses passions amoureuses, est interprété avec une intériorité rare pour un acteur aussi avantagé physiquement. Et que dire de sa Juliette (Nathalie Wood) d’une sensibilité à couper le souffle. Leur amour viscéral l’un pour l’autre est victime de la rectitude des mœurs et de la couleur de l’argent. Ce qui aurait pu être une histoire d’amour mélodramatique sous la claquette de plusieurs cinéastes prend des proportions tragiques à travers la rencontre Inge & Kazan. Un bijou dans le genre !
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 février 2019
    Le titre français est débile mais passons. Nous avons là un véritable travail d'orfèvre dans lequel tout est parfait, le scénario est très fort montrant deux jeunes gens qui voient leurs projets écrasé par le poids familial, tout cela étant réalisé en nuances, en subtilité. La direction d'acteur est un sans-faute, Wood est fabuleuse et Beatty est excellent, les seconds rôles sont très réussis y compris en ce qui concerne les personnages antipathiques, Pat Hingle, en riche pétrolier paternaliste ou Audrey Christie en mère abusive, mais le meilleur des petits rôles est celui de Barbara Loden (la future madame Kazan), en jeune délurée, véritable contrepoint du caractère de son frère. On a un peu peur à la fin que ça tourne en guimauve, mais la façon dont Kazan évite le piège est magistrale. On remarquera quelques scènes de bravoures comme spoiler: la grande fête centrale, la scène de la baignoire, ou la crise du pétrolier au cabaret newyorkais
    . Chef d'œuvre.
    Napoléon
    Napoléon

    142 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Un film sans doute très vieillissant mais qui possède un regard dur, pessimiste sur la société, mais qui montre surtout la force qu'a la famille sur les choix que le peut prendre.
    Black-Night
    Black-Night

    185 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    La Fièvre Dans Le Sang est un film pas mal. Un drame romantique que j’attendais de voir avec la plus grande envie car considéré comme étant un chef d’œuvre du genre. Finalement, c’est plutôt la déception qui règne sur l’œuvre, sans que ça ne soit mauvais pour autant.
    Décevant car l’histoire assez intéressante sur ce très beau jeune couple amoureux qui n’arrive pas à faire comme bon leur semble vis-à-vis des parents et autres, perd vite de son charme par beaucoup de passages et de dialogues longuets rendant vite le tout un peu fade malgré de belles performances d’acteurs entre autres.
    Le travail technique de l’ensemble n’est pas mauvais loin s’en faut, mais pas exceptionnel non plus, une bande son un peu trop en retrait également.
    Le réalisateur Elia Kazan nous sert une réalisation technique sobre et sans fioritures, bonne mais sans réelle surprise nous laissant à penser à la facilité. Pourtant l’on ressent tout de même un beau travail effectuer sur l’œuvre et ce sont les acteurs qui nous le prouve notamment notre beau duo composé de la très talentueuse et belle Natalie Wood avec l’excellent Warren Beatty. Mais où aussi l’acteur Pat Hingle se démarque très bien du lot également.
    La fièvre dans le sang s’écoule un peu trop lentement pour plaire vraiment, et même si la fin est une vraie réussite, rien n’y est vraiment marquant.
    Ma note : 6/10 !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2008
    Voici un 5* et même un chef d'œuvre pour tous et qui le restera.Pris dans son contexte 1928/1932,il est absolument parfait,toute critique ou tout ricanement à son égard d'un grand adolescent actuel n'ayant aucune signification.Sur le plan "art cinématographique" cinéma Kazan est inattaquable.Sur le fond ,c'est un bain de jeunesse à chaque vision mais c'est aussi une réflexion permanente sur l'age adulte;tous ces gens existent aujourd'hui sous d'autres aspects mais leurs défauts sont les mêmes,ils refusent d'écouter les sages (dans le film le psychiatre et le doyen sont des modèles) et ne veulent pas changer.je n'ai que des éloges à faire à ce film ou je ne peux retenir mes larmes mais il ne fait pas partie de mes préférés car ce sujet est trop négatif.Tout ceci n'existe qu'à cause de la bêtise,de l'égoïsme et d'un manque d'éducation envers la vie qui est courte et mortelle.Je préfère les films ou règnent l'humour,l'intelligence et le respect des gens qui le méritent.
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    "What though the radiance
    which was once so bright
    Be now for ever taken from my sight,
    Though nothing can bring back the hour
    Of splendour in the grass,
    of glory in the flower,
    We will grieve not, rather find
    Strength in what remains behind;
    In the primal sympathy
    Which having been must ever be;
    In the soothing thoughts that spring
    Out of human suffering;
    In the faith that looks through death,
    In years that bring the philosophic mind."

    Rendons à César ce qui appartient à César, voilà "Splendor in the Grass", poème de William Wordsworth qui donne son vrai titre à l'oeuvre d'Elia Kazan ainsi qu'à un passage bouleversant du film où il est lu par le personnage de Natalie Wood.

    Elia Kazan sort du tournage de "Wild River" lorsqu'il se lance dans celui de "Splendor in the Grass" où il fait appel à deux jeunes acteurs pour tenir les rôles principaux. Il nous emmène dans le Kansas de l'entre-deux-guerres et nous fait suivre deux adolescents, Bud et Deanie, alors au collège qui s'aiment mais qui voient divers obstacles se dresser devant eux.

    Kazan nous transporte littéralement dans cette période d'entre-deux-guerres et met en scène des adolescents qui doivent faire des choix importants et décider d'une partie de leur futur. Dans un premier temps, il s'attache surtout au quotidien de ce couple et à leur vie de tous les jours entre l'école, les parents, les camarades ou les flirts avant de mettre en place les obstacles que Bud et Deanie auront face à eux, à commencer par un père autoritaire n'écoutant que lui-même et fortement influençable sur son fils.

    Kazan axe surtout son histoire sur les deux personnages principaux, montrant d'abord un bonheur et un amour passionné, communicatif et presque naïf fait de petites intentions et même petites jalousies normales lorsque l'on a cet âge-là. Mais là où Kazan brille, c'est qu'en plus de très bien mettre en scène cette routine, il va faire doucement basculer le récit dans la dureté à travers le père autoritaire, la sœur malheureuse et intenable, les conventions de l'époque, les classes sociales ou encore le regard des autres et faire tomber ses personnages dans une déchéance morale et un enfermement sur soi allant (entre autres) jusqu'à la dépression.

    Tout ce qu'il met en scène, Kazan le capte merveilleusement. Tour à tour il donne une dimension légère, naïve, lyrique, mélancolique puis cruelle et dure, mais toujours prenante, bouleversante et passionnante. Il s'appuie sur des personnages très bien écrit, intéressant, travaillé psychologiquement et attachant, surtout celui de Deanie. Leur évolution et les relations qu'ils entretiennent le sont tout autant, Kazan les traite de manière subtile et intelligente. Il arrive à insuffler des émotions, de la profondeur et de l'intensité à son récit. Plusieurs scènes sont assez fortes et montrent la puissance du récit que ce soit les scènes quotidiennes, celles en classe ou cette fin qui démontre tout simplement le génie de Kazan.

    Kazan nous immerge dans cette Amérique et montre le bouleversement provoqué par la crise de 1929 avec l'avant et l'après. Il dénonce aussi les conventions d'une époque et certaines influences qui peuvent se révéler néfaste, surtout lorsqu'un père tente de lui-même faire la vie de son fils. Visuellement c'est superbe, que ce soit grâce à la qualité de l'image ou de la reconstitution, intérieur et extérieur, de Kazan qui nous transporte dans le Kansas et capte la façon de vivre à ce moment-là.

    S'il y a bien une constante dans la filmographie d'Elia Kazan, c'est bien son exceptionnelle direction d'acteur et "Splendor in the Grass" ne déroge pas à la règle. Natalie Wood trouve là son meilleur rôle, d'abord jeune, belle, charmante et innocente puis sombrant peu à peu et montrant comment l'amour, un sentiment à la base si innocent, peut faire si mal. Elle rend son personnage attachant et son évolution bouleversante. Elia Kazan joua d'ailleurs avec sa peur naturelle de l'eau, notamment lors de la scène de bain. En face d'elle, Warren Beatty dans l'un de ses tout premiers rôles est excellent, d'abord pris sous l'autorité de son père et passant pour le fils modèle face à une sœur plus "libre" et enfin, en se rendant peu à peu compte de ses erreurs. Les seconds rôles ne sont pas négligés, loin de là et notamment Pat Hingle dans le rôle du père de Bud et Barbara Loden dans celui de sa sœur.

    Porté par la magnifique et brillante Natalie Wood qui ne m'a jamais laissé indifférent, "Splendor in the Grass" m'a fortement marqué et pris aux tripes comme peu de films ont su le faire. Une oeuvre bouleversante où Elia Kazan montre à nouveau quel brillant metteur en scène il était.

    C'était dans le cadre d'une nouvelle vision de certains films que je n'avais plus revu depuis mon inscription sur SC et finalement, il n'a jamais volé cette place dans mon top 10 films qu'il n'est pas prêt de quitter.
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 septembre 2008
    Un film pas très passionnant qui raconte l'histoire d'amour, contrariée à cause des parents, entre deux jeunes gens de l'Amérique de l'entre deux guerres mondiales. La jeunne femme (Nathalie Wood) est plutôt hystérique et sait ce qu'elle veut, quant au jeune homme (Warren Beatty), lui, a plutôt l'air amorphe et ne sait pas se décider.
    dralnar
    dralnar

    16 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2008
    FIlm on ne peut plus pompeux, trop long, trop lent. Scénario à rallonge, Dialogues superficiels et personnages stéréotypés. De plus dans leur interprétation, Warren Beaty est trop apathique et Nathalie Wood est trop souvent en surjeu. Certes, ils sont beaux mais ca fait pas tout... Decevant.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2009
    Un film magnifique! Dès les premières images, les personnages incarnés par Natalie Wood et Warren Beatty se révèlent attachants. Le scénario, critique cinglante des "valeurs" de l'Amérique profonde, est d'une intelligence remarquable, la mise en scène d'Elia Kazan est soignée jusqu'au moindre détail, et les images sont tout simplement sublimes. De plus, Elia Kazan a prouvé plus-que-jamais dans ce film qu'il a été un très grand directeur d'acteur comme le montrent les interprétations d'une justesse incroyable de Warren Beatty et surtout de Natalie Wood. La scène où cette dernière pique un crise d'hystérie en plein cours est terrible tout comme celle où elle s'engrouffre dans l'eau. Jamais de mémoire de cinéphile, je n'ai vu une actrice jouer autant avec ses tripes. Le final, quand à lui, est triste mais en même temps apaisant comme si on avait ressenti les divers sentiments qui ont animés les deux personnages principaux. La meilleure oeuvre de son réalisateur et une des plus beaux films jamais réalisés au cinéma.
    loyolen
    loyolen

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 septembre 2008
    Un film vieillot qui paraît aujourd'hui interminable tant l'intrigue est mince. La plupart des acteurs sont caricaturaux. Natalie Wood est trop souvent hystérique, tranchant avec l'apathie de Warren Beatty. Les dialogues sont gentillets même s'ils n'évitent pas les lieux communs.
    On est loin du chef-d'œuvre !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2010
    Un bon film, qui se trouve être mon premier Kazan. Et il représente tout ce que j'attendais de son cinéma, dans ce que j'ai pu en lire ou en entendre. C'est un beau film, bien joué (j'avais des doutes, n'étant pas fan de Warren Beatty dans Bonnie and Clyde), avec des vrais moments de grâce. Sauf que la seconde heure m'a paru moins intéressante. J'ai trouvé que Kazan filmait très bien le quotidien, la routine, mais paradoxalement les éléments perturbateurs m'ont pas intéressé. Mais ça reste une belle histoire. J'en verrai d'autres à commencer peut-être par à l'est d'eden.
    La fièvre dans le sang est un film sur une époque où les jeunes n'ont pas connu la première guerre mondiale, et où la seconde ne pointe pas encore son nez, une jeunesse qui doit choisir sa voie. Et c'est un beau film là dessus.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2010
    Elia Kazan est un des rares cinéastes à avoir marqué à jamais l'industrie du cinéma avec des films aussi célèbres que Un Tramway nommé désir (1951) ou encore A l'est d'Eden (1955). Cette fois-ci, il pousse le vice encore plus loin en réalisant un drame d'une splendeur incroyable, oeuvre emblématique de l'Histoire du cinéma Hollywoodien, La Fièvre dans le sang (1962) traite aussi bien du poids des traditions familiale que la passion destructrice auquel sont confrontés deux jeunes éperdument amoureux l'un de l'autre. Deanie, fille d'une famille à faible revenu et Bud, fils d'une riche famille exploitant de pétrole, tout les séparent et pourtant, ils s'aiment d'un amour fou et doivent faire face aux préjugés et à des parents stricts.
    Scénario remarquable de la part de William Inge (Oscar du Meilleur Scénario Original), qui nous plonge en plein coeur d'une Amérique puritaine, celle des années 20, coincée et écoeurante par tant de stéréotypes. L'histoire nous prend aux tripes, grâces aux prestations (disons le clairement, grâces aux performances) des deux jeunes héros Natalie Wood & Warren Beatty, tous deux respectivement âgés de 23 & 24 ans à l'époque. La sublime Natalie Wood (nommée à l'Oscar de la Meilleure Actrice) envoutante, face aux charmes de Warren Beatty. Une oeuvre indémodable, qui a su garder toute sa magie au fil du temps. A noter enfin, qu'il existe un remake éponyme destiné à la télévision, réalisé vingt ans plus tard.
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2011
    Ce fantastique mélodrame d'Elia Kazan,conserve une extraordinaire mélancolie et une finesse d'analyse sociale rarissime.Dans le Kansas puritain de 1929(juste avant le krach boursier de Wall Street),2 jeunes amoureux insouciants se heurtent aux préjugés tenaces de leur famille,et sont condamnés à la séparation.Kazan transcende ce postulat classique pour en faire un chef d'oeuvre de lyrisme(les vers tristement réels de Wordsworth),de désillusions,de cruauté.Deanie,issue d'une famille de la classe moyenne conservatrice,subit les restrictions et la jalousie de sa mère.Inhibée sexuellement,elle traduit tout les dysfonctionnements de la société de l'époque à l'égard des femmes.La prestation de la sublime et étourdissante Natalie Wood,est un modèle d'intensité et de profondeur.Bud,lui, appartient à une dynastie ayant fait fortune dans le pétrole.Son père autoritaire lui impose de reprendre la succession familiale.Le poids écrasant de la descendance se fait sentir,à travers cette vie par procuration.Warren Beatty,exprime toute sa résignation et révèle les failles d'un destin tout tracé.La fin de "La fièvre dans le sang" est juste l'une des plus convaincantes du cinéma tout entier.Kazan tirait le maximum de ses acteurs sur des sujets graves et intemporels,traités avec anti-conformisme.
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