Mon compte
    La Fièvre dans le sang
    Note moyenne
    4,2
    814 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Fièvre dans le sang ?

    88 critiques spectateurs

    5
    43 critiques
    4
    27 critiques
    3
    12 critiques
    2
    3 critiques
    1
    2 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2020
    Un mélodrame flamboyant et inoubliable, où Elia Kazan dénonce l'hypocrisie et le puritanisme de la société américaine, sublimé par une Nathalie Woods bouleversante.
    Alasky
    Alasky

    350 abonnés 3 402 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Oeuvre d'une grande qualité et d'une grande sensibilité. 'Splendor in the Grass' est une des plus belles histoires d'amour du Cinéma. Un film troublant et profond mettant en scène des personnages intéressants, incarnés avec brio par tous les acteurs, premiers comme seconds rôles. Natalie Wood est sublime, et Warren Beatty affiche un immense talent dans un de ses premiers rôles. De grands thèmes sont ici peints, à remettre dans le contexte des années 20-30 : les valeurs sociétales, les relations familiales, le sexe hors mariage.
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    L'adolescence traité avec fragilité par le grand cinéaste Elia Kazan !! Le film est sortit en 1961 mais l'action se passe dans le Kansas en 1929, peu avant la crise économique, on y suit une adolescente follement amoureuse d'un camarade d'école auquel les deux tourtereaux s'aiment passionnément mais le père de celui-ci, domine les orientations sentimentales et scolaires du genre homme ne voulant pas l'épouser avec la jeune demoiselle qui, de son coté, révèlera de sérieuses faiblesses de santé au point de devenir folle. Un long métrage fort en émotion auquel on ne peux pas rester insensible. Le metteur en scène Elia Kazan dresse le portrait d'une Amérique qui se veut puritaine d'une jeunesse en mal de vivre. Natalie Wood incarne une fille gentille et dévouée à son amoureux qui basculera dans la folie à leur séparation, elle est magnifique et bouleversante dans ce role. Warren Beatty , dont c'est le premier role au cinéma, marque lui aussi les esprits en petit ami plongé dans les dérives amoureuses et de projets futurs. Le reste du casting est remarquable aussi. J'appelle cela un chef d' oeuvre.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2020
    Malgré une tendance marquée de Natalie Wood à l'hystérie, la peinture émotionnelle et psychologique d'un amour de jeunesse se révèle très juste, prise dans ce contexte socio-historique entre élans charnels, insouciants, et considérations moralisantes (outre la réalité d'une potentielle grossesse à l'heure où les filles mères suscitent honte et rejet). A l'élégante mise en scène s'ajoute la justesse des interprétations parentales, là encore pertinentes dans leurs propositions de rapports filiaux et maritaux. Sans omettre d'illustrer le vain orgueil des possessions matérielles, ce mélodrame mélancolique en appelle à la résilience amoureuse et au deuil de "l'éclat de l'herbe"...
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2017
    Les histoires d'amour ne sont généralement pas celles que je préfère au cinéma. Il existe toutefois des exceptions et "La fièvre dans le sang" fait partie de celles-ci. Loin de basculer dans une quelconque mièvrerie, ce long métrage dégage au contraire une réelle intensité émotionnelle qui doit à la fois à la mise en scène d'Elia Kazan qu'à l'excellente prestation de Natalie Wood (qui efface totalement celle de Warren Beatty). Le propos, comme certaines scènes, sont carrément subversives pour l'époque et font un joli pied de nez au puritanisme et au conservatisme américain.
    "La fièvre dans le sang" est un magnifique mélodrame, loin des teen-movies habituels.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2021
    Ce film est un peu le symbole de l’idée que je me fait du drame à l’américaine. Des personnages aux destins contrariés, une période historique en toile de fond (ici le krach boursier de 29) des moyens à l’écran et une manière de montrer les choses de façon très démonstrative. Ce film brocarde la société conservatrice américaine, qui se drape de probité alors que la cupidité est son moteur. Une manière de vivre et un dogme à suivre qui façonne une jeunesse qui aspire à autre chose quitte à aliéner cette dernière. Sur le fond je n’ai rien à dire c’est très bien écrit et parfaitement déroulé. Mais mise à part sur quelques scènes je ne peux pas dire que cela m’a emballé. Je dirais que c’est juste mais que cela ne m’a pas touché.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    Elia Kazan critique vertement l’Amérique puritaine dans ce film dont le support est une magnifique histoire d’amour contrariée construite autour de deux jeunes pousses au charme fou Natalie Wood/Warren Beatty. Kazan avait déjà traité du fossé entre les générations 6 ans plutôt avec « A l’Est d’Eden » ; là, il livre une partition tout aussi intense mais en mode mélancolie. Kazan situe ce film dans les 20’s. Dans la première moitié de la décennie, le rêve américain bat son plein et tout le monde profite de cette période économiquement faste. Les masques tomberont en 1929. L’hypocrisie générale est centrée sur les valeurs puritaines de l’Amérique, une société rongée par les interdits où les enfants se conforment aux valeurs parentales… mais le monde change. Kazan dénonce l’argent facile et le culte de l’argent qui rend sourd les adultes aux désirs profonds de la jeunesse ; l’argent passe avant l’épanouissement. L'incommunicabilité intergénérationnelle est montrée à de nombreuses reprises. Kazan fait preuve de retenu et d’intelligence par rapport à son aversion pour la religion, il n’affronte jamais frontalement et de manière manichéenne la morale religieuse.
    Pour se concentrer sur le scénario du film, Kazan aborde l’éveil à la sexualité de deux jeunes gens contraints d’attendre 4 ans avant de pouvoir se marier et passer à l’acte. Que de souffrance à devoir attendre si longtemps à un âge où l’impatience d’expériences nouvelles est viscérale. Kazan insuffle dans sa première heure une tension sexuelle bien palpable conduisant les deux amoureux dans une forme de folie. La frustration sexuelle est filmée ici avec beaucoup de modernité. Le désir animal est bien retranscrit par une cascade omniprésente. Mais comment s’affranchir des conventions sociales pour ces deux jeunes gens castrés par le modèle parental ? La rupture parait incontournable et prendra les traits d’un beau texte de William Wordsworth :
    « Ce qui fut alors baigné
    d’une lumière radieuse
    a maintenant disparu
    pour toujours à mes yeux.
    Bien que rien ne ravive
    la splendeur de ces heures
    ni la gloire de ces fleurs,
    nous ne sombrerons pas
    dans le chagrin
    mais nous raffermirons
    face au destin. »

    Et puis le final de Kazan est brillant sous forme de happy end mais à l’image du film… hyper mélancolique sans chercher à satisfaire le spectateur avec une fin facile et bêtement heureuse. Kazan en disait : «Ce que je préfère, c'est la fin. J'adore cette fin, c'est la meilleure que j'ai réalisée : il y a quelque chose de si beau dans cette scène où Deanie rend visite à Bud qui est marié. J'ai même du mal à comprendre comment nous sommes arrivés à ce résultat, ça va au-delà de tout ce que j'ai pu faire. C'est un happy end, au vrai sens du terme, pas au sens hollywoodien : on sent que Bud a mûri, on le voit à la façon dont il se comporte avec elle, et lorsqu'il prend sa femme dans ses bras pour la rassurer. C'est cette fin qui m'a donné envie de faire le film. ». Y-a tout dans cette fin : acceptation de la médiocrité, passage à l’adulte, renoncement aux idéaux de jeunesse, regrets, amertume… Mais il montre surtout qu’un fossé s’est creusé entre les deux ex ou toujours amoureux, chacun en décidera.
    Oscar du scénario en 1962… Un vrai chef d’œuvre pour un metteur en scène majeur du cinéma.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2024
    Bien que le film ait obtenu, en 1962, l’Oscar du meilleur scénario original [alors que « West Side Story » (1961) de Robert Wise et Jerome Robbins, où jouait aussi Natalie Wood, récoltait 10 Oscars], le scénario est celui d’un roman de gare : en 1928, au Kansas (état du Midwest, traditionnel, acquis aux Républicains), dans une petite ville, Deanie (Natalie Wood, 23 ans) et Bud (Warren Beatty, 24 ans, dont c’est le 1er film), lycéens, s’aiment mais leurs familles s’opposent à leur mariage, l’une de condition modeste et l’autre aisée [père ayant investi dans le pétrole et souhaitant que son fils étudie à l’université Yale (Connecticut)]. Dans les deux cas, des parents toxiques (aliénés par le puritanisme et l’appât du gain), comme dans « Family life » (1971) de Ken Loach. Seul le contexte de la crise économique de 1929 est intéressant. Le titre original fait référence aux vers (un peu mièvres) du poète romantique britannique William Wordsworth (1770-1850) : « Though nothing can bring back the hour, Of splendour in the grass, of glory in the flower ;
    We will grieve not, rather find Strength in what remains behind » (Bien que rien ne puisse ramener le temps, De la splendeur de l'herbe, de l’éclat des fleurs ;
    Nous ne nous lamenterons pas, mais puiserons des forces dans ce qui en subsiste »).
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    revu sur Arte hier soir, film magnifique même si les propos sont un peu datés aujourd'hui. Natalie Wood et Warren Beatty déchirés, forment un couple sublime.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Des drames sociaux d'Elia Kazan, je n'avais jusque là vu qu'Un tramway nommé désir et Sur les quais, films avec lesquels j'avais quand même eu beaucoup de mal. Déjà un poil vampirisés par Marlon Brando, ils échouaient à me séduire par un ton excessivement théâtral et des thématiques sociétales qui me parlent en définitive assez peu, alors qu'une histoire intime qui épluche ses personnages sans prétendre en faire des archétypes représentatifs d'une réalité plus vaste me touchera beaucoup plus facilement. C'est ce qui s'est passé avec ce magnifique Splendour in the grass, qui pourtant débutait plutôt mal. J'ai en effet, au démarrage, à nouveau été effrayé par l'hyper-émotivité et les effusions incessantes des personnages, à vif jusqu'à frôler l'hystérie et rebuter complètement. La manière dont Kazan mène son récit, d'ailleurs, est à l'avenant, à base de fondus enchaînés rapidement entre chaque scène, comme si le cinéaste débitait son intrigue, qu'il ne pouvait retenir un mouvement déjà bien en marche. Cela crée certes un certain trouble, mais empêche également de laisser s'exprimer totalement certaines scènes. A nouveau, cependant, cela donne l'impression d'une histoire en cage, jamais libre de s'épancher sur elle-même, aussi contrainte que ses personnages. Tout de même, j'aurais eu énormément de mal à soutenir une telle narration jusqu'au bout. Heureusement, j'ai su être patient, et cette fois Kazan m'a conquis, désarmé. En définitive, c'est précisément lorsque les névroses de ses personnages s'intensifient que le cinéaste pose enfin son récit et demande à ses acteurs davantage de retenue. Ce mouvement progressif qui plonge vers la mélancolie est la parfaite mise en abyme qui offre à nous l'intimité profonde de personnages soumis à la terrible usure du temps et de la perte de leurs illusions. La douleur atteint son paroxysme lors du traitement séparé des destins des deux amants joués par Natalie Wood et Warren Beatty, qui sont justement eux-mêmes privés l'un de l'autre. Étudiés isolément, par longues plages qui dépassent souvent dix minutes, les deux héros sont progressivement isolés dans une dynamique implacable, qui restitue si bien l'horreur de se sentir banni de la vie de l'autre, ostracisé de ce vers quoi on tend justement de plus en plus. Splendour of grass tire sa force de là, du fait qu'il souligne si bien ce cruel jeu du sort qui a fait des humains des créatures inaptes au lâcher-prise, qui créent leur propre désespoir en se raccrochant d'autant plus qu'ils se sentent tomber, plutôt que d'accepter la chute pour se relever ensuite. De scène désarmante en scène désarmante, on y voit des Hommes incapables de changement, damnés par le cruel truchement des plus beaux de leurs sentiments, pris au piège de ce qu'aucune beauté n'existe sans la souffrance qui en est la rançon. Et cette conclusion finalement plutôt sobre, montre bien que tant qu'il restera du chemin à parcourir, ces vérités sur nous-mêmes nous tiendront par la main. La mélancolie est l'impossibilité à être au Monde comme celle à accepter de le quitter pour de bon. La fièvre dans le sang en déborde, et est justement bouleversant parce qu'il l'infuse à ses personnages avant de nous les révéler dans la profondeur de leurs douleurs et l'insolubilité qui les rend si inacceptables. Un chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 août 2019
    Le genre de film qui laisse un peu étourdi tellement il dépasse sa promesse initiale. En tant que film sur le désir, il est d’une vérité et d’une audace étonnantes pour l’époque, parfait symbole des dernières heures vacillantes du code Hays. Comme film sur l’adolescence, il est d’une finesse rare, porté par deux acteurs au charisme immense (je n’avais jamais réalisé que Natalie Wood était une grande actrice jusqu’à ce film). Sur le thème des rapports filiaux, il est d’abord un peu caricatural, mais s’achève sur une émotion d’une justesse imparable. Mais ce qu’on voit moins venir, c’est cette transition de la simple chronique adolescente à une sorte d’épopée amoureuse étalée sur plusieurs années, jusqu’à un final bouleversant. Je me suis par moments surpris à fantasmer ce qu’aurait pu faire un Douglas Sirk avec ce matériau, mais la dernière partie du film m’a rappelé que les leçons les plus universelles ont parfois besoin d’un certain académisme pour être délivrées dans toute leur pureté, comme c’est le cas ici.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    60 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2018
    Un film assez mythique. Ça fait partit de ces premières romances hollywoodiennes teintées de tradition puritaine ou d'adolescent en rébellion ou les deux, ce film fait un peu penser à "La fureur de vivre" où Natalie Wood était encore présente. Parlons en de Natalie Wood, véritable sex symbole de son époque, même encore aujourd'hui si on là compare aux têtes d'affiche, une des actrices les plus belles de l'histoire, intemporelle. Elle nous offre peut être les meilleures scènes du film dont celle de la crise de nerf face a sa mère vers la fin. Warren Beatty n'est pas en reste non plus pour ses débuts, une tronche et suffisamment de charisme pour poursuivre carrière. Elia Kazan à la baguette montrait une nouvelle fois qu'en lui filant un scénario quelconque, il serait toujours capable d'en tirer quelque chose, en plus d'une réelle maîtrise esthétique ce qu'on attendait pas forcément sur ce film. En résumé il faut le voir d'abord pour Natalie Wood, ensuite pour Elia Kazan. Même un non cinéphile peut le visionner sans forcément se faire CH**ER tout du long.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2011
    Grand film qui n'est pas sans rappeler "La fureur de vivre" avec James Dean et déjà Nathalie Wood... Les amours contrariés de deux jeunes adultes à cause des considérations d'un père ambitieux. Le casting est solide en ce qui concerne les seconds rôles (excellent Pat Hingle) mais le duo star, Warren Beatty et Nathalie Wood déçoivent un peu malgré le glamour et la présence ; en effet la différence de l'interprétation est trop brutale entre un Warren Beatty amorphe ou du moins sobre et une Nathalie Wood qui surjoue parfois... On pourrait mettre ça sur le dos des personnages mais je pense surtout qu'il y a eu une direction d'acteur mal orientée. C'est bien dommage car la puissance dramatique (entre krach boursier, prohibition et poids social...) est juste et tragique. Un mélodrame qui manque juste un peu de mesure.
    L'homme sans nom
    L'homme sans nom

    155 abonnés 974 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2024
    Premier Elia Kazan que je vois et je peux dire que je suis totalement conquis. La fièvre dans les sang est une magnifique lettre d'amour à la romance de jeunesse. Une folle passion freinée par les convenances sociales, le jugement des autres et surtout le puritanisme des parents. Malgré son classicisme, la mise en scène de Kazan accompagne merveilleusement cette romance tragique et exacerbé les problèmes sociétaux de son époque. Natalie Wood et Warren Betty forme un superbe duo. Les personnages secondaires sont également très travaillés, et les interprétations marquent, en particulier Pat Hingle qui livre une prestation impressionnante de crédibilité. Captivant de bout en bout, la conclusion tire les larmes aux yeux. Un très grand film, que je met aisément dans les meilleures romances du cinéma !
    lillois
    lillois

    100 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2006
    Si Natalie Wood qui tient le rôle principal est craquante, l'Amérique dans laquelle se déroule cette histoire est absolument écoeurante.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top