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    Blade Runner 2049
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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    127 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Entre Villeneuve, que j’admire depuis Premier Contact, et Blade Runner dont je n’ai su me prémunir du culte contagieux, c’était un peu un duel… de cinéma. Un enjeu incertain, surtout. Pas question que la hype gagne d’avance mon assentiment pour le plébiscite.

    Il ne m’a pas fallu longtemps pour voir que Villeneuve avait effectivement commis l’incommettable. De l’avis de tous, la transition de Blade Runner 1982 à Blade Runner 2017 allait être difficile ; une si vieille SF est comme un parchemin : précieuse, belle et largement racornie sur les bords. J’écris cette critique depuis l’année où le film original était placé, et je suis bien placé pour juger du contraste. Créer une suite dans le même univers était un travail d’orfèvre, et c’était même un peu de plagiarisme amical que de refaire les fondements du Los Angeles compartimenté de Ridley Scott.

    C’était apparemment une idée de Jared Leto que de se chausser de lentilles de contact sombres afin de se rendre aveugle pour le rôle, mais c’est à se demander si Villeneuve ne lui avait pas chipé ses mirettes, car il fonde son Blade Runner avec l’acuité de deux paires d’yeux. La ville neuve de Villeneuve est d’un cosmopolitisme bariolé qui reproduit la prégnance des marques (Sony, Peugeot…) et le doute profond quant à la nature humaine (même s’il le scénarise un peu plus).

    La transposition s’achève ainsi, transcendée par un réalisateur de génie qui élève la science-fiction au rang de l’adaptation du monde réel, et pas seulement depuis lui. Elle est juste égratignée par la diachronie un peu passée aux oubliettes à cause des foules de recuts et de spin offs qui ont vermoulu la trame adaptative ; le temps passé est abstrait et vide, et le remplacement du grand méchant mégalo est une pure platitude (désolé, Leto, je garderai mes panégyriques à ton égard pour Mr. Nobody � – je te dois bien ça pour t’avoir confondu avec Jake Gyllenhaal).

    Mais la place de la création, alors ? Elle y est encore au centuple. Villeneuve a apposé sa griffe partout.

    D’abord par le biais de son affection indéfectible pour le sound design ; combiné à une histoire où chaque action prend le temps qu’il lui faut, on croirait que la méthode est empruntée à Darren Arronofsky dans ses The Fountain et Noé : un attachement pour les petits gestes et les petits bruits (un peu de mysticisme aussi), sans aller jusqu’à ses gros plans sur les objets puisque Villeneuve est plutôt adepte des angles, mais c’est une conception artistique qui reste, pour le moment, pleine de personnalité chez lui.

    Ryan Gosling &… Frank Sinatra.
    Ensuite, il a pleinement innové en plaçant la technologie dans les détails, sans que cela ne paraisse jamais voulu comme du remplissage. C’était d’autant plus compliqué pour une raison que j’ai déjà citée : l’univers BR était tout tracé. Inventer de nouveaux dispositifs et extrapoler sur la technologie des voitures ou des petites mains composant la technologie très cyberpunk de la ville, c’est une petite preuve du risque que Villeneuve a pris volontairement dans ce tournage. Mais le talent a tout fait.

    Enfin, la lumière, bien sûr. L’œuvre n’est pas le moins du monde portée sur l’humour mais j’ai souri quand le personnage de Sylvia Hoeks s’exprime : « It’s too dark in here », en écho à la phrase de Harrison Ford en 1982 : « It’s too bright in here ». Et oui, Villeneuve ne fait pas dans le néo-noir ; la lumière, c’est son affaire, que ça nous plaise ou non. Et ça nous plaît ! La magie des couleurs opère d’elle-même. Certes, tout n’est pas lumineux au point d’être blanc ou naïf à la façon de The Island où Michael Bay explorait lui aussi l’eugénisme et la moralité chez un Gepetto scientifico-mégalomane dont les Pinocchio de chair et d’os cherchent à devenir de « vrais petits garçons (ou filles) » dans leur tête plutôt que dans leur corps. Mais le Québécois s’applique à ce que chaque sens soit assouvi.

    Dave Bautista se remarque en premier, qui recycle ses muscles dans un rôle moins violacé que dans ses révélations récentes (le poids de ses pas s’accorde bien avec le mijotage d’arrière-plan, fond sonore oblige). En ce qui concerne Ryan Gosling, je me montrerai plus mesuré que les encensements que j’ai pu lire sur lui ; il apporte une prestance digne de Tom Cruise, certes, mais la diversité de ses expressions vaut 2 sur une échelle de 1 à 10 allant de Keanu Reeves à Jim Carrey. Par contre, je confirme que le rôle de novice confié à Mackenzie Davis dans The Martian était l’arbre cachant la forêt d’un talent proprement incroyable ; je la suivrai, si j’arrête de la confondre bêtement avec Keira Knightley (décidément…).

    Mais il y a une chose qui m’a marqué au-delà de toute autre à propos des acteurs, c’est à quel point ils sont en symbiose avec ce que leur rôle signifie, même s’il est petit. Ils sont le signifiant au plus près du signifié, dans une superposition tellement magnifique qu’on ne se demande plus comment Villeneuve s’y prend pour barder de douceur la moindre action pourtant triviale. Sa science-fiction n’a l’air de rien ; ce sont des objets plantés nonchalamment dans une belle image au design bien dans son temps, parsemé de lignes de fuite au sein d’un dépouillement qui recherche l’harmonie plus que la richese. Le scénario ne les met même pas forcément en valeur, d’ailleurs ; ces objets acquièrent leur sens et leur finalité dans une nature qui leur paraît intrinsèque.

    Je parle de l’aérolithe de Premier Contact aussi bien que de l’ « émanateur » qui donne sa liberté « physique » à un hologramme dans Blade Runner 2049, voire que des sentiments, pour lesquels il n’est nul besoin de tracer un chemin plein de frissons. Chez Villeneuve, c’est leur déploiement, spontané, floral, qui doit leur donner la dimension. Avec la lenteur dont il fait largement usage, il n’y avait vraiment pas de meilleur moyen de placer une romance dans l’histoire, sans qu’elle ne choque ou qu’elle n’encombre.

    Ryan Gosling & Ana de Armas.
    La musique, mariée au sound design en général, rappelle curieusement un mélange entre le Vangelis magistral du premier film et le Jóhann Jóhannson fétiche de Villeneuve, qui fut en réalité détaché du projet BR49 en août 2017, cinq mois avant sa mort. C’est effectivement deux compositeurs qui furent recrutés, et on ne sera pas surpris de voir que l’un d’eux est Hans Zimmer (je n’ai hélas pas l’heur de connaître son collègue Benjamin Wallfisch, qui ne s’est apparemment mis à composer pour le cinéma qu’en 2012 malgré un départ dès 2001 avec Harry Potter où il était le gremlin pour de plus grands manitous).

    On a également envie de reconnaître du Wall-E dans les orduropolis de la Cité des Anges, surplombée de son « offworld » évoquant un espace extraterrestre colonisé que, avec une poésie transposée là aussi de chez Ridley Scott, on aura le plaisir de… ne pas visiter. Ou bien du Cloud Atlas.

    Blade Runner 2049 n’aura pas communiqué à ma qualia autant que Premier Contact, mais Villeneuve a créé un film courageux où il est fidèle à lui-même. C’est un rafraîchissement sans mesquinerie que de trouver le film bien planté dans une époque qui doute de plus en plus du renouvellement artistique en général.

    Il est si proche de la perfection, en fait, que la moindre anicroche est pleinement visible ; je pense aux explosions, qui sont bien empruntées à Hollywood, elles, puisqu’elles soufflent les gens mille fois plus qu’en réalité pour les blesser mille fois moins. C’était peut-être un irréalisme voulu, mais c’est un peu du gâchis.

    Quoique, d’une certaine manière, trouver ces défauts, c’est chercher la petite bête. Car Villeneuve donne un mode d’emploi qui devrait nous faire comprendre ce qui compte. Les paliers de mise au point, par exemple ? Tout en conservant ses précieux cadrages et en nous offrant tôt ou tard la totalité de l’image, il nous guide, il… nous prend l’œil par la main. Oui, cette référence était étrange.

    Un film réussi, une adaptation réussie, une création fidèle qui ne décevra pas les fans et qui demeure pleine de personnalité. Un succès qui résonnera longtemps… like tears in snow.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 février 2019
    grand fan du premier film de ridley scott qui fait partie de mon top 10, blade runner 2049 était un film que j´attendais énormément. ce dernier est juste excellent, les acteurs, la musique, la réalisation, les effets visuels... les seuls Defaults sont peut être au niveau de la durée car certaines fautes de rythmes se font ressentir. le film est toutefois excellent et mérite amplement son 4,5 /5
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    276 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2019
    C'est d'abord un plaisir immersif, celui de couler dans un univers visuel et sonore qui entre parfaitement en résonance avec celui du Blade Runner de Ridley Scott. L'aspect esthétique, très inspiré et maîtrisé, est le point fort du film. On retrouve aussi, avec le même plaisir, ce rythme lent et hypnotique de la narration, des moments contemplatifs et mélancoliques, plus très fréquents dans le cinéma de SF actuel. Côté scénario, l'idée de départ est excellente et les passerelles entre l'ancien et le nouveau Blade Runner sont plutôt bien vues. Reste que le déroulé n'est pas sans failles avec, ici et là, quelques soucis de logique ou d'équilibre. On n'atteint pas non plus la profondeur mystérieuse et la poésie émouvante du premier opus. Mais l'esprit y est. Et au final, ce 2049 paraît tout à fait honorable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 janvier 2019
    Bien sûr le film est lent et l'histoire qu'on nous y raconte n'est pas forcément très originale ni surprenante (quoique, un peu, par moments). Mais c'est justement la grande force de ce film : il prend son temps. Et le résultat, pour ma part, ben c'est que j'étais en plein dedans. On ressort de ce film en ayant comme une vague impression d'être ailleurs : signe que quelque chose s'est passé. L'atmosphère de ce film est extraordinaire, un vrai pur film de SF comme j'en ai rarement vus (Abyss peut être). Pari réussi à mon sens - car oui, un film d'une telle longueur, c'est toujours un pari, commercialement parlant. Ne pas s'attendre à un pew-pew lasergun à la Starship Troopers par exemple (qui a bien des qualités aussi, bien entendu), Blade Runner est sur un autre plan, celui de l'expérience cinématographique si on veut bien m'excuser pour cette formule maladroite et un peu pompeuse. En tous cas c'est du grand cinéma.
    Davric
    Davric

    14 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Bon voilà je l'ai enfin vu cette suite.
    Niveau image et environnement rien à dire, c'est magnifique. Los Angeles de 2049 est "magnifique".
    Pour le reste, bof.... spoiler: Harrison Ford qui n'est présent que sur la 2eme partie du film n'apporte pas grand chose... Cet histoire de paternité est un peu tirée par les cheveux..

    Le côté Rébellion des Réplicants ne tient que pendant 10mn...
    Bref un très beau film mais le scénario est creux... Ca ne démarre réellement pas...
    moket
    moket

    548 abonnés 4 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Techniquement et esthétiquement c'est une réussite : on est subjugué par la beauté plastique du film et par l'ambiance froide (trop froide ?) de ce futur post apocalyptique. Seulement, la machine tourne un peu à vide et l'on se perd dans les méandres d'un scénario tout sauf limpide et dans une réflexion métaphysique bas de gamme...
    S-Kayp
    S-Kayp

    156 abonnés 1 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2019
    Cette suite est meilleure que le premier, même si au niveau du rythme on est proche du premier soit encore trop de mollesse, mais les scènes de combats sont meilleures. Le film garde l'esprit du premier, et nous offre un excellent scénario avec suspens et rebondissement. Il y a juste la fin qui s'arrête sur spoiler: Deckard qui retrouve sa fille
    , et où on se dit "ah bon ? ça se termine ainsi ? à cet endroit là ? spoiler: on a retrouvé l'enfant et c'est tout ?
    ". C'est aussi que soit disant spoiler: une armée devait être levée avec la fille de Deckard pour donner la liberté aux réplicants
    ... ce dont on s'attendait à voir... donc forcément une déception... à moins que ce ne soit prévu dans un troisième film ?? mais la scène finale ne fait pourtant pas annonce d'une suite. Donc on reste sur notre faim après le film.
    Thewiks79
    Thewiks79

    15 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    J'hésite entre le 4 et le 4,5. Plus sérieusement, ça faisait longtemps que je devais regarder ce film, et je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour le regarder. Il faut aimer ce genre de film mais puisque j'aime bien le genre. C'est beau, une image incroyable, une bande son qui n'est pas en reste (merci zimmer) les acteurs sont bon en général, sauf peut etre jared leto que je ne trouve pas incroyable mais ce n'est pas vraiment un acteur que j'apprécie, je n'ai jamais vu le premier mais ça ne me pas empêché d'apprécier cet épisode. Il y'a beaucoup de scènes que j'ai apprécié, seul peut etre la dernière partie du film ainsi que la façon dont ça se termine m'as un peu déçu, pas énormément d'action au final comme on pourrait le croire mais ce n'est pas gênant. Un film à voir et certainement à revoir.
    Aloïs V
    Aloïs V

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 décembre 2018
    Tout est terriblement long, lent, à rebours et totalement vide de tout intérêt scénaristique, une purge comme il en existe peu.
    yeuce
    yeuce

    31 abonnés 926 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    D'un univers très sombre, le film nous plonge dans les méandres d'une ville post apocalyptique, où le héros de chasseur devient le chassé.
    VANINALYS
    VANINALYS

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 décembre 2018
    Un film des plus insignifiant que j'ai pu regarder!
    Rien n'y est cohérent mais dispersé, comme son auteur.
    Un brouillon d'idées, bien pauvre et stérile.
    L'avenir du film est menacé...
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    81 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2018
    Une suite assez honnête quand au style et à la démarche, mais le récit reste toujours trop abscons. C'est une réussite par les décors, le rythme et l'action, mais la longueur du film finit par plomber un certain intérêt pour ce qui se passe à l'écran. Techniquement irréprochable, l'acteur principal est vraiment trop monolithe avec seulement deux expressions du visage, les autres personnages sont faibles, la poésie est souvent absente, mais pas l'étrange ni une certaine violence. Une certaine profondeur métaphysique y est absente. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    18 ans en 1982 lors de la sortie de Blade Runner. Un film à part, envoûtant, qui a marqué une génération. Un tournant dans le genre science fiction. Une réflexion sur la quête de l'immortalité sujet universel... Une équipe technique ayant collaboré à 2001 l'odyssée de l'espace du fameux Kubrick.

    53 ans en 2017 lors de la sortie de Blade Runner 2049.
    Plus d'étrange atmosphère intimiste portée par la photo de Ridley Scott, plus de musique envoûtante signée par Vangelis. Plus d'acteurs charismatiques tels querismatiques Rutger Hauer, Darryl Hannah et cette fameuse icone Sean Penn. Plus de réflexion sur le sens de l'existence.

    Denis Villeneuve a pris un risque énorme en voulant faire une suite à un film qui se suffisait à lui-même.
    Commercialement, cela pouvait se concevoir. Artistiquement, c'était l'échec quasi assuré.
    Et c'est ce qui se produit avec Ryan Gosling manquant cruellement de présence. Le reste du casting est comme l'acteur principal inexistant. Seul Harisson Ford fait un véritable travail de comédien, 35 ans après... Et cet univers triste mais tellement convenu utilisant des clichés sur l'environnement, le tout aboutissant à un film sans intrigue.
    2049 manque d'imagination. Peut être que Denis Villeneuve a ignoré tout le travail de préparation mené par Ridley Scott pour parvenir à une adaptation maintes et maintes fois repoussée au cours des années 1970 du roman de Philip K. Dick. Un travail s'inspirant notamment des travaux du dessinateur Moebius et autres créateurs du mouvement héroique fantasy des années 60 et 70 mais aussi des films noirs des années 40.
    Alors faut il voir Blade Runner 2049 ? Et bien oui, quand même. Par curiosité. Au moins pour un graphisme agréable.
    Pour le reste autant se tourner par exemple vers Interstellar bien plus imaginatif ...
    eldarkstone
    eldarkstone

    232 abonnés 2 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2018
    De la vrai Science Fiction comme on en voit plus assez de nos jours, tant au niveau scénario qu'au niveau des images, C'est beau et très complet, un peu prévisible sur la fin, mais tout l'essentiel est la !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Blade Runner 2049 n'est pas parfait. Il a ses défauts, qui sont tout de même nombreux : la présence forcée d'Harisson Ford, des passages de scénario un peu flous ..
    Mais ne passez pas à coté de Blade Runner 2049. Tout le reste est éxecuté avec une maîtrise déconcertante : la photographie est magnafique, la musique parfaite, les décors meneçants et mystérieux, l'intrigue complexe mais passionante, le jeu d'acteur très bon, le sound-design futuristique à souhait, le respect chrétien du premier tout en innovant de manière surprenante mais efficace ...
    Allez voir ce film. Rian Gosling, souvent critiqué pour son jeu d'acteur un peu minimaliste, trouve un rôle parfait pour lui : un androïde synthétique qui n'exprime pas forcément toutes ses émotions.
    Certaines personnes trouvent ce film ennuyeux : je leur répondrai que ce film est comtemplatif et que si vous êtes fan des films Marvel où le seul intêret est l'action, n'allez dans ce cas pas voir ce chef d'ouvre.
    Mais si vous êtes fan du premier où de dystopies en général, vous devriez tout particulièrement apprécier celui-ci.
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