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    Blade Runner 2049
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    1 447 critiques spectateurs

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    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    101 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2018
    Denis Villeneuve assure avec brio la continuité de la mythologie "Blade Runner". Avec l'aide du scénariste de l'original de 1982, la force de cette suite c'est de parvenir à prolonger et à creuser les thématiques existentielles de celui-ci sans jamais les démystifier ni les dénaturer. Et tout en gardant la même singularité esthétique que le film de Ridley Scott, ce "2049" permet de nous illustrer d'avantage cette fameuse direction artistique Cyberpunk, ce Monde post-apocalyptique sombre et pessimiste, ce contexte de dystopie fataliste dans lequel baigne l'Humanité et les Intelligences artificielles, cette bio-ingénierie glauque et glaçante entreprise par la Tyrell Corporation de Wallace, qui étaient décrient dans les nouvelles de Dick. On a l'excellent sentiment d'assister à de la SF années 70/80 dans la narration, le déroulement de l'histoire et dans ce judicieux parti-pris de notamment jouer sur les placements de produits inhérents au premier, et donc d'être devant un esprit vintage assumé. J'ai aussi vraiment adoré cette manière de pousser le côté film noir et enquête du premier en transposant ses questionnements philosophiques du point de vue d'un répliquant. Cela permet d'approfondir l'introspection et les affres des androides de façon significative en jouant de surcroit sur les non-dits du personnage d'une manière très "humaine" et subtil. Je qualifierait l'intrigue de brillante de maitrise, de cohérence et de suspense. On ne désire louper aucune miette de celle-ci tant elle nous immerge bien dans son lore. Elle a d'abord la présence d'esprit de ne pas tombée dans le fan-service outrancier puisqu'elle intègre Rick Deckard dans son arc narratif pertinemment. Mais elle se sert aussi de son rythme lent pour décupler son pouvoir sensoriel, donc d'abord visuel et auditif. Le thème musical de Zimmer renforce par ailleurs l'atmosphère lourde, dense et inquiétante de l'œuvre remarquablement et est très bien en accord avec son ton et son propos. Le casting 4 étoiles est à noter irréprochable avec par exemple un Jared Leto particulièrement charismatique et mystique dans les tenants et les aboutissants de ses motivations (on en connaît seulement les grandes lignes et donc suffisamment d'après moi) et le très bon personnage de Luv qui m'apparaît comme une bonne surprise.
    Et puis quand je vois certains observateurs reproché à cette extension de n'avoir rien de neuf à dire je trouve que c'est faux: "2049" souligne les prémices de la rébellion des réplicants et soulève aussi la problématique de leurs éventuelles reproductions. Nous avons donc affaire à une reprise de l'univers qui sait aussi mettre en valeurs des enjeux qui lui sont propres. Après je lui enlève quand-même une demi-étoile pour le manque de mystère et d'originalité par rapport au premier. Sachant qu'aussi les protagonistes du premier étaient quand-même plus nuancés dans leurs écritures. Bon, quand on est fan de Science-fiction réfléchie, de mise en scène posée et de script à minima complexe on ne peut qu'être enthousiasmé devant un produit pareil puisqu'ils sont malheureusement si rares de nos jours. Ce qui est d'ailleurs bon signe avec ce film c'est qu'une fois terminé on a immédiatement l'envie de le re-visionner pour déceler toutes les références et symboliques dont il regorge parce qu'il hante positivement les esprits. Je ne m'en lasse pas de cette pépite en somme, et j'en redemande!
    benoitG80
    benoitG80

    3 303 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    «Blade Runner 2049» malgré une recherche esthétique époustouflante, prouve décidément que Denis Villeneuve s’est montré bien plus talentueux avec les excellents «Prisoners», «Sicario» ou encore le mystérieux «Enemy» plutôt qu’avec ses deux derniers films de SF...
    Il faut bien sûr reconnaître la qualité de la photographie, des décors angoissants et plus que réalistes, de la musique extrêmement prenante, et que beaucoup mettent en avant avec raison, à tel point que tout cela prend le pas sur l’histoire que le cinéaste oublie de développer en terme de tension, de rythme et donc d’intérêt véritable, d’autant plus que le thème central ne se renouvelle à fortiori pas vraiment !
    Tout est très cérémonieux, contemplatif, à la limite du pompeux et du prétentieux le plus souvent...
    Denis Villeneuve prend en effet tellement de gants pour soigner et peaufiner son style, ses plans, ses couleurs et ses ambiances, que l’intrigue centrale devient vite creuse et même assez alambiquée en terme de cohérence et de crédibilité !
    C’est d’autant plus dommage que Ryan Gosling avait toutes les cartes en main pour devenir le héros charismatique et attachant de cette fable de SF, alors qu’il semble ici ne faire partie que du décor, et même quand il est au volant de sa Peugeot du futur (que j’aurais imaginé un poil plus élégante) !
    Si bien que bon an, mal an, on finit par s’ennuyer un peu, même si nos yeux guettent avec un immense plaisir toute l’inventivité débordante à travers cet univers sinistre et déshumanisé qui pourrait être avec effroi, le nôtre dans 30 ans !
    C’est souvent l’image que l’on en donne comme dans beaucoup de dystopies, tel le récent et bien meilleur «Seven Sisters», et donc de quoi nous effrayer à l’avance...
    Alors ce film respire le suffisant par un côté un peu fumeux et ampoulé, qui prend de plus en plus de dimension au risque de laisser le spectateur en rade parmi cette débauche de belles images !
    Se faire plaisir sans doute en tant que réalisateur, mais pas au point d’oublier les premiers intéressés qui sont de l’autre côté de l’écran !
    Zilog
    Zilog

    8 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Vu sans conviction, en mode "encore un remake/suite d'un classique, comment vont-ils nous le massacrer/réduire à une coquille vide comme toujours"?. Eh bien au bout de 2h43 qui ont passé comme 1h30, verdict sans appel : je suis très agréablement surpris. L'ambiance visuelle, le rythme, la musique "façon Vangelis" respectent totalement l'original ; il y a des lenteurs, on prend le temps de poser les personnages, et c'est ce qui fait la force d'un film, détail généralement oublié de nos jours. Sans spoiler, une tonne de clins d'oeil et références à l'original, pour qui l'a vu et revu. Même la scène que j'ai vu venir "grosse comme une maison" mais qui n'en reste pas moins forte. Au niveau des acteurs, tout est très sobre, et c'est un compliment! Agréable de voir Mackenzie Davis ("Cameron" dans Halt & Catch Fire), qui rappelle TRES LEGEREMENT Daryl Hannah dans un certain film, tiens donc. On a aussi droit à Lennie James ("Morgan" dans The walking dead) dans un petit rôle, sympathique. Au total, rassurant de voir qu'on ne nous massacre pas forcément les standards, le pari était risqué et à mon sens réussi.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    277 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    Je ne me considère pas être cinéphile, en fait, je me définirais plus comme un "apprenti-cinéphile".
    Pour tout dire, j'ai grandi dans le paysage cinématographique Hollywoodien et côté SF, moi c'est de la bonne grosse Science Fiction bourrée d'action explosive qui fait mon bonheur en général (pour tout vous dire, j'ai dans mes films de SF préférés, "Avatar" et "Pacific Rim"...et je suis même un grand amateur de la saga "Transformers" de M.Bay). Donc la Science Fiction philosophique et contemplative, c'est quelque chose avec laquelle j'ai du mal à être diverti.
    Lorsque j'ai découvert, seulement l'année dernière "Blade Runner" (1982) de Ridley Scott, je n'avais pas compris, je n'avais pas été emporté/transcendé par ce qu'une énorme majorité de spectateurs désignait comme THE chef d'oeuvre légitime de la SF, le film n'offrant que peu d'action pour un spectateur comme moi, au profil d'une réflexion des plus profonde sur l'intelligence artificielle sous les traits d'un film policier.
    Puis au fil du temps, en entrant dans un cursus d'études s'Arts du Spectacle, en étudiant le Cinéma, j'ai finalement compris le génie de "Blade Runner", "Blade Runner" qui, je me suis rendu compte, était en fait un grand hommage moderne aux Films Noirs des années 40-50 maquillé de SF (mélange inédit au début des années 80) et Harrison Ford, en endossant le rôle du flic solitaire Rick Deckard, était tel Humphrey Bogart qui incarnait le personnage du Détective privé iconique du genre "Philip Marlowe" de Raymond Chandler dans "Le Grand Sommeil" d'Howard Hawks (1946).
    A partir de cette prise de conscience et des clés culturelles que j'ai pu acquérir dans mes études de Cinéma, j'étais totalement sur qu'il y avait toutes les chances que j'apprécie bien mieux "Blade Runner 2049" (plus moderne) que "Blade Runner" de 1982.
    "Blade Runner 2049", réalisé par Dennis Villneuve ("Prisoners", "Sicario", "Enemy" et "Premier Contact"), suite du film culte de Ridley Scott, toujours adapté de la nouvelle de Philip K.Dick "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques" (1966) nous renvoi dans le futur dystopique ou cohabitent humanoïdes Réplicants et Humains, 30 ans après les événements du premier film.
    L'Histoire prend place en 2049, spoiler: au cours des années 2020, le monde a connu une grave crise économique qui a fait sombrer la société Tyrell dans la faillite. Depuis, l'entreprise de conception des humanoïdes fut reprise par la société Wallace qui créa une nouvelle génération de robots.Entre temps, la situation s'est dégradée à Néo Los Angeles comme dans le reste d'un monde High Tech ou toute Nature a disparue et où les Réplicants sont plus déterminés que jamais à se libérer des colonies pour ne plus êtres les esclaves des humains, les discriminant comme de vulgaires robots. Dans ce contexte de délinquance et de discrimination, "K", un agent Blade Runner nouvelle génération chargé de maintenir l'ordre, traque les anciens modèles Réplicants semant le trouble. Cependant, au cours de cette traque, K découvre une mystérieuse boîte enterrée au pied d'un arbre...une boîte don le contenu renferme un terrible secret....un secret qui pourrait même conduire à l'essence même de la vérité sur l'origine de la Création des Réplicants. En possession de cette boîte, le Blade Runner devient très vite la cible de l'entreprise Wallace et, traqué à son tour, K n'a d'autres choix que se lancer à la recherche de Rick Deckard, le seul qui puisse l'aider à déceler le vrai du faux. Mais Deckard a disparu il y a maintenant 30 ans. Mais que contient cette fameuse boîte ? Quelles choquantes vérités renferme-t-elle ? Ou est Deckard et quel rôle joue-t-il dans cette affaire ? Quels sont les véritables objectifs de "Wallace Industry" ? Et tout simplement, qu'est ce qui finalement fait d'un Humain un Humain et qu'est ce qui fait d'un Réplicant un Réplicant ??

    Voilà pour le pitch global en essayant d'en dire le moins possible.
    Verdict : Comme je l'ai dit en introduisant ma critique, je m'attendais à mieux apprécier "2049" au B.R original de part sa modernité et par une meilleure compréhension personnelle de l'oeuvre de Scott.....mais je n'aurais jamais cru aimer à CE POINT !!
    Oh NOM DE * ce film est juste une pure tuerie !!!
    "Blade Runner 2049" est une forme de perfection en soi !!
    Bon, par ou commencer pour tenter de décortiquer les circuits d'un prototype aussi complexe ?!
    Primo, le film est une parfaite extension de "Blade Runner" premier du nom, Dennis Villneuve a prit un très gros risque en se frottant à la réalisation de la suite d'un tel mastodonte à la notoriété indéboulonnable qui, pendant des années et des années a pourtant échappée à la politique hollywoodienne des suites/remakes/sequels mais Dennis voit son pari couronné de succès !
    "2049" est à mon sens (et là ça risque de fâcher les fans inconditionnels du premier B.R O_O ^^) en tous points meilleur que le premier film !
    "Blade Runner 2", premièrement, reprend très bien tous les codes de l'intrigue du film de Ridley, 35 ans plus tôt, doublé d'une excellente maîtrise des codes esthétiques et d'ambiance des films Noirs (multiplication des séquences de nuit, jeux d'ombres et de lumières, détective privé ambigu, femme fatale ect) schématiquement similaire mais différente dans le fond. Dennis Villneuve ne s'est pas contenté de reprogrammer le même scénario bêtement schématique et mécanique mais a su respecter tout le matériau "sacré" de Ridley Scott pour, à travers une nouvelle intrigue en multiplier....et même décupler la force philosophique et réflexive qui atteint là une profondeur rare sans rien gâcher des acquis scénaristiques du premier opus !
    A titre personnel, "Premier Contact" (2016) m'avait paru bien surcoté; malgré une réflexion argumentée solide sur la thématique du Langage, j'avais trouvé que Villneuve en était rester à une imitation des modèles phares Spielberg/Nolan/Scott/Kubrick sans trouver son style à lui; mais avec "Blade Runner 2049", pour son "Deuxième contact" avec la Science Fiction, le réalisateur de "Sicario" (2015) frappe très très For(t)d (ba dum tss !).
    Entre "Blade Runner" (1982), "Le Cinquième Elément" (1997), "Ghost in the Shell" de Mamoru Oshii (1995), "I Robot" d'Alex Proyas (2004), "Les Fils de l'Homme" d'Alfonso Cuaron (2006), "Her" (2014) et bien évidemment "Premier Contact" (2016), Villneuve réussi à faire du neuf avec du vieux, un peu comme J.J Abrams avec "Star Wars 7" à savoir toucher à la fois les nostalgiques, fans de la première heure de l'oeuvre de Papi Scott ET les jeunes spectateurs pas forcément connaisseur du premier grâce aux effets spéciaux plus actuels.
    Ici, Villneuve n'en finit plus de multiplier on ne peut mieux les questionnements existentiels déjà relevés par Ridley et les pousse à leur paroxysme en les articulant toutes dans son intrigue policière mais sans jamais faire buger le système.
    En quoi un Humain est il différent d'un Humanoïde ? Quelles est la frontière entre eux ? Les Réplicants sont ils les esclaves des humains ? Sont ils dotés d'une âme ? d'une conscience ? de sentiments ? de souvenirs ? de désirs ? de Libre Arbitre ? Toutes ça est "robotechniquement" articulé à des thématiques crues et dures telles que la Discrimination et la solitude, tout ça toujours sur la base Cartésienne évidente du "je pense donc je suis".
    Sans parler du fait qu'on ai un discours quasi spoiler: Biblique des fois, avec les objectifs de Niander Wallace (Jared Leto) qui au delà de la conception d'humanoïdes souhaite aboutir à la création d'un être parfait et se rapprocher de Dieu. Y a des fois ou j'ai limite eu l'impression d'avoir affaire à "Neon Genesis Evangelion" (1995) avec toutes ses allusions aux anges et à l'Eden (j'y pense, l'arbre ou K trouve la boîte....c'est le seul arbre de ce monde post-apocalyptique...arbre, paradis perdu...l'Arbre de la Connaissance ! Comme si en découvrant et en ouvrant la boîte contenant les restes d'un Réplicant Femelle, telle le mythe de la boîte de Pandore, K avait commit le Pêcher O_O....). C'est Hideaki Anno qui était au script ou quoi ??! XD

    Comme disait Socrate: "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien", eh ben perso, c'est exactement de cette manière que j'ai résonné en regardant "2049", je peux essayer de disserter des heures dessus, je sais que je n'arriverais pas à tout saisir; et c'est en ça que c'est passionnant, savoir que je ne comprend pas tout ne m'a pas gêné mais bien au contraire c'est fascinant ! Même pendant les 2h44, jamais ennui n'a été ressenti, c'est passé comme une lettre à la poste alors que pourtant j'ai plutôt du mal avec des films de plus de 2h30 !
    Visuellement et esthétiquement, "Blade Runner 2" nous immerge...presque physiquement ! absolument éblouissant, époustouflant, bluffant, le film nous absorbe (et la 3D renforce ce sentiment) ! Entre les décors futuristes de la métropole pluvieuse nocturne avec ses buildings high tech, ses néons, ses voitures volantes et ses hologrammes féminins (OMG l'animation des hologrammes ! Elle est juste A-W-E-S-O-M-E !) dans des plans généraux en contre plongé qui subliment toute la mélancolie de cette dystopie fictive, en passant par le désert urbain aride et poussiéreux à la "Mad Max" ou l'on sent un pessimisme à la "Walle" (2008) !
    La caméra a vraiment ici une utilisation mûrement réfléchie et n'est pas là que pou simplement véhiculer les images mais constitue presque une entité a elle seule, comme si l'on avait affaire à un robot. On a même à un moment une mise en abyme de la caméra de cinéma avec une caméra dans la caméra (interne à la diégèse du film) ! La caméra devient ici un robot, un point de vue à part entière qui "traque" le personnage joué par Ryan Gosling, et nous amène à penser que la caméra incarne "matériellement" les problématiques morales. La caméra a une présence oppressante dans les échelles de plans, elle cerne le personnage comme pour remettre visuellement en question le libre arbitre du Réplicant (punaise que c'est bien pensé !) ! spoiler: On a aussi le moment au début ou K subit l'interrogatoire de l'ordinateur, c'est une référence directe à Hal dans "2001: l'odyssée de l'Espace.

    Les personnages sont impeccables, pas esclaves de l'intrigue mais au contraire, tout d'abord l'agent K campé par Ryan.
    Alors mon cher Ryan, entre nous, ça a pas très bien commencé. Lorsque je t'ai rencontré dans "Drive" en 2011, je ne t'ai pas apprécier je l'avoue, je n'avais guère apprécier ton personnage du Driver insociable, antipathique et violent. Mais avec le temps, j'ai pu te redécouvrir dans "The Big Short: le casse du siècle" d'Adam McKay (2015), talentueux dans "La La Land", pour enfin comprendre avec "Blade Runner 2049" que tu es un grand acteur !
    Le personnage de K, ("Gosling in the Shell") est intrigant, énigmatique, mystérieux, c'est un protagoniste don on sait peu de chose et qu'on découvre en même temps que lui même se découvre au fil des révélations de l'enquête. Le personnage est distant et pourtant on le sent proche de nous. Si le film dure 2h44 ça n'est pas pour rien, cette longueur témoigne de la complexité psychologique du personnage en quête d'identité et la volonté de le développer sur tous les plans et tous les environnements (socio-culturel, politique ect). On sent le personnage égaré, à la recherche de vérité, notamment via au nombreux gros plans ou il est filmé dans l'obscurité, tiraillé entre l'ombre et la lumière (un peu comme dans les films expressionnistes des années 30).
    Ensuite, bien évidemment on a spoiler: le retour d'Harrison Ford ! Finalement, le personnage de Rick Deckard n'apparaît que dans le dernier quart du film (genre les 30-40 dernières minutes), ça en décevra certains mais personnellement, en réfléchissant, n'est ce pas justement la meilleure solution ? Je veux dire, le fait de ne montrer Deckard que dans le dernier acte casse avec l'idée que "Blade Runner 2049" n'est pas une suite fan service pour les fans d'Harrison Ford. Cette suite n'est pas faite pour mettre Ford en avant mais belle et bien Gosling, c'est lui l'intérêt premier.

    On a aussi Ana de Armas ("Knock Knock" avec Keanu Reeves en 2015) qui, spoiler: même si elle joue une hologramme, je l'ai trouvé vraiment sincère dans ce rôle qui lui donne une grande épaisseur dramatique (elle m'a beaucoup fait penser à Samantha dans "Her").

    Jared Leto aussi est très bon, on le voit peu mais c'est ce qui renforce son aura diabolique (pas comme le Joker dans "Suicide Squad" ^^).
    Sans parler non plus de cette musique ténébreuse quasi angoissante qui pourtant fascine parce que justement elle est stressante !
    BON, là je crois que ça y est, dur dur de tenter d'analyser la suite d'un film aussi culte que "Blade Runner" ^^. Pour conclure, "Blade Runner 2049" est pour moi un immense coup de coeur, une suite plus qu'honorable à l'oeuvre de Ridley Scott, un nouveau prototype remarquable ! Dennis Villneuve nous a réalisé là une vraie masterpiece qui est sans aucun doute l'un des meilleurs films de SF depuis "Interstellar" de Nolan (2014).
    Pour le coup je vais m'empresser de me faire toute la filmographie du réalisateur (et me refaire "Premier Contact") en attendant impatiemment "Dune: première partie" calée pour 2019.
     Kurosawa
    Kurosawa

    503 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Il va sans dire que mes attentes concernant "Blade Runner 2049" étaient peu élevées, n'aimant que moyennement le film de Ridley Scott et le travail de Denis Villeneuve en général, qui confirme ici qu'il est un cinéaste sans vision, sans désir, peut-être plus fabricant d'images (et encore, cela se discute) que créateur de plans. Car ce qui gêne à chaque minute du film, c'est cette incapacité à mettre en scène, c'est-à-dire à inscrire un personnage dans un univers, à lui donner une existence. Pourtant, le sujet demandait à Villeneuve de réussir ce pari : K est un réplicant en quête d'humanité, donc de sentiments, dans un monde dévasté; à la recherche de ses origines, il traîne sa tristesse jusqu'à rencontrer Rick Deckard, qui sera quant à lui confronté à son passé. L'idée de réaliser un film de science-fiction finalement plus focalisé sur les origines que sur le futur est séduisante en ce qu'elle nourrit une mélancolie qui s'imprègne dans un rythme cotonneux, même s'il semble parfois excessivement contemplatif. Mais se rêvant sans doute en Tarkovski 2.0, Vileneuve oublie que le maître russe ne se contentait pas de filmer des décors superbement photographiés mais qu'il était obsédé par la trajectoire de ses personnages, par leur quête existentielle. Dans "Blade Runner 2049", on peut prendre un certain plaisir à flotter dans l'indolence ambiante, qui s'harmonise pour le coup plutôt bien à l'inconséquence du fond, mais il est impossible d'ignorer le manque d'intérêt d'un scénario simplement nourri par les distinctions entre souvenir entre réalité, entre réplicant et humain, sans jamais les complexifier mais en les portant, au contraire, vers une clarification plate et froide. Au final, la monumentalité – qui est plus celle d'une imagerie peu novatrice que d'une véritable mise en scène d'un univers – procure moins un engouement qu'une forme de glaciation qui pose problème : en deux heures quarante, impossible de ressentir la moindre émotion, pas même une légère vibration, seulement une admiration presque quelconque devant les quelques prouesses du chef opérateur Roger Deakins, atout principal de ce "Blade Runner 2049" qui manque franchement d'incarnation.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    476 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2017
    Premier Contact m'avait pas mal refroidi quant au cas Villeneuve, Blade Runner 2049, suite du monument de science-fiction de 1982, poursuit cette descente frustrante qui nous requestionne sur les vraies intentions du réalisateur autres que celle de se regarder le nombril pendant 2h30. L'imagerie équivaut l'écriture, tout est trop attendu, devinable et finalement moins innovant que promis. À force de tirer les scènes en longueur, les visuels perdent de leur saveur et ne vont jamais plus loin qu'un album photo qui peine à retrouver l'aspérité du Los Angeles vu par Scott. Les dialogues bien patauds alourdissent d'autant plus les fondements qui ne font que repiquer les thèmes du premier film sur les idées de révolution, de renaissance et d'affranchissement. Ce qui faisait notamment l'essence de l'original reposait dans la réaction des personnages, le jaillissement de leur humanité qui apportait une émotion différente à chaque nouvelle scène. Tout ce que ne fait pas Denis Villeneuve qui opte pour une unique intensité, nous dispensant de toute surprise et amplifiant l'impression d'une mégalomanie envahissant le cinéaste. Subsistent toujours de bonnes choses dont la plus notable est Joi, une compagne holographique mettant à jour le principe de frontière brouillée entre l'homme et la machine mais rien qui ne puisse égaler Blade Runner, premier du nom. Ridley Scott peut tranquillement dormir sur ses lauriers.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 120 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Ah ça c’est sûr c’est beau… C’est très beau même… Mieux encore, tous les plans sont de véritables chefs d’œuvre de composition picturale. Rien n’est à jeter. Tous sont remarquablement sophistiqués. La photographie est sublime. Et quand je dis cela, je le dis sans ironie aucune : je le pense vraiment… Seulement voilà, tout ça au service de quoi ? …Tout ça mu par quoi ? …Rah c’est là que ce film devient désespérément triste. Pour le coup, Denis Villeneuve reste Denis Villeneuve. Déjà, après son « Premier contact » j’avais dit de lui qu’il savait être un excellent cinéaste d’atmosphère mais un piètre narrateur incapable de mener une dynamique ou un propos convenablement. Eh bien là, avec ce « Blade Runner 2049 », ça se vérifie tragiquement. Ce film a un don incroyable pour fuir tout esprit de dynamique. Il pose plein d’éléments qui, séparément, sont jolis à regarder, allant même parfois jusqu’à générer du sens. Seulement voilà, mis les uns à la suite des autres, ils peinent à entrer en résonnance entre eux pour qu’enfin se dégage de tout ça une dynamique d’ensemble. Ainsi les scènes défilent-elles vite comme les pages d’un porte-folio sans rien pour venir les animer. Alors certes, on pourra picorer à droite et à gauche. Ici il y aura un beau plan d’une campagne totalement artificialisée. Là-bas il y aura une belle illustration du principe d’humain augmenté, questionnant ainsi visuellement l’emplacement de la frontière avec la machine. Et enfin, encore à un autre endroit, on pourra voir un répliquant qui se questionne sur son rapport au réel, notamment en entretenant une relation amoureuse avec un programme informatique spécialement conçu pour ça… Mais bon, picorer quelques éléments fragmentés, sur 2h40 de film, c’est quand même bien peu au fond ! L’avantage du temps long, c’est qu’il permet de développer les choses, pas simplement de les accumuler. Là, rien n’est développé. Dommage parce que ce n’était pas comme si ce n’était pas possible. Par exemple il aurait été intéressant de voir comment la relation entre K et son intelligence artificielle évolue dans le temps, pour questionner notamment son rapport au réel, son rapport au physique… Mais non, on va rester sur une lecture très superficielle de la chose, et surtout absolument pas évolutive. A part à un moment où la question du corps physique est posée, le rapport entre les deux personnages reste stable. Autre champ de possibilités : le film pose dès le départ du film la manière dont les Répliquants sont perçus par la faune humaine. Il aurait été possible de questionner du coup la frontière entre l’humain et l’artéfact en faisant évoluer cette posture. Mais non. A dire vrai la question est à peine traitée et se réduit finalement à la relation entre K et sa chef « Madame » ; relation qui n’évoluera pas significativement tout le long du film. On aurait pu aussi être en droit d’attendre que les personnages de Wallace et de Luv apportent aussi leur lot d’exploration en termes de questionnements, sensations, perceptions… Mais là encore non. Les personnages et les lieux propres à l’entreprise Wallace reviennent à plusieurs reprises, mais à chaque fois pour illustrer une même situation et un même discours, pour peu qu’on sache percevoir un discours dans les digressions aléatoires lancées par ce philosophe synthétique… En somme, on saura trouver pas mal de parcelles d’intrigues à l’état inerte dans ce film, mais jamais vraiment de fil de vie qui va permettre de mettre tout ça en branle. Alors certes, il y a bien cette histoire de spoiler: bébé de répliquant
    qui peut être perçu comme le fameux fil central de l’intrigue. Mais pour le coup, ce fil est tellement tenu que des fois on ne voit plus. Il faut quand même attendre 1h40 pour que cet arc narratif déclenche chez le personnage principal un questionnement sur sa nature d’individu ! ( spoiler: Parce que oui j’ai vérifié. Entre le moment où K découvre le coffre avec le corps et le moment où cette découverte l’amène à se questionner sur sa nature, il a fallu 1h40. Véridique. Tout le reste n’est qu’étapes superflues d’enquête, le tout prétexte à d’interminables scènes d’exposition de personnages qui n’en finissent pas.
    ) Alors après j’en entends déjà qui vont tout de suite venir à la rescousse de Denis Villeneuve sur ce point, vantant notamment ce choix courageux d’un tempo lent sur un film à gros budget. Alors certes, autant sur ce plan là ce n’est pas moi qui vais leur donner tort, autant par contre il ne faudra pas compter sur moi pour défendre cet usage là du tempo lent ! Un tempo lent a du sens quand celui-ci sert ta démarche. Là, en quoi ces 2h40 se justifient-elles ? A la fin du film, elles n’ont pas servies à grand-chose. Rien n’a bougé. Rien n’a vraiment été dit. Et surtout rien n’a été questionné. Et c’est là que, moi, j’en veux à Villeneuve. Ces 2h40 elles ne sont justifiées que par une chose : caser tous les plans qui ont été imaginés pour illustrer cet univers là. Là encore, Villeneuve pense son atmosphère seulement au termes de décors, de visuels, de musiques, et éventuellement de moments illustratifs, mais jamais en termes d’histoire humaine, de singularité de vie, de questionnements… Et je comprends pourquoi il fait ça. Il suffit de voir ses derniers films pour le comprendre. Soit Villeneuve ne sait que produire de la caricature conventionnelle en termes de personnages et d’intrigues, comme ce fut le cas dans « Prisoners » ou « Sicario », soit il se risque à produire quelque-chose de plus singulier mais dans ce cas là il s’emmêle totalement les pinceaux dans sa narration et sa cohérence, comme ce fut le cas pour son dernier « Arrival ». Là, pour ce « Blade Runner 2049 », Villeneuve a donc décidé d’opter pour la fuite du problème. Pas d’histoire, pas de problème. Moins on en dit, moins on se plante. Alors d’une certaine manière, c’est presque le choix le plus malin qu’il pouvait prendre parce qu’effectivement rien ne choque dans ce film (…à part peut-être Harrison Ford à qui l’âge n’a pas fait que des cadeaux, notamment sur son jeu d’acteur), mais d’un autre côté, le contre-coup de ce choix c'est que le film en devient aussi incroyablement creux et superficiel. En gros, à faire un bilan des trois arcs narratifs, tous ne se résument au final qu’à peau de chagrin. L’arc principal est sûrement celui qui, en fin de compte, révèle le plus à lui tout seul toutes les limites de ce film. Il suffit juste de mettre en regard l’amorce et la conclusion de cet arc pour comprendre l’ampleur de la vacuité du truc. spoiler: Au début, en trouvant le corps, on comprend qu’un répliquant a été capable de donner naissance à un bébé, lequel menace l’équilibre de ce monde. A la fin, bah on a juste trouvé le bébé et… c’est tout. Certes, au passage, un groupe de répliquants en a profité pour rappeler à quel point cela aller changer le monde (au cas où si on avait dormi lors de la première heure et qu’on avait pas saisi la seule information – d’ailleurs vague – de cet arc narratif.), mais en somme, il s’est passé quoi dans cet arc ? Bah rien… « Alors si, me diront certains, à un moment K s’est questionné sur sa nature de répliquant / humain quand il s’est dit que cela pouvait être lui le fameux bébé. » Oui c’est vrai… Au bout d’une heure et quarante minutes, je le rappelle. Et puis pour quelles conséquences franchement ? A part lui faire pousser un cri de rage puis lui faire perdre une partie de Kamoulox, qu’est-ce que ça change à son comportement ? Rien.
    Même chose pour l’arc Wallace / Luv. spoiler: Au départ on nous dit : « Luv a un prénom, c’est qu’elle doit être particulière. » Or que découvre-t-on à la fin ? Bah rien. En fait on ne sait pas ce qui fait d’elle un répliquant particulier. D’ailleurs, dans son comportement, elle n’a rien de particulier. Ou plutôt si, en gros on nous montre que sa particularité c’est de se sentir particulière justement parce qu’on lui avait fait comprendre qu’elle l’était. Alors je ne redis pas : c’est intéressant (et je dis ça sans ironie aucune), mais encore une fois : 2h40 pour juste aboutir à ça et rien de plus ?
    En fin de compte, l’arc narratif le plus intéressant était peut-être celui qui liait K à Joi. C’est peut-être même d’ailleurs le seul arc qui parvient vraiment à se singulariser du « Blade Runner » original, puisque là se pose la question d’un amour « immatériel » pour l’autre. Du coup, quel blase de constater en fin de compte que non seulement Villeneuve traite clairement cet arc en périphérie de l’intrigue, mais qu’en plus il se limite à un simple ersatz de « Her. » Pour le coup, quiconque a déjà vu le film de Spike Jonze ne peut que pleurer de misère en voyant à quel point ce traitement de la question est ici pauvre et totalement superficiel. Et qu’au final ce soient ces mots là, « pauvre » et « superficiel » qui me viennent le plus régulièrement à l’esprit pour parler de ce « Blade Runner 2049 » moi je trouve ça plus que blasant ; je trouve ça désespérant. Et c’est d’autant plus triste qu’au milieu de toute cette mélasse sans âme, on peut parfois tomber sur quelques micro-moments qui sont de véritables bijoux de forme et de fond. Moi je pense notamment à trois scènes : spoiler: la première étant la naissance d’un répliquant sorti d’un emballage sous-vide – très signifiante et esthétiquement sublime (dommage pour le coup que le propos qui suive soit un enchainement de banalités sans véritable finalité discursive…) ; la seconde est cette errance du personnage de K au milieu de statues féminines géantes des ruines de Las Vegas, comme autant de vestiges d’une période de jouissance mais aussi d’excès ; la troisième enfin est cette bagarre dans ce cabaret animé parfois d’hologrammes d’icônes pop révolues apparaissant succinctement comme autant de fantômes d’une humanité déchue. Trois scènes, trois claques. Vraiment…
    Mais bon, loin de me réconforter, le fait de savoir que quelques perles soient noyées au milieu de cet univers minéral sans âme, moi ça renforce davantage mon désarroi que ça ne l’atténue. Ralalah… Mais quelle tragédie que cette période mes amis ! Aujourd’hui, le grand spectacle doit donc se réduire soit à un déluge numérisé qui raconte n’importe quoi, soit à des claques d’esthètes comme celle-ci mais qui au final ne racontent rien. Le cinéma à grand spectacle est donc à ce point privé de pensée, de regard, de propos, de discours ?… Ah mais c’est triste. Blasant. Pire, c’est quand même très inquiétant… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    HawkMan
    HawkMan

    145 abonnés 1 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2018
    Avec Christopher Nolan, Denis Villeneuve est ma nouvelle idole comme réalisateur. Le film nous montre la traque de Replicant ancienne génération par un Blade Runner (Ryan Gosling), Replicant également, mais nouvelle génération (plus obéissant) 30 ans après le 1er film. LA force de ce film est lié au talent de la mise en scène qui respecte et s'inspire énormément du 1er film. Je ne compte pas les détails liés au premier film. Tout est parfait dans le film qui alterne moment fort, moment calme le tout dans une ambiance musicale digne de Vangelis. Les fans retrouveront avec joie Harrison Ford et en apprendront beaucoup sur lui et sur les Replicants. Les acteurs sont parfaits (toujours un bonheur de voir les compositions de Jared Leto).
    Bref : si vous avez aimé le 1er film : foncez car nous serez émerveillé, si vous n'avez pas aimé le 1er film : passez votre chemin car c'est du même niveau.
    bernard C.
    bernard C.

    11 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2017
    De jolies décors, de belles images , de bons acteurs, un scénario englobant quelques idées novatrices , mais que c'est long, trop long, limite soporifique. Il y a bien quelques scènes d'action qui donnent l'espoir d'un changement de rythme mais elles sont rares et la monotonie reprend le dessus . Reste une certaine poésie à laquelle je n'ai pas particulièrement été sensible. En conclusion, un film où l'on s'ennuie.....
    NewBoorn
    NewBoorn

    53 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2017
    C'est bien simple, imaginez vous enfant devant votre sapin de Noel à contempler ce cadeau, si beau, si bien emballé, si bien présenté. Maintenant, vous l'ouvrez, espérant découvrir à l'intérieur l'égal de ce qui l'est à l'extérieur, quelque chose d'unique. Et là, patatra, c'est tout ce qu'il y a de plus banal, et vous sentez en vous l'impression d'avoir été trompé. C'est à peu prés ce que j'ai ressenti devant le nouveau Blade Runner de l'excellent Denis Villeneuve. Le visuel, l'avancé numérique et le monde SF représenté est tout à fait sidérant... Un des meilleurs de toute l'histoire à ce niveau là, incroyable,rien à redire. Mais là où le bat blesse, c'est pour ce qui est du scénario, ULTRA MEGA décevant... Sans spoiler, on reprend les mêmes et on recommence en copiant intégralement ce qui a déjà été fait 1000 fois auparavant dans ce genre de film. La frustration est extrême car on aurait pu détenir là une pépite énormissime s'il y avait eu le combiné, car même la lenteur et le trip métaphysique était ici utilisé à très bon escient. RAGE
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    785 abonnés 368 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2018
    Blade Runner 2049 est une sorte de petit miracle.

    Sans doute une des meilleures suites de l'Histoire, Blade Runner 2049 est à l'image de son prédecesseur un chef-d'oeuvre imparfait.

    Quel plaisir de voir que toute la promo du film a été mensongère, ici on a l'essence même de Blade Runner : une vraie immersion dans un univers cyberpunk dystopique, où dans cette agonie de l'humanité, arrive à naître un semblant de vie et d'espoir.
    Cette substantifique moelle est donc partagée, et aù-delà de ça, Blade Runner 2049 a réellement son identité propre.
    Même si on passe quelques temps dans le Los Angeles de 2049 (faisant penser au premier film évidemment, où la publicité, les services sexuels, le traffic de toute sorte et les influences asiatiques affluent de toute part dans les rues sombres), désormais en proie à la montée des eaux et des tempêtes de neige, une majeur partie du récit nous montre l'extérieur : de la décharge qu'est devenue San Diego à un Las Vegas radioactif sorti tout droit de l'esprit de Fritz Lang, en passant par des bidonvilles, le monde de 2049 est désolé, presque dénué de vie.

    Autre point commun avec son illustre aîné : le rythme. La lenteur et l'aspect contemplatif est une composante essentielle de l'univers Blade Runner, et ce 2e film va encore plus loin (ce qui pourra en déconcerter certains).

    On suit l'agent K (Ryan Gosling, tout simplement formidable) qui découvre une affaire vienne de 30 ans, capable de considérablement changer le monde.
    Même si finalement l'histoire n'est pas forcément incroyable (celle du film de 1982 ne l'était pas non plus), c'est la manière de la raconter qui est importante, et cette enquête intrigue dès le début, avant de révéler toute son étendue ainsi que sa signification, jusqu'à une conclusion absolument parfaite (qui je l'avoue, m'a laissé échappé une larme ou deux). Le traitement des Réplicants (et tout le discours que cela implique, à savoir la vie dans la machine et l'humanité) est abouti et complémentaire du 1er film.

    Le casting est excellent, mention spéciale à Ana de Armas (son meilleur rôle et sa meilleure performance jusqu'à présent, conférant au long-métrage une émotion singulière et forte), Carla Juri (un des personnages que l'on voit le moins dans le film, mais qui est véritablement une pépite en terme d'écriture, d'interprétation et d'intégration à l'histoire) et Sylvia Hoeks (la vraie antagoniste du film, qui vole la vedette dans chacune des scènes où Luv apparaît, juste excellente). Robin Wright, Mackenzie Davis, Bautista...personne n'est en reste si ce n'est peut-être Jared Leto en Niander Wallace, un personnage Ozymandias-like très bien interprété mais finalement assez anecdotique à l'histoire et sans réel arc narratif.

    Harrison Ford livre une de ses performances les plus touchantes, et même si le personnage de Deckard est ici seulement pour faire le lien avec le passé, son utilisation arrive à apporter une dimension tragique et émotionnelle surprenante.

    Vangelis a composé pour Blade Runner une des meilleures OST de l'histoire du Cinéma, la relève par Hans Zimmer était donc attendue. Le sound design du film est prodigieux (plus important que la musique à proprement parler), à base de sons au synthétiseur et de basse jubilatoire, cependant le résultat n'est peut-être pas aussi marquant (c'était attendu). 3-4 thèmes (directement issus de l'héritage de Vangelis) font quand même vraiment leur effet, provoquant d'importants orgasmes auditifs.

    Parlons pour finir de l'aspect le plus réussi du film : son visuel. Techniquement et visuellement, Blade Runner 2049 est ce qui fait se fait de mieux actuellement. Roger Deakins livre ici une prouesse absolument incroyable, chaque plan est à se décoller la rétine, une vraie oeuvre d'art, nous rappelant tout le génie de ce directeur de la photographie qu'on ne présente plus.

    Même si on pourrait parfois vouloir d'une mise en scène plus virtuose, Denis Villeneuve livre là encore une réalisation millimétrée et maîtrisée, où chaque plan est parfaitement étudier et là pour durer, plutôt qu'allié à un montage frénétique.

    Pour conclure, Blade Runner 2049 est la digne suite du monument de Ridley Scott, qui certes aurait quelques détails perfectibles (à l'image de son aîné), mais qui à côté propose quelque chose qu'on avait pas eu au cinéma depuis plus de 30 ans : une poésie cyberpunk qui embarque le spectateur vers un autre monde, aux dimensions philosophiques et lyriques sans précédant, se concluant par un final aussi marquant que "des larmes dans la pluie".

    5/5
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    158 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2017
    Blade Runner 2049 revient de loin . Faire après plus de trente ans la suite d’un mythe de la science-fiction, fallait avoir le cran , même pour quelqu'un s'appelant Denis Villeneuve . Je suis énormément fan du premier Blade Runner et je dois dire que je redoutais fortement une suite décevante passant complètement à côté de son sujet en nous proposant une sorte de remake non assumé comme beaucoup de production aime à faire en ce moment . Et à cela je dis avec joie : ""Bon sang que je suis content de mettre planté !"" Une oeuvre un minimum novatrice qui avec du vieux arrive à proposer du neuf et ceux s'en ressortir des cartes déjà utilisé auparavant . Toutefois malgré le fait que se soit un très bon film on est selon moi loin du chef d'oeuvre car pas mal d'élément négatif vienne nuire à toute cette beauté visuelle et narrative . Mais vu que je reste en grande majorité satisfait de ce long métrage je commencerais donc par ses points positifs .

    Tout d'abord il faut reconnaître qu'on à affaire à une magnifique épopée cyberpunk, qui possède une représentation graphique inspirée et digne d'une grande peinture . La photographie est juste wouah ! En effet le travail des plan autour des divers environnements et autre décors sont juste bluffant d'imagination et de créativité . C'est juste incroyable , on est littéralement plongée dans un univers à part qui ne se montre pas avare en création et qui tient à nous offrir un monde qui fais vrai et auquel on croit à fond .Il est clair que Villeneuve c'est investis à fond et qu'il a tenu à offrir sa vision de l'oeuvre de Scott en proposant un prolongement nouveau des vastes décors du premier opus tout en réussissant à prolonger l'esthétique de l’original en l'influant de nouveauté ; et pour ce faire il a su magnifiquement s'entourer . Ce Blade Runner 2049 est la représentation parfaite de la confluence d'un grand nombre d'artistes qui se sont réunis pour raconter avant tout une histoire fantastique prodigieuse et non de remplir un cahier des charges bourré de séquence fan service débile . Une suite à un vieux film culte qui ne se contente pas que d’offrir de simples clins d’œils , mais bien une véritable proposition , et bien il en aura fallut du temps pour que quelqu'un comprenne une chose pourtant si simple , Star-Wars devrait en prendre exemple comme beaucoup d'autre .

    Le scénario est subtilement écrit et véritablement absorbant , dramatique et occupant .La construction de celui-ci se tient du début à la fin et il à le mérite de ne pas tomber dans une réplique du premier film dans ses thématiques . Au contraire il n' y a pas vraiment de comparaison à tenir , si dans l'épisode d'avant le symbolisme du long métrage tient sur la représentation du droit de vivre et de ce qu'ai être un humain , 2049 entreprend le dépassement de sa propre condition et se limite pas qu'à un constat taciturne mais à une évolution chez les réplicants . Une évocation de Scott autrefois s'en transition , honnête et cru s'en la moindre chance de survie , ou le monde n'est qu'une chimère fasse à une vision de Villeneuve d'espérance ou la condamnation n'est pas forcément la seule issu et ou le mensonge fais force de loi . Le rythme est clairement lent , bien plus lent que l'oeuvre originale et pourtant pas une fois je me suis ennuyé , au contraire j'ai même trouvé le film court en dépit de sa longue durée . De part les messages passé et les compréhension en fond de texture il faut reconnaitre que certain instant d'écriture sont comme touché par la candeur et la finesse , comme une essence de déité .

    A retenir certains acteurs incroyablement bon à commencer par Ryan Gosling dont je ne suis pas focément un illustre fan mais que je reconnais s'en mal comme étant un grand acteur et içi il est cairement très bon sous les traits de l'agent K , il ma fais frémir . J'adore la relation qu'il entretien avec Joi incarnée par Ana de Armas , il font un très beau couple qui raconte une belle histoire . Il y a cependant une chose avec laquelle je ne suis pas d'accord , c'est sur le fait que Gosling récupère le flambeau de Déckard et représente la transition entre les deux . Je n'en dirais pas plus pour ne pas spoiler mais quand on a vu le film en entier et ce qui s'y passe on ne peux pas parler de transmission de flambeau car Déckard et Gosling n'ont strictement rien à voir , autant dans leur cause que leur vision . Déckard est de retour et c'est heureusement toujours Harrison Ford qui s'y colle et avec brio , néanmoins je l'ai aperçu trop secondaire et finalement peu utile .Ensuite bien qu'il soit hautement critiqué j'ai trouvé Jared Letto très bon et relativement crédible , par contre je reconnais s'en mal qu'on à déjà vu ce genre de rôle un paquet de fois et dans une oeuvre sortis il y a peu de temps avant 2049 et comme par hasard de Ridley Scott je parle bien entendu de David dans Alien Covenant .

    A présent les défauts . Premièrement je n'ai absolument pas aimé la conclusion finale , qui se fais sur un simple duel alors qu'on nous vends tout du long une guerre qui changera l'ordre établis et qui révèleras au monde entier une certaine chose autour des Réplicants . Sur le moment j'étais à fond , je me disais : "" ouai la sa va être énorme et surtout sa va être en raisonnance avec tout ce qui c'est passé dans le premier épisode et tout du long de cette oeuvre !"" Un jolie plat de viande qu'on nous fais longuement salivé en nous en parlant tout du long et qui finalement n'est absolument pas montrer , même totalement oublié pour résoudre cela sur un simple duel . C'est réellement de très mauvais goût et clairement trop trop simple . Tout le long le réalisateur nous démontre son implication et la construction adulte , compliqué et pro dont il fais preuve pour en définitive prendre la carte de la facilité sur les dernières minutes et nous conclure l'histoire sur un simple règlement de compte qui ne conclus absolument rien du tout et qui n'apporte décisivement aucune réponse à toute les parenthèses ouverte .

    A mon sens on ne peut pas nous promettre tout du long une chose pour en fin de compte nous en privée . Sur ce point j'ai vraiment trouvé ce partis pris mauvais , voir incompréhensible . Le cas Letto pas réglée , la partis Déckard et sa cause pas achevé , les Blade Runner oublié et l'affaire réplicant encore moins conclus .Tout compte fait , bien que je trouve le long métrage très bon , à cause de toute ses questions non élucidé et des paramètres de première importance la aussi occulté je me demande si ce film est absolument nécessaire , genre on ne peut pas s'en passer car il apporte énormément de chose , et bien sur ce point j'en suis pas sur du tout , je pense qu'on peux même s'en passer car il n'apporte que quelques brides certes intéressante mais loin d'être de première importance à cause des promesses non tenu . Je ne demandais pas à ce que l'on parte dans la démesure mais au moins qu'on nous rushe pas des éléments phare pourtant établis par Villeneuve lui même , d'ou mon incompréhension . On nous inflige toutes les conséquences qu’un agissement (je spoile pas ^^) pourrait avoir sans pour autant que les répercussions soit démontré . WTF !?

    Un autre gros problème selon moi vient de son méchant(e) principaux je parle de la réplicante jouée par Sylvia Hoeks qui est est très très très loin de valoir l'authenticité , la singularité et la paroxysme du Réplicant Roy Batty incarnée par un Rutger Hauer foutrement possédée , qui est même perçu comme étant finalement pas le méchant de l'histoire au contraire de Déckard . Roy Batty est doté d'une souffrance touchante et d'une frénésie de vivre extrême . Une performance incroyable dont il est impossible d'oublier tant il est en transe et passionné . A travers son jeu l'on voit finalement un être capable d'émotion tout ce qu'il y a de plus vrai et de maladif . Un ouragan d'émotion , qui donne lieu à un acharnement d'un androide voulant dépasser sa propre condition afin d'aimer , de goutter , de vivre . Il transpire l'authenticité et crie haut et fort qu'il veut simplement VIVRE ! Il le démontre dans la séquence finale qui est juste incroyable , encore aujourd'hui !!! Le voir courir pratiquement nu dans tout les sens et le voir hurler de toute ses forces , cette tristesse qui l'habite en fond l'un des méchants les plus touchant qui soit et l'une des scènes les plus émouvante qui ma été donné de voir avec des discours pénétrant et un Déckard troublé lorsqu'il s'aperçoit de l'âme si pure qui habite ce Réplicant .

    Et que nous propose t'on dans Blade Runner 2049 , un grimpion arriviste empreins de création divine qui ne se sent plus parler et surtout une méchante Réplicante qui n'est motivé que par le fait de vouloir obéir à son créateur et de surtout rester la plus parfaite à ses yeux en restant la meilleure . Sa sonne vraiment très très creux pour le coup . Certes on peut dire que je ne suis peut être pas assez objectif car je trouve ce défaut en comparaison du premier , mais bon sang à quoi sa sert alors de faire une suite si on ne peut pas la comparais avec l'oeuvre originale . Que se soit dans Blade Runner de Ridley Scott ou à la toute base dans le roman d'origine , le segment premier de l'histoire n'est pas de livrer un univers de science fiction mais bien un axe centré sur la relativité de la liberté et de la vie à travers les espérances et les illusions des rêves des non humains . Le titre du livre en est lui même une preuve "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques" . Cette partie est très importante dans la première version alors que dans la vision de Villeneuve on quitte les rêves pour le réalisme .

    Ici le rêve n'est qu'un leurre , alors qu'à la base elle est le centre premier de la véracité de ce qu'est un Réplicant . Avec Blade Runner 2049 on brise cette relativité longuement établis et on claque à la figure un aspect sinistre et élémentaire mettant un terme à l'espérance et à l'évolution . Du moins c'est ainsi que sont perçu les choses à travers les yeux de Gosling .Voilà en gros les mauvais point que je reproche et qui font que l'on es clairement très loin de dépasser le long métrage initial qui lui à apposé une véritable révolution qui n'est qu'effleuré certes avec beauté de la part du cinéaste Villeneuve mais qui reste bien moins créatif narrativement . Malgré tout ces reproches le film est loin d'être mauvais , car il ne se contente pas d'être qu'un remake et s'essaye à quelque chose de plus concret . Une oeuvre graphiquement parfaite au potentiel énorme qui malheureusement nous agites une carotte pour mieux nous la retiré même si c'est fait avec beauté je trouve cela dérangeant . Quand on voit tout ces nombreux points laissé en oublie je ne peux que m'imaginer qu'une éventuelle suite pourrait être prévue , je ne vois que cela de logique pour justifier une telle erreur de son réalisateur .

    CONCLUSION :

    Blade Runner 2049 bien que moins bon et moins inventif que Blade Runner premier du nom ce révèle être un très bon film de science fiction visuellement parfait et techniquement subliminal . L'on retrouve un scénario crédible qui s'allie subtilement au passé de Déckard et qui vient nous faire découvrir un peu plus en profondeur cet univers cyberpunk . Même si l'aspect , la texture et le fond sont dans sa totalité plus que correct , il manque cette profondeur accru du premier film qui à marqué nos esprit si bien qu'encore aujourd'hui il est adulé et sert encore de multiple référence . Je défendrais toute fois ce film en lui accordant s'en mal une identité superbe qui aurait pu se transformer en oeuvre phare et culte si il serais aller au bout des choses et aurait crée un véritable antagoniste et non un simple laqué .Bravo à Villeneuve qui n'a certes pas fais son meilleur film avec cette production mais qui à réussi le pari fou de faire une suite à l'un des films les plus iconiques de tout les temps , rien que pour cela je tire mon chapeau et je dit respect . 4/5 !

    TRES BIEN !!!
    Martin P.
    Martin P.

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Ultra cohérent avec le premier opus avec une touche de modernité.
    Le scénario est en béton, la musique pleine de basse pour donner de la gravité à l’ensemble et la photo de Villeneuve est superbe. Gosling rentre sans problème dans la peau du Blade Runner et porte ces presque 3 heures avec brio.
    Globalement ce Blade Runner est le digne héritier du chef d’œuvre de Ridley Scott sorti 35 ans plus tôt. Quel kiff !
    stanley.k 2
    stanley.k 2

    15 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Villeneuve fait du Villeneuve à savoir une mise en scène spectaculaire (parfois harassante) et pèche encore dans le scénario et des dialogues vraiment faiblard pour envelopper le tout dans une non réflexion sur l'intelligence artificielle.
    Il faut parler deux secondes du rôle de Harrison Ford qui a l'air lui même surpris du retour de son personnage et qui nous gratifie un numéro d'acting plus que douteux (scène dans la voiture plutôt risible).
    Amis Producteurs s'il vous plait payer un scénariste digne de ce nom à l’amie Villeneuve....Savoir filmer est une chose raconter une bonne histoire une autre...A bon entendeur
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    40 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Voilà un film que j'attendais depuis longtemps, mais pas pour les raisons qu'on imagine. En effet, le premier film était pour moi une belle expérience visuelle qui se classifie comme l'une des meilleures références cinématographiques qui puissent exister. Cependant, je n'ai pas grandi avec et je n'en suis pas fan comme tout le monde. Le simple fait que Denis Villeneuve soit aux commandes avec carte blanche de la part de Ridley Scott m'a vendu du rêve. J'ai donc récolté les fruits de ce Blade Runner 2049 de la façon que je voulais, et ça m'a touché. Il y en a vraiment beaucoup à dire, que ce soit la réalisation, l'écriture, les dialogues, la photographie, la composition, la mise en scène et le jeu des acteurs, j'ai vraiment énormément de mal à reprocher quelque chose à ce film. J'aurais tendance à juger sa longueur qui pour moi s"est appréciée comme un bouquin extrêmement riche, avec énormément d'informations à encaisser. Je ne peux donc que recommander ce film aux amateurs du genre. Villeneuve forme selon moi de la vraie expérimentation cinématographique à sa manière, celle que j'aime. J'en tire donc mon chapeau.
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