Dans la scène d'enterrement du film apparaît ni plus ni moins que Claire Denis, célèbre réalisatrice de 35 Rhums et White Material entre autres. Ce clin d'œil a été possible du fait de la maison de production, Why Not Productions, commune à la réalisatrice et à Bruno Podalydès.
Le film est l'occasion de retrouvailles entre le réalisateur Bruno Podalydès et quelques-uns de ses acteurs fétiches, tels que Isabelle Candelier, Michel Vuillermoz et Jean-Noël Brouté, présents depuis ses débuts. Il collabore également de nouveau avec Samir Guesmi et Pierre Arditi après Bancs publics (Versailles rive droite) en 2008.
Décidément, les frères Bruno et Denis Podalydès sont inséparables ! Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé est leur huitième collaboration, et leur quatrième en tant que scénaristes, depuis Versailles rive gauche en 1992. Ils ont notamment officié ensemble sur Liberté-Oléron (2001) et Le Mystère de la chambre jaune (2003).
Adieu Berthe ou l'enterrement de mémé marque la septième venue de Bruno Podalydès à Cannes. Il s'y était déjà rendu en tant qu'interprète, pour des films tels que La Chambre des officiers en 2001 ou Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) en 1996, mais également comme réalisateur, notamment pour sa première fois en 1992, où il présentait Versailles rive gauche en Section parallèle. Il y est revenu une dernière fois en 2006 pour présenter le film choral Paris, je t'aime, pour lequel il réalisa un segment.
Le fameux "Adieu Berthe" du titre est une allusion à une expression populaire, qui signifiait que tout était alors perdu. Par exemple : "Heureusement que j'avais ma ceinture lors de l'accident, sinon, adieu Berthe !". Cette expression est néanmoins erronée, et semble être une dérivation du terme "adieu botte", qui signifierait en patois la mise à terme d'une discussion de manière brutale.