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    Rendez-vous à Kiruna
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    2,7
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    51 critiques spectateurs

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    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 février 2013
    L’envie vous démange de réaliser un road movie ? C’est très simple, suivez ces conseils.

    Pour commencer, choisissez deux personnages aussi différents que possible. Par exemple, le patron très friqué d’un gros cabinet d’architectes, et un étudiant désargenté ayant abandonné ses études, l’un quinquagénaire (au minimum), l’autre ayant une génération de moins. S’ils sont de nationalités différentes, ce sera l’idéal, mais attention, l’un devra parler la langue de l’autre, sinon ce sera l’impasse. Bien entendu, ils ne devront pas aimer les mêmes musiques : le « vieux » écoutera du classique, et le jeune, du rap ou de la pop. Arrangez-vous pour les faire se rencontrer sur une route, le plus jeune faisant du stop quand l’autre aura un rendez-vous urgent à des centaines de kilomètres de chez lui – et si c’est à l’étranger, tant mieux, on verra du pays. Le voyage devra durer plusieurs jours, et ils seront obligés, au moins une fois, de partager la même chambre (les hôtels sont toujours complets, comme on sait). Pour faire durer, et s’ils doivent se séparer, débrouillez-vous pour inventer des occasions de les faire se rencontrer de nouveau un peu après leur première séparation : il faut tenir une heure et demie !

    Impératif, l’un des deux doit avoir un secret, mais attendez la dernière demi-heure pour le révéler. Pas de gaspillage. Et faites en sorte que ce secret ait un rapport, même un peu lâche, avec la relation épisodique de vos deux personnages ; par exemple, l’aîné a perdu un fils, et il retrouve en l’autre une sorte de fils de substitution, d’autant mieux si ce dernier n’a plus de famille, ou une famille qui ne peut plus le voir.

    N’oubliez pas les incidents : prévoyez-en plusieurs qui doivent affecter l’un ou l’autre des personnages, voire les deux. Il est important qu’une menace quelconque pèse sur eux, mais tout aussi important que les choses s’arrangent, pas trop avant la fin du film. Par exemple, l’un ou l’autre a commis une mauvaise action, et quelqu’un les recherche. N’oubliez pas le truc de Victor Hugo avec son Javert passant vingt-et-un ans de sa vie à courir après Jean Valjean, qui, tous comptes faits, n’avait au départ que volé une miche de pain (il n’était nullement accusé d’avoir dérobé deux chandeliers précieux à un évêque) !

    Ne vous inquiétez pas si certaines de vos scènes sont téléphonées, c’est-à-dire archiprévisibles. Par exemple, si un personnage entre dans un bar la nuit et qu’une fille l’aborde, peu importe si les spectateurs devinent que le petit ami en titre de la fille va venir s’en mêler et tabasser votre héros : ils ont vu ça cent fois, les spectateurs, mais la scène plaît toujours. De même, si un jeune sans autre famille que son grand-père, pas vu depuis des années, vient le voir et lui demande s’il peut rester, faites en sorte que le grand-père refuse, car le jeune homme DOIT reprendre la route pour continuer le road movie ! S’il « se pose », comme disent les gens bien-pensants, le film s’arrête, et il faut éviter.

    Bien, je pense que ces conseils vont seront utiles. Et, en cas de panne d’inspiration, comme c’est évidemment le cas de la réalisatrice du film dont je fais ici l’éloge et qui n’en est qu’à son deuxième long métrage, pas de panique : elle a tout simplement repris les deux acteurs et le même cadre que dans son premier film. Après tout, c’est dans les vieilles marmites qu’on fait la meilleure soupe. Surtout si on suit la recette qui figure ci-dessus !
    Aspro
    Aspro

    14 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2013
    Bon c'est du Darroussin , on aime on aime pas , moi j'aime assez donc ça passe , en passant belle promo pour BMW on voit qu'elle !!
    Hallyne de Cinéglobe
    Hallyne de Cinéglobe

    24 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2013
    Un jeu de Jean-Pierre Darroussin très austère, auquel s'ajoute un rythme très étiré. Ce road-movie à travers la Suède peine à exploiter son réel intérêt. La thématique de la paternité ou de l'abandon est intéressante, mais le développement est ici extrêmement minimal. Anna Novion ne pousse ni la réflexion ni l'émotion explicitement, avec une mise en scène très sobre, très authentique et donc un peu ennuyeuse. La réalisation reste donc brute de décoffrage.

    Si la relation entre Ernest et Magnus, deux personnages que tout oppose, se construit d'une manière très bancale, n'arrivant pas vraiment à combler les trous du scénario, j'ai davantage apprécié la conclusion plus ouverte sur "cette parenthèse" que s'offre le personnage principal, sans jugement moral.

    Un rendez-vous qui manque globalement de caractère, malgré un ton dramatique plutôt bien mené.
    fasskinder
    fasskinder

    30 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    c'est rare de voir un film si fade, prévisible, déjà-vu et parfois même caricatural.... Darroussin en mode automatique n'est pas dirigé, il n'y a aucune forme de mise en scène, du format télé avec un personnage qui passe son temps au téléphone (c'est censé être drôle ?) bof bof
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Rendez vous à Kiruna est un road movie agréable , servi par un Darroussin fidèle à lui même. Le film est émouvant , très bien écrit , aucune situation n'est inutile et sert le propos du film.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    119 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2013
    Rendez-vous à Kiruna est un drame d'un père qui doit reconnaître le corps de son fils qu'il n'a pas connu. Une route intéressante où cet homme va peu à peu comprendre des choses sur lui et sur la vie. Jean-Pierre Darroussin est émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 août 2013
    On prend les mêmes et on recommence ! En effet, après le sympathique "Les Grandes personnes", Anne Novion récidive avec les mêmes acteurs dans "Rendez-vous à Kiruna".
    Dans leur globalité ces 2 films sont assez proches l'un de l'autre. On se laisse aisément bercer par une histoire, sans prétention, avec un Jean-Pierre Darroussin toujours aussi touchant.
    Dans "Rendez-vous à Kiruna", le road trip proposé s'assimile à une longue route vers une prise de conscience personnelle, une prise de conscience qui n'aurait pas été possible sans l'apport du jeune compagnon de route justement interprété par Anastasios Soulis.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2013
    Si on n'aime pas Jean-Pierre Darroussin il vaut mieux s'abstenir de voir ce film car il y figure dans chaque plan. Au début il est un grincheux d'un égoïsme absolu, en résumé un Jean-Pierre Bacri bis. Puis il s'ouvre un peu et à partir de là le film devient intéressant avec quelques notes d'humour. Le propos du film est la paternité involontaire, avec ses conséquences. C' est un sujet largement digne d'intérêt, peu traité et intemporel.... Le seul défaut que je trouve au scénario est d'avoir fait un parallélisme total entre le personnage d'Ernest et celui de Magnus. Le film aurait gagné en subtilité si le jeune homme avait lui-même des parents aimants. Tous les acteurs "secondaires" sont excellents qu'il s'agisse du jeune homme, du grand-père, du policier ou du biker. Si on aime les films d'action c'est à éviter mais si on aime les jolis films pas idiots, ne pas hésiter.
    mister
    mister

    19 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    J'ai détesté car pour respecter un format de 1h30, la réalisatrice n'hésite pas à rallonger des plans à l'extrème de voiture qui se gare, du gars qui regarde dans le vide pendant 3 minutes, qui traverse un corridor de morge pendant 2 minutes, qui longe un trottoir pendant 2 minutes et demi, qui écoute son autoradio pendant 4 minutes. Le vide scénaristique est abyssal. L'histoire est abbérante, les situations artificielles, le fond sans intérêt. Le seul plaisir est de regarder le jeu de Jean Pierre Darroussin qui est le principal interet du film (sauf les 20 dernieres minutes debiles). Quand un film n'a pas d'argent, on compense par les idées, les dialogues et l'inventivité, tous absents.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Ouais, pas mal, sans plus! Des rues vides, tristes, des maisons sombres, austères, des gens qui semblent écouter le mouvement des aiguilles de l'horloge, des routes désespérantes, comme si on allait nulle part...... La Suède, filmée comme çà ,donne envie de se pendre !!! Jean-Pierre Darroussin accumule les bévues et nanars en tous genres !! Pourtant c'est un bon acteur, mais il faut croire qu'en France, plus personne n'a de vrai beau rôle à offrir.....!
    C'est une jolie histoire, mais sans vrai rebondissement, çà se regarde sans être vraiment passionné par le sort de ce petit monde tranquille qui vaque sans nervosité....! spoiler: Pourtant le sujet est dramatique, et peut-être que les seuls moments d"humanité" de ce film sont la rencontre avec le père adoptif et le coup de téléphone après la vue du corps du fils!!


    C'est sympa, parce que c'est un road-movie, on se balade dans ce film comme on regarde par la vitre lorsqu'on voyage en train....!
    Chose incroyable, BMW a inventé la voiture auto-nettoyante !!! Si, si.... J ' vous jure !!!! Même après 600 km elle brille comme un sou neuf.... C'est beau le progrès.....!

    A regarder en passant..... Et puis s'en va.....
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Rien de vraiment marquant dans ce film ssin y fait du Darroussin...
    Incertitudes
    Incertitudes

    210 abonnés 2 321 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Anne Novion est la femme de Jean-Pierre Darroussin et elle embarque son mari dans un road-movie qui le conduira jusqu'aux paysages grisâtres de la Suède. Au départ, cet architecte est plutôt désagréable. Il ne fait confiance à personne, ne délègue pas, ne parle que de lui, considère tous les autres comme des moins que rien. En particulier ses collaborateurs. Ce n'est pas de l’exigence qu'il aurait vis à vis d'eux. On le voit avec ce fils qu'il n'a jamais connu et qu'il n'a jamais voulu connaître. Les autres ne l'intéressent pas. Il n'y a que son travail qui l'intéresse. Découvrir un autre pays, si éloigné du nôtre, fera office de révélateur. Il se rendra compte qu'il y en a d'autres qui souffrent du silence, des absences, des mensonges et il en tirera une leçon pleine d'amertume : au fond, c'est trop tard maintenant. Il ne reste plus que les regrets. Le regret d'avoir été trop égoïste, de ne jamais avoir voulu d'enfants, de ne jamais avoir pris du temps pour soi et pour les autres. Même manger un sandwich au bord de la route est une expérience pour lui. Une expérience qu'il apprécie en plus. C'est ça le pire. Tout l'enjeu sera de savoir s'il pourra en tenir compte pour l'avenir et progresser à son âge. Lâcher un peu la grappe à ses employés, s'occuper de sa compagne qui n'attend que ça. Ce rendez-vous à Kiruna aura été triste mais il se sera révélé riche d’enseignements et la voie à tracer est limpide.
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    4 ans après "Les grandes personnes", un premier long métrage très prometteur, la réalisatrice franco-suédoise Anna Novion reprend une grande partie de la distribution pour un road-movie qui confirme toutes ses qualités. Il nous permet d'assister à la lente transformation d'Ernest Toussaint (Darroussin), un architecte 99 % boulot, bourru, voire désagréable, à l'horizon étriqué en ... être humain. C'est finement réalisé, parfois très drôle et les paysages de la Laponie suédoise sont d'une grande beauté. Une belle confirmation pour un talent certain. Voir critique complète sur www.critique-film.fr
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    93 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Le nouveau film de Anna Novion (réalisatrice il y a quatre ans des Grandes Personnes) mérite qu'on s'y attarde, même s'il peine à se mettre en route - le comble pour un road-movie - avant de trouver dans la dernière demi-heure sa vitesse de croisière. Le comédien Jean-Pierre Darroussin, compagnon à la ville de la réalisatrice, offre un jeu artificiel, appuyé et donc peu crédible quand il s'agit d'interpréter Ernest, un architecte talentueux, désagréable et condescendant à l'égard des autres, son équipe à l'agence comme sa maitresse. De la même manière, alors qu'il part en Suède au volant de sa confortable voiture, la rencontre avec le jeune Magnus, qui rejoint son pays natal, a quelque chose de très fabriqué, encore alourdi par des détours scénaristiques. C'est à partir de la scène de la visite au grand-père de Magnus qu'enfin le film trouve le ton juste et grave, sans pathos et avec retenue pour mettre en scène les blessures secrètes et les douleurs du duo de voyageurs. Au fur et à mesure qu'ils rejoignent le nord en quittant les axes autoroutiers, le paysage devient plus désertique, sorte de lande pelée engourdie par le froid et balayée par les vents. Le choix de l'épure et de la rareté des dialogues, explicable également par les barrières linguistiques, s'harmonise ainsi parfaitement avec l'arrière-plan. La prise de conscience de ses erreurs de comportement et des regrets qui ne manquent pas de les suivre s'accompagne chez le personnage d'Ernest de changements imperceptibles qui révèlent sa capacité à être attentif aux autres, enfin dépossédés de leur statut objectivé et utile. Sans effusion grandiloquente ou larmoyante, avec beaucoup de pudeur et de justesse, le dernier tiers du film parvient même à nous faire reconsidérer l'ensemble, pardonnant du coup les lenteurs du démarrage et la prévisibilité du développement de l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 février 2013
    Un "road movie" avec Jean-Pierre Darroussin, scénario des plus ténus, mais avec une réalisation sobre et un jeu parfait des acteurs (tous des inconnus pour moi, à part la tête d'affiche). Je regrette quand même sa lenteur excessive, mais je ne me suis pas du tout ennuyé. J'ai également adoré les paysages suédois que je connais un peu pour avoir vécu là-bas. Un petit film sans prétention, mais attachant.
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