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nikolazh
62 abonnés
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2,5
Publiée le 12 février 2013
Un road movie pas très bien maîtrisé - la réalisatrice ne parvenant jamais à mettre en scène avec efficacité les paysages - et qui aurait gagné à être interprété par un autre que Darroussin, pas du tout convainquant dans ce rôle d'architecte paumé. Heureusement le jeune acteur Anastasios Soulis tire vers le haut ce récit qui manque d'épaisseur et de finesse, et quelques scènes réussies aident à faire passer le temps. Pas désagréable mais plutôt ennuyeux.
Un film tout en douceur, sympathique, calme, et cela malgré un personnage d'Ernest Toussaint plutôt désagréable de prime abord, même s'il se bonifie au cours du film. L'histoire du film n'est pas renversante, mais se suit sans déplaisir.
J'étais partante, le scénario m'avais séduite et j'aime beaucoup Darroussin ... Et pourtant la magie n'a pas opéré. Les images étaient fades, les situations étirées en longueur, les personnages peu convaincants. Dans ce Road Movie, je suis restée sur le bas côté.
Rendez-vous à Kiruna" est le deuxième long métrage d'Anna Novion, réalisatrice franco-suédoise et son deuxième avec Jean-Pierre Darroussin qui semble apprécier de se trouver régulièrement transplanté en terre nordique. Sur le mode du roadmovie à l'américaine auquel elle emprunte la plupart des clichés, Anna Novion nous montre comment lors d'un voyage improvisé, Ernest Toussaint (Darroussin) un architecte de renom appelé à reconnaître à Kiruna, ville de Laponie, un fils mort jamais reconnu, peut voir sa vision de la vie transformée. Plus sûrement qu'en cédant à la mode bobo des retraites d'un week-end en monastère ou des pèlerinages à Saint Jacques de Compostelle qui vous promettent l'atteinte du nirvana intérieur à bon marché, intellectuellement s'entend. Ces escapades organisées, si elles contribuent sans aucun doute à vous vider le cerveau durant un court laps de temps, ne vous permettent le plus souvent que de reprendre au plus vite votre place comme bon serviteur du système. Les évènements traumatiques s'ils sont moins enviables et surtout inprogrammables sont le plus sûr moyen de remettre en cause des comportements sociaux ou son rapport aux autres. C'est cette expérience que va vivre Ernest quand il va être brutalement invité à un voyage introspectif pour retrouver le jeune homme qui n'était pas encore devenu l' architecte froid, incapable de communiquer autrement que de manière calibrée et déshumanisée. Jean-Pierre Darroussin, acteur éclectique à la profonde humanité livre avec nuance la lente métamorphose qui s'opère en Ernest tout au long d'un voyage où en compagnie de Magnus, un jeune autostoppeur embarqué dans un premier temps pour des raisons pratiques de linguistique, il va goûter à la paternité qui aurait pu être la sienne s'il avait fait un autre choix 27 ans plus tôt. La limite du film est qu'Anna Novion en bonne élève se contente de diffuser un parfum certes agréable mais déjà humé dans d'autres roadmovies comme "Une histoire vraie" de David Lynch (1999) ou "Broken Flowers" de Jim Jarmusch (2005). On passe malgré tout un bon moment à l'écoute d'un petit air déjà connu que vient agréablement rafraîchir l'apparition magique d'un élan sauvage qui fugacement échange une caresse avec le citadin parisien éberlué.
Un très joli film sur l'errance de trou personnages au milieu de paysages magnifiques. Ce film travers les continents intérieurs de ces personnages, tous abîmés dans leur paternité. Une belle surprise. Un film apaisant et tendre.
Les road-movies font, selon mon expérience, souvent des films réussis et plutôt intéressants et « Rendez-vous à Kiruna » vient bien confirmer cet a priori personnel. Le film d’Anne Novion suit avec beaucoup de talent les petites péripéties d’un duo qui affronte, sur les routes suédoises, des problèmes personnels dans un jeu de miroir très réussi. Jean-pierre Darroussin, avec le talent qu’on lui connaît, campe un architecte désagréable et renfermé qui doit reconnaître le corps décédé d’un fils qu’il n’a jamais accepté ni vu ; il prend en auto-stop un jeune suédois plutôt social (Anastasios Soulis, éblouissant) qui va retrouver son grand-père après s’être fait larguer par sa copine et rejeté par son père. Leur voyage va leur permettre de résoudre leurs problématiques personnelles dans la compagnie de l’autre et de s’offrir un futur plus serein. Les personnages très sobres sont confondants de crédibilité et les dialogues comme les péripéties sonnent vraiment juste. La réalisatrice réussie à faire un film qui dans la sobriété réussit à convoquer de belles émotions et à faire de ce périple scandinave une ballade nostalgique sur les routes de la paternité. Un film magnifique donc qui mérite qu’on y jette un coup d’œil, je vous assure que vous serez charmé par l’ambiance douce-amère qui s’en dégage.
Film passé assez inaperçu dans la carrière de Jean-Pierre Darroussin, ce "Rendez-vous à Kiruna" dégage un charme certain qui met du temps à se dessiner. Ernest, architecte reconnu, part en Suède reconnaître le corps de son enfant qu'il a abandonné avant sa naissance. Il va trouver en la personne de Magnus un compagnon d'errance en rupture avec son père. Anna Novion, pour son second long-métrage, tâtonne pour donner de l'épaisseur à ses personnages, mais la deuxième partie est nettement plus intéressante spoiler: (notamment avec la rencontre entre Magnus et son grand-père) , pour au final nous livrer un film honorable.
Beau film, simple, sans fioritures, peut être manque t'il un brin d'émotions, ou d'intensité dans le fil conducteur. En l'état, le film est agréable, ce qui n' est pas négligeable.
Les grandes personnes avaient révélé le talent intimiste et délicat de la cinéaste franco-suédoise Anna Novion. Rendez-vous à Kiruna, son deuxième long, ne confirme pas vraiment les promesses affichées. Road-movie dans le nord de la Suède, le film est plombé dès son démarrage par une léthargie qui ne disparaîtra que dans les dernières images, enfin émouvantes. En architecte misanthrope et handicapé affectif, Darroussin bougonne pendant une heure trente, pendu à son portable, sous l'oeil narquois d'un jeune auto-stoppeur (Anastasios Soulis, très bon). Le point de départ est peu crédible, pourquoi cet homme qui n'avait jamais vu son fils irait-il reconnaître son cadavre en pleine Laponie ? A un rythme lymphatique, Rendez-vous à Kiruna enchaîne des scènes parfaitement inégales, la cocasserie et l'absurde ne parvenant à se faire une place dans un ensemble filmé avec un académisme froid. Pour quelques moments un peu plus marquants (L'élan, le grand-père, le concert, la morgue), le film ne sombre pas tout à fait dans l'anodin, mais c'est d'extrême justesse.
"Le style c'est l'homme" a plus ou moins écrit Buffon lors de son intronisation à l'académie française en 1753 (merci google).....Force est de constater que Anna Novion a un style....Après l'intimiste et suédois "les grandes personnes" , elle récidive avec son acteur (presque fétiche) Jean Pierre Darroussin qui est ici un homme d'affaires français plutot dépourvus de sentiments et de relations humaines...... Celui ci va se rendre au nord de la Suède pour identifier son fils décédé , fils qu'il n'a pas vraiment connu..... Le film est conçu comme un road movie et J P Darroussin va embarquer un jeune suédois ( magnifiquement interprété par anastasios Soulis) pour traverser la Suède .....Ce dernier va leur faire rencontrer suivant le principe du road movie des bikers agressifs, un grand père suicidaire, une fête country bien rythmée et quelques autochtones dont l'accent nordique est un régal à l'oreille.... Anna Novion semble inspirée par les grands cinéastes (le dernier plan du film est un écho à Carlos Sorin) et sa caméra est à la fois propre ( image nette) et chaleureuse comme ces villages et grands espaces suédois qu'elle traverse..... Le film en définitive est de ceux qui vous font voyager à l'extérieur et à l'intérieur avec des moments drôles et aussi beaucoup de gravité (dialogue avec sa femme, avec le grand père) et laisse une marque et une émotion sincère et attachante....Vivement la suite......
Road movie totalement inintéressant !! Il ne se passe rien du tout mais alors rien du tout et mis à part une ou deux scènes sur la fin qui ont un peu plus de profondeur, on s'ennuie ferme !!! Darroussin est fidèle à lui même c'est à dire mou et apathique et cela n'arrange rien au film qui n'avait déjà pas grand intérêt à la base. Déjà oublié...
Rendez-vous à Kiruna est un film apaisant. Aux commandes, un Darroussin touchant et véritable. Il est suivit par un Anastasios Soulis, une révélation, sensible et mélancolique. Anne Novion réalise un road-movie émouvant, exposant la beauté de la Suède, pays trop peu connu en France. Elle soulève également le problème de la paternité non assumée. Rendez-vous à Kiruna est drame calme qu’il est bon de voir. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44