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Arlette et les mécanos
72 abonnés
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3,5
Publiée le 28 juin 2013
Très joli road-movie qui me réconcilie avec Darroussin qui depuis un certain temps m'agaçait un peu. C'est assez étonnant de le voir dans ce film, seul français parmi des acteurs suédois. . Ici, les sentiments sont très finement dévoilés avec un brin d'humour par endroits aucune morale, aucun message. Attachant. Je me souviendrai de ce film.
vraiment, quelle bonne surprise! ce film est un petit bijou d'émotion et d'humour. la scène avec le grand-père m'a laissé une boule dans la gorge. Jean-pierre Darroussin est excellent, comme à son habitude et les paysages de la Suède nous transportent. franchement, J'aurai grand plaisir à le revoir, ce qui ne m'arrive que très rarement. je le recommande chaudement!
Tout à fait remarquable! Bon, ce n'est pas d'une agitation frénétique! les amateurs d'action iront ailleurs..; Acteurs excellents et film très bien écrit, sans pathos. On peut juste trouver que ce qu'on voit de la Suède n'est pas vraimant séduisant? Pas un moment d'ennui, en tout cas.
Un road movie franco suédois, l' idée de départ n' est pas mauvaise mais le scénario est à l'os. il me semble pourtant que des éléments intéressant pouvaient être rajouter à l' histoire sans ce creuser énormément la cervelle. Sinon le film se regarde plutôt bien en grande partie grâce à la présence de Darroussin. Son jeune partenaire suédois n' est hélas pas vraiment au niveau. Coté réalisation c'est peut être le fait d' être en suède il y a un rythme particulier un peu "bergmanien" plutôt apaisant, dommage que la photographie ne suive pas il n'y a pas beaucoup de belles images du pays.
Un road movie au cour duquel un père qui l'a jamais été, en allant reconnaitre le cadavre de son fils au fin fonds de la Suède, rencontre -par hasard- un jeune qui retourne au pais "récupérer" un père qui l'a toujours rejeté..... Voilà le scénario (pas mal). Il ne manque plus que la sauce prenne entre les personnages et c'est cela qui rate la réalisatrice ou alors elle est réaliste en montrant les conséquences de la non communication.
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4,5
Publiée le 24 octobre 2020
Rendez-vous à Kiruna disons que l'histoire tourne autour d'Ernest Toussaint. Un architecte de renom qui est plein de lui-même et toujours de mauvaise humeur. Au début du film on le voit superviser son équipe alors qu'ils sont sur le point de remporter un appel d'offres. Alors pourquoi laisse-t-il tout le monde derrière lui et part-il pour la Laponie ?. L'explication réside dans le fait qu'un jeune homme s'est noyé dans un endroit reculé de la Laponie et que la victime lui a dit un policier suédois au téléphone n'est autre que son propre fils. C'est un film sérieux en effet mais Anna Novion ne confond pas la gravité avec l'ennui. Les défauts d'Arthur sont amusants à regarder et sa cohabitation forcée avec un jeune homme l'est aussi, aussi froide que tendue, aussi modeste que vaniteuse. Elle a en outre a le talent de trouver un détail inattendu ou incongru qui éclaircit de manière appropriée l'atmosphère lorsque les choses deviennent trop dramatiques ou trop stressantes. Quant aux deux acteurs principaux, Jean-Pierre Darroussin (le grincheux ultime) et son homologue suédois Anastasios Soulis (un jeune homme détendu mais loin d'être superficiel) ils se complètent à la perfection et portent le film sur leurs épaules. Ils ont certainement joué un rôle déterminant dans le succès du film. Alors laissez-vous tenter par ce voyage non conventionnel dans le nord de la Suède. Vous ne serez pas déçu et cela vaut le kilométrage...
Telle est la fondamentale question que s’est posée Anna Novion pendant le tournage de son deuxième long-métrage (après « Les grandes personnes » réussite discrète). En effet, elle avait prévu une scène avec Jean-Pierre Darroussin seul en forêt pour téléphoner. Elle avait choisi un parc animalier où des élans passaient comme bon leur semblait, ce qui donnait une situation un peu surréaliste, mais pas ce qu’elle voulait. Or, a-t-elle raconté lors du débat après la projection en avant-première, les élans peuvent être agressifs avec l’homme. Et puis miracle (l’aura de l’acteur qui réussit la scène qu’on n’attendait plus ?) un élan s’est approché de Jean-Pierre Darroussin (pendant qu’Anna Novion hors champ attirait l’attention de l’animal pour qu’il ne fixe pas la caméra) et ils se sont fait face, ont échangé un gentil bisou avant que l’élan s’éloigne et fasse une belle volte. Autant dire qu’Anna Novion a bien faire rire le public qui se rappelait cette scène. Mais une scène un peu anecdotique, puisque même si elle a amusé, elle n’est pas indispensable et pas aussi irrésistible que d’autres.
J’ai vu ce film avec le seul a priori d’avoir été agréablement surpris par « Les grandes personnes » et j’ai longtemps hésité avant de sentir quoi penser de ce film. Le début est plutôt bien mené. On découvre le personnage d’Ernest Toussaint (Jean-Pierre Darroussin) qui est à la tête d’un cabinet d’architectes. Il a de l’énergie, des idées bien arrêtées et il est obnubilé par un concours auquel il a présenté un projet, apparemment audacieux, pour la construction d’un musée. Du coup son entourage n’est pas à la fête. Il se montre assez autoritaire voire même cassant avec ses employés.
J’ai trouvé le reste du film assez inégal. Anna Novion a voulu un mélange d’émotions, de non-dit, de rencontres improbables (une scène avec de vrais musiciens fait penser à du Kaurismaki mais elle n’a pas beaucoup d’intérêt) et de révélations du passé des personnages. Il y a aussi une enquête policière en Suède. J’ai trouvé qu’Anna Novion s’est dispersée. Certes elle montre la Suède, mais elle-même reconnaît qu’elle n’a vraiment voyagé là-bas que pour voir si elle pouvait trouver des endroits correspondant à ce qu’elle avait en tête. De plus, l’écriture du scénario s’est faite en plusieurs étapes, d’abord avec son père dont les idées ne lui convenaient pas, puis avec un scénariste professionnel avec qui elle a longuement discuté, de façon à mettre en évidence ce qui était logique ou non. Elle a d’ailleurs dit que ce qui désormais lui apparaît logique ne l’était pas toujours dans son esprit au moment de l’écriture. Mon impression est donc que ces hésitations se sentent au final. D’où l’intérêt parfois de ne pas trop révéler ses secrets de fabrication.
Mais je ne voudrais pas briser Anna Novion dans son élan… Son premier film et certaines parties de celui-ci montrent qu’elle est capable de bonnes choses. Ce n’est pas si courant un film français capable de faire rire franchement sans la moindre vulgarité.
Film interessant mais Pourquoi s'ennuyer a appeler ca "Rendez-vous a Kiruna"? C'est vrai que ca sonne mieux que "Rendez vous dans le sud-est de la Suede" mais bon c'est un peu mentir au spectateur.
Pas un instant d'émotion, 97 minutes qui semblent durer 200 ... seule la fin du film nous sauve de l'insidieuse léthargie qui nous prend à son écoute. Darroussin, architecte atrabilaire, toujours pendu à son portable, bougon, éclopé du sentiment et pas vraiment sympathique, connait dans les dernières images une certaine rédemption assez peu crédible, mais qui justifie qu'on soit restés là à bailler en attendant la suite. L'idée du film aurait pu, je le pense, donner quelque chose de très intense, même si le point de départ est assez peu crédible : pourquoi un homme qui n'a jamais vu son fils (et ne semble même pas l'avoir reconnu à sa naissance) irait-il identifier son cadavre au fin fond des îles Lofoten ? Comme cet homme a peur en avion (heureusement qu'on nous l'explique au début car on se demanderait bien pourquoi il saute dans sa voiture pour rallier le bout du monde !), cela nous vaut un long et laborieux voyage sur autoroutes et routes aux paysages sans grande saveur, pimenté que quelques scènes supposées nous garder éveillés. Le problème est que toutes sont gratuites, convenues et éminemment prévisibles, comme est terriblement prévisible la moindre des images supposées cocasses. C'est fade, académique, et souvent à la limite de la caricature. Désolée pour ce manque d'enthousiasme, mais je me suis considérablement ennuyée, j'ai passé mon temps à prévoir la scène suivante, malheureusement toujours téléphonée et je n'ai pas eu un pincement au cœur, alors que le sujet se voulait émouvant. On nous dit que la cinéaste confie avoir été inspirée par les peintures d'Edward Hopper pour la ville nordique que traverse Ernest Toussaint, Darroussin dans le film. Il y a sans doute quelque chose dans cette esthétique qui me laisse de marbre, car je n'ai vraiment pas accroché !
Electrocardiofilm......plat.....le scénario, les prises de vues, les répliques soit disant droles et Darroussin acteur toujours juste d'habitude ne réussit meme pas a donner un peu de consistance a ce film !
Excellent road movie qui permet de mieux connaitre la SUEDE. Les acteurs sont excelllents notamment JP DAROUSSIN dont le rôle lui convien t tout à fait, mais aussi au jeune MAGNUS (Anastasios ?) . Merci.
j'ai vu le film en avant première à Auch et j'ai trouvé ce film magnifique... très touchant et très humain. C'est un film d'où on sort apaisé et très ému. Ca m'a réconciliée avec le cinéma français !