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    The Double
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Double" et de son tournage !

    Le double de Double

    Une première version cinématographique du roman de Dostoevsky faillit être adaptée en 1996 par Roman Polanski, sous ce même titre, The Double. John Travolta devait y tenir le rôle principal, aux côtés d'Isabelle Adjani, John Goodman et Jean Reno, mais, à quelques jours du début du tournage, Travolta et Polanski se disputèrent concernant des changements faits dans le script. L'acteur quitta la production qui s'effondra totalement par la suite.

    Clin d'oeil idiot

    Le premier mot que prononce Yasmin Paige, qui joue Mélanie Papadopoulos, dans le film, est "Idiot", autrement dit le titre d'un autre roman écrit par Dostoevsky dont l'oeuvre "Le Double" servit de base au film éponyme.

    Doppelganger à l'écran

    The Double n'est pas le premier film à s'intéresser à la démultiplication vécue ou imaginée par son personnage principal. Parmi les longs-métrages les plus récents approchant le sujet, on peut notamment citer Adaptation (2002), de Spike Jonze, où un Nicolas Cage timide faisait face à son jumeau excentrique, Black Swan (2011), de Darren Aronofsky, où Natalie Portman se dédoublait suite à la pression subie à cause d'un ballet, Moon (2009), de Duncan Jones, avec un Sam Rockwell craquant après trois ans d'isolement sur la Lune, ou encore Le Prestige (2006), de Christopher Nolan, qui mettait en scène le dédoublement de Hugh Jackman et Christian Bale. Par ailleurs, un film de Denis Villeneuve, Enemy, dont la sortie est prévue courant 2014, confronte lui aussi son personnage principal à son doppelganger, tous deux incarnés par Jake Gyllenhaal.

    La perfection Eisenberg

    Dès qu'il a eu en tête d'adapter Dostoevsky, le réalisateur Richard Ayoade voulut Jesse Eisenberg dans le rôle principal. Selon lui, dans l'histoire du cinéma, les acteurs qui auraient pu endosser le mieux le rôle sont au nombre de deux : Dustin Hoffman et Jack Lemmon. Eisenberg serait le comédien qui s'en rapproche le plus actuellement selon ses dires.

    Pas besoin de double au cinéma

    Ce sont les capacités de jeu de Jesse Eisenberg qui séduisirent Richard Ayoade et qui se décida à l'engager pour The Double. Il raconte, lors d'une interview, que l'acteur possédait une gamme de jeu très large, sans pour autant tomber dans la caricature et que même sur une image fixe, lors du montage du film, la première personne qui entrait dans la pièce pouvait deviner quel personnage il jouait.

    Le double japonais

    Pour Jesse Eisenberg, Richard Ayoade s'est lui-même penché sur le costume que devait porter son personnage, voulant qu'il soit comme absorbé par sa tenue et qu'à l'inverse, son double paraisse remplir ses vêtements. Il s'est pour cela inspiré de la veste d'Alain Delon dans Le SamouraÏ, large, exagérée et elle-même d'inspiration japonaise, en l'adaptant de façon à ce qu'elle n'apparaisse pas comme un costume sur Eisenberg mais comme une tenue plus quotidienne.

    Tous parallèles

    Le monde de The Double n'est pas un monde de science-fiction basé sur une uchronie ou une dystopie. Il s'agirait plutôt, selon les dires du réalisateur, d'un univers parallèle au notre, qu'il compare à celui qui était imaginé dans les séries télé des années 50-60, en prenant l'exemple de l'ordinateur, présent dans chaque foyer mais remplissant à lui tout seul une pièce entière dans ce type de séries. The Double met donc en place un monde qui n'a jamais existé et qui n'existera probablement jamais, selon Ayoade.

    Peindre le cinéma

    Parmi les influences qui marquèrent plus profondément The Double, le réalisateur rappelle celle qu'eurent certaines des toiles d'Edward Hopper, mystérieuses voire, parfois, oppressantes, et des oeuvres symbolistes, qu'il s'agisse de peintures d'Odilon Redon, Gustave Moreau, Arnold Böcklin ou Giovanni Segantini. Parmi ses inspirations cinématographiques, il cite également Orson Welles et son film Le Procès, l'inadaptation de ses personnages de tout horizon en un seul lieu ainsi que l'immense bureau regroupant près d'un millier de machines à écrire, qui lui furent d'une grande aide inspiratrice.

    Une actrice qui tombe bien

    C'est en suivant de près la carrière de Richard Ayoade, notamment après son film Submarine (2010), que Mia Wasikowska découvrit qu'il avait un nouveau film en préparation. Son amitié avec Harmony Korine l'amène à lire le script qu'écrit son frère Avi Korine conjointement avec le réalisateur et finalement à rencontrer ce dernier. Le tournage fut loin de décevoir l'actrice, qui vit en The Double son expérience la plus complète en tant que comédienne. Elle dit avoir par ailleurs apprécié la direction d'Ayoade, très claire et sensible de façon à tirer le meilleur de ses acteurs.

    Premier essai concluant

    Pour donner une idée à Jesse Eisenberg du travail auparavant réalisé par Richard Ayoade, de façon à lui faire accepter le rôle principal de The Double, la production lui envoya une copie de son dernier film, Submarine. L'acteur précise qu'il ne regarde habituellement que très peu de films mais alors qu'il ne pensait regarder que les cinq premières minutes du film, il le regarda en entier, deux fois de suite, découvrant selon ses dires une oeuvre unique, pleine de richesse émotionnelle, drôle et réaliste. C'est ce qui lui donna envie de rencontrer le réalisateur et finalement, de jouer dans son film.

    Se voir ou ne pas se voir

    Jesse Eisenberg, qui a pour habitude de ne jamais regarder les films dans lesquels il joue, a dû déjà faire face à un premier traumatisme quand en il tourna dans To Rome With Love en 2011, ne pouvant dès lors regarder, pour la première fois, un des longs-métrages de Woody Allen qu'il connaît par coeur. Mais pour The Double, il fut obligé d'étudier à l'écran ses apparitions afin de reconstituer au mieux et de reprendre avec harmonie les scènes dans lesquelles les deux personnages qu'il interprète sont face à face. Il s'agit selon lui du premier film dans lequel il apparaît dont il aura vu une si importante partie, car, malgré sa sympathie pour le réalisateur, il n'a pas prévu d'aller voir The Double une fois celui-ci distribué en salles.

    Trouver la muse

    Selon le producteur Robin C. Fox, le réalisateur regarda nombre de scripts de films qui pouvaient contribuer à inspirer la charge émotionnelle et la photographie, les visuels de The Double. Parmi ceux-ci, on retrouve des oeuvres des plus variées, allant d'Alphaville, de Jean-Luc Godard, à Eraserhead de David Lynch et Toby Dammit de Federico Fellini. Il note également un rapprochement avec les mondes cinématographiques scandinaves, entre l'impassibilité et la comédie mises en scène par le Suédois Roy Andersson et le Finlandais Aki Kaurismaki. Aucune référence ne ressort cependant dans le cinéma britannique, bien qu'il s'agisse de la patrie du réalisateur.

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