Le documentaire a été présenté dans un grand nombre de festivals américains (Salem Film Fest, Big Apple Film Festival, SXSW Film Festival, Florida Film Festival, etc.), mais aussi européens (Ghent Film Festival, Cambridge Film Festival, Dorf-VK Film Festival, etc.). C'est en Floride qu'il fut projeté pour la toute première fois, le 14 avril 2011.
Le titre du documentaire, "Le monde étrange de BlowFly", est emprunté au premier disque de l'artiste. Distribué par un label indépendant, cet album datant de 1971 est composé de parodies sexuellement très explicites de grands tubes, lui valant d'être refusé par les grandes maisons de disques. C'est à l'occasion de sa sortie que Clarence Reid enfila pour la première fois son costume de Blowfly.
L'aspect économique de la vie de Clarence Reid tient une place déterminante dans le documentaire, parce que les difficultés financières du chanteur expliquent en partie la fréquence de ses apparitions scéniques. Il est en effet le seul rappeur au monde à continuer de se produire sur scène malgré ses 70 ans passés ! Cette situation s'explique principalement par la vente de l'intégralité de son catalogue qui le prive de royalties.
La mère de Blowfly, dont l'importance pour de son fils est grandement soulignée par le réalisateur, n'aura pas eu l'occasion de voir le documentaire. Une annonce publiée sur la page Facebook du film, le 1er juillet 2011, fait en effet part aux internautes de son décès.