Mon compte
    In another country
    Note moyenne
    3,0
    408 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur In another country ?

    57 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    10 critiques
    3
    19 critiques
    2
    11 critiques
    1
    7 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    nikko60
    nikko60

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2012
    Qu'est allé faire Isabelle Huppert dans cette chose ? Mystère...
    Bon courage aux amateurs éventuels...
    Clingo
    Clingo

    60 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2012
    Il faudrait montrer ce film à Hollywood, aux producteurs avides d'entrées ( de plats principaux et de desserts, ceux qui veulent tout ), aux patrons de studios qui pensent que l'argent est le moteur d'un film. Il faudrait leur montrer In Another Country, grand oublié d'un grand festival, pour qu'ils se rendent compte - peut-être - qu'un film peut être un chef d'oeuvre sans qu'il ne contienne de grosses voitures ni d'explosions. Car aux antipodes de cela, le dernier Hong Sang-soo ( sans sou mais pas sans talent ) est un sommet de simplicité. Et le terme Sommet n'est pas de trop tant le film est vertigineux, additionnant les strates de récits pour s'élever à un niveau qui fait presque peur. Le dispositif à l'oeuvre ici est à double usage : d'une part il est comme une réponse aux critiques parfois formulées à l'égard du cinéaste sud-coréen. Un metteur en scène ferait toujours le même film, et Hong encore plus. Comme ironiquement, c'est à l'intérieur du même film qu'Hong Sang-soo refait deux fois son premier segment. Mais l'intérêt de ce parti pris est aussi de montrer qu'un film n'est jamais la copie conforme d'un autre, comme en témoignent les légères variations de récits et des choix que font les personnages. D'un film à l'autre, il y aura certes chez un cinéaste le même type de personnage principal, le même genre de motivation ( au hasard, trouver l'amour ) et le même ensemble d'actions, mais chaque film sera toujours un autre, tout en étant fondamentalement marqué par le style de son auteur. D'autre part, et cela rejoint le premier point, l'expérimentation mise à l'oeuvre est un commentaire à la fois sur la fiction et à la fois sur la vie. Sur la fiction, parce qu'elle montre son infini champ des possibles et sa capacité à pouvoir tout faire. Sur la vie, et sur l'identité d'un individu et les choix qu'il peut faire, mais surtout sur la même ligne floue qu'occupent ensemble le libre-arbitre et la fatalité. In Another Country est un grand film sur l'existence et sur le caractère particulier du déroulement de la vie, faite de hasards et d'événements inéluctables, où le moindre détail peut paradoxalement provoquer d'énormes bouleversements d'une situation à l'autre. Mais, à l'opposé - preuve de la richesse d'In Another Country - ce que décrit le film, c'est aussi la force de caractère de ses personnages et leur aptitude à une certaine cohérence, qui font que selon le contexte leurs choix et leur attitude pourront différer, mais jamais dans les grandes lignes. Si telle situation change d'une autre, il n'y aura de variations non pas sur la base d'une personnalité, mais par rapport au monde autour. Déjà, dans The Day He Arrives, il était question de cela au détour de quelques dialogues sur le hasard et les choix que l'on peut faire d'un contexte à l'autre. C'est aussi en cela qu'In Another Country - film-miroir du précédent HSS, mais aussi laboratoire d'expérimentations plus vaste - est un film vertigineux, parce qu'il montre la gigantesque variété des possibilités qui s'offrent à nous. Et pourtant, nous ne pouvons à chaque fois que prendre un seul chemin, et suivre la flèche de gauche ou celle de droite. Et Hong Sang-soo, en usant de la répétition comme art poétique, réussit un fantastique tour de force : rendre la fatalité plus libre que jamais. Dans ce film brillant, il fallait des acteurs qui le soient tout autant : Yu Jun sang excelle en " lifeguard " lunaire et un peu paumé. Quant à Isabelle Huppert, elle n'a jamais été aussi belle, légère et pétillante, comme si, sortie des films de Chabrol ou de Haneke, la comédienne française retrouvait un nouveau souffle en prenant l'air et en s'exilant en Corée du sud.

    Un chef d'oeuvre qu'il faut absolument voir. Et trois fois plutôt qu'une.
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2013
    Ce n’est pas une histoire que nous propose Hong Sang-soo mais trois
    Trois versions du film où l’on retrouve Isabelle Huppert sous des atours différents
    Tantôt épouse d’un expatrié trompée, tantôt maîtresse d’un cinéaste ou encore actrice française
    Chaque version est l’occasion de voir les situations sous un angle différent avec un personnage de maître nageur récurrent
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2012
    Cela ressemble à un essai sur le cinéma. Parfois on sourit amusé. On s'ennuie assez souvent. Mais finalement on va au bout de cet étrange objet de cinéma.
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2012
    C'est improblable, fait avec trois bout de ficelles ( dont des décors"limites" zones à réhabiliter) Isabelle Huppert "hors d'age" minaude avec différents jeunes asiatiques , mais ça marche !!! J'ai pris un vent de fraicheur et légéreté au milieu de ses affèteries;
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    206 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Dans un pays qui doit s'appeler "le Cinéma" (zoom), on peut raconter ce qui nous passe par la tête, et construire toutes les histoires du monde avec une plage glaciale sous la pluie, une étrangère anglophone, volubile mais perdue et une galerie de personnages qui échangeront régulièrement identités et personnalités. Sauf bien sûr la pierre angulaire de la fiction, le maître nageur sexy (Alerte à Mohang Beach !) qui ne sait pas où est le phare, ni même ce que c'est, qui chante formidablement bien, et avec lequel on a envie de faire l'amour. Comme on est au cinéma (zoom), l'étrangère aura la chance quelques minutes avant la fin du film de consommer le maître nageur, pour découvrir rapidement qu'il ronfle après l'amour. Elle aura aussi appris que les hommes coréens sont libidineux. Et ont une tendance alcoolique prononcée. Et que même les moines facétieux comme des psychanalystes parisiens aiment écrire avec un Mont Blanc. Et que bêler avec les chèvres ne les attire pas particulièrement. Et que prendre à droite ou à gauche à une intersection ne change pas forcément toute votre vie, votre destin, comme le cinéma (zoom) aime souvent à vous le faire croire. A la fin, comme dans les plus beaux films de cinéma (zoom), l'étrangère s'en va sur la route en balançant sa petite ombrelle, et le spectateur ne peut s'empêcher de penser au petit homme qui s'appelait Charlot. C'est dire où va se nicher la magie dans ce pays-là, qui n'est pas le nôtre.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2013
    Nous avons tous fait l'expérience de rencontres et de lieux différents de nos habitudes lors de voyages "in another country". Cet autre pays, c'est ici une station balnéaire coréenne, et c'est une française qui fait l'expérience du voyage. Hong Sang-Soo présente une sorte de triptyque très poétique, comme trois variations autour d'un même thème. On retrouve, au long des trois histoires, les mêmes acteurs, les mêmes motifs, les mêmes lieux, mais avec des nuances, des inversions, des petites variantes qui ouvrent petit à petit les possibilités. La poésie nait de ces variations qui éveillent le regard sur des éléments tout simples, des éléments du quotidien qui prennent des valeurs multiples : un parapluie, une tente, un phare, une bouteille, ... Ce que je trouve très intéressant, c'est d'avoir simultanément des répétitions et des variations. A travers cette forme originale, Sang-Soo explore le thème de la communication : la française et les coréens doivent utiliser un anglais approximatif pour se comprendre. De là nait un certain humour (l'imitation du phare est un grand moment), une certaine cruauté parfois (les coréens critiquent la française devant elle, sachant qu'elle ne parle pas leur langue), un certain ennui aussi (des scènes de blabla approximatifs un peu trop longues), mais au final un langage des corps, des gestes, qui exprime plus de choses que les mots. On peut voir certaines différences aussi entre la culture française et coréenne, toujours en légèreté, mais ce thème n'est pas vraiment approfondi. Je crois que le cinéaste s'intéresse plus à la question de l'amour et du hasard. A travers les variations des trois histoires, il nous offre une pluralité de points de vue sur le sentiment amoureux, toujours léger, sans prétention à un message univoque. C'est surtout, à mon avis, une façon d'explorer les possibilités d'un cinéma pluriel. Rappelons-nous que ces histoires sont des scénarios de court-métrage imaginés par une jeune fille elle aussi en vacances. C'est donc une mise en abyme du septième art que le cinéaste coréen propose. Un cinéma qui peut recréer à l'infini des mêmes situations, des mêmes personnages. Au final, quand le film se clôt, il nous laisse mine de rien avec un sens totalement ouvert aux interprétations. Il y a plusieurs scènes dont l'interprétation est laissée à la subjectivité du spectateur ( spoiler: la lettre écrite au maitre-nageur, l'amant attendu sur la plage, la relation consommée ou non dans la tente
    ). Au final, nous ne pouvons pas déterminer avec certitude l'identité de ce film : était-ce trois facettes de la même femme? Trois femmes différentes qui voyagent l'une à la suite de l'autre? Des rêveries faites par une même femme? Finalement, avec "in another country", le cinéma devient un pays où tout est possible.
    Julien D
    Julien D

    1 204 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    La grâce enivrante d’Isabelle Huppert parlant difficilement anglais et la mise en scène atypique d’Hong Sang-Soo font de cet exercice de style une œuvre pleine de délicatesse. Le système de redondance des situations, déjà très utilisée dans la filmographie du réalisateur, atteint cette fois son paroxysme, ce qui pourra décontenancer autant qu’enthousiasmer le public. Le charme exotique de ces trois histoires anecdotiques nous donne un souffle frais fort distrayant et une réflexion spirituelle sur les destins croisés de ces trois aspects d’une même femme loin de sa terre d'origine.
    Christoblog
    Christoblog

    830 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Les fidèles lecteurs de Christoblog savent combien j'apprécie le petite musique de Hong Sang-Soo.



    C'est donc avec une émotion particulière que j'attendais à Cannes la projection d'In another country en sélection officielle, en me demandant si la greffe Isabelle Huppert allait fonctionner.



    Et la réponse est .... la suite ici : http://www.christoblog.net/article-in-another-country-107265357.html
    Cluny
    Cluny

    75 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2012
    "In another country" est le neuvième film sud-coréen de ces critiques, et le premier de Hong Sang-soo, ce qui en dit d'ailleurs long sur la vitalité du cinéma du pays du matin calme, puisque seul Lee Chan-dong a eu le droit à deux critiques pour "Secret Sunshine" et " Poetry". Ce treizième film de Hong Sang-soo aurait pu s'appeler " Three Times", puisque comme dans le film d'Hou Hsiao-Hsien, il met en scène trois femmes jouées par la même actrice, et que comme lui, il ne s'agit pas vraiment d'un film à sketchs ni même de la compilation de trois courts métrages mais bien d'une oeuvre ayant sa cohérence propre. On voit d'ailleurs au début une jeune femme et sa mère coincées dans la station balnéaire où se déroulera l'intrigue qui évoquent la reddition d'un oncle dont on ne saura plus rien, puis la jeune femme qui prend un bloc et commence à rédiger le scénario du premier épisode.



    Les trois femmes sont françaises et s'appellent toutes Anne, et peuvent apparaître comme les déclinaisons d'une même personne confrontée à diverses situations. Chacune a comme point commun d'arriver dans la même chambre d'hôte, de demander un parapluie à la logeuse, et sur ses conseils d'essayer de trouver la principale curiosité du coin, à savoir un petit phare, lighthouse en anglais. Toutes rencontreront un maître-nageur-serveur de barbecue à l'anglais rudimentaire, et toutes goutteront avec plus ou moins de modération au soju, l'alcool de riz coréen. Ce principe de répétition n'a rien de pesant, bien au contraire, puisqu'à chaque fois la structure change, et que c'est justement les variations qui deviennent intéressantes.

    La suite sur Les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2012
    Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre. Les derniers films de Hong Sang-soo ont plus qu'un air de parenté, les méchantes langues diraient même qu'il commence à bégayer son cinéma. Exact, mais cela fait partie du charme de l'entreprise, retrouver un cinéaste et sa façon de filmer (ces effets de zooms !) pour ce qui constitue une oeuvre cohérente et plus profonde qu'il peut sembler de prime abord, derrière une apparente nonchalance qui cache une précision diabolique. In another country, avec ses trois segments distincts et quelques personnages récurrents, est moins mystérieux que ses précédents opus. Une construction plus simple, quoique, pour des variations sur les thèmes chéris du réalisateur qui renvoient à une vision acerbe des coréens, les hommes principalement, caractérisés par leur veulerie, leurs infidélités et leur goût pour la boisson. Le trait n'est jamais appuyé et le sourire narquois de Hong se dissimule derrière sa caméra. Cependant, In another country, lesté de dialogues en anglais parfois indigents, peut difficilement passer pour le meilleur film du cinéaste coréen. Heureusement, Isabelle Huppert lui donne une fraîcheur qui rachète largement ses quelques défauts.
    Robin M
    Robin M

    71 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/10/17/in-another-country/ | « In Another Country » est incontestablement une œuvre de Hong Sangsoo. Il est le symbole d’un cinéma qui se veut vivre de l’intérieur. Un cinéma qui donne l’apparence de surprendre le réel, de contempler les aléas de la vie. Hong Sangsoo ne crée pas des personnages mais des êtres vivants qui, bien que leur psychologie ne soit pas montrée directement, dévoilent des fissures profondes et intimes. Il donne au spectateur rien de plus que ce qu’il aurait su sur des personnes tangibles. Même si le personnage de la scénariste brosse avant chaque partie un rapide portrait du protagoniste qui dirigera l’intrigue, elle ne fait que survoler des informations qui relèvent du général (métier, situation matrimoniale) et du ragot (femme bafouée). Hong Sangsoo joue d’ailleurs avec cette impression de contemplation, l’amplifiant à sa guise par l’utilisation du zoom. Pourtant négligé par le cinéma en général pour son caractère brutal et peu subtil, il prend dans le film une tout autre saveur : il accentue la sensation de voyeurisme chez le spectateur. Ce dernier ne semble plus inactif, il approche son regard des proies qu’il guette comme un chasseur cherchant le gibier à travers des jumelles. Hong Sangsoo ironise même ce rôle en créant une mise en abîme : le spectateur observe le maître-nageur qui épie à son tour le couple d’Anne (Isabelle Huppert). Il amorce une critique du rôle de spectateur-voyeur basculant son personnage dans la honte de s’être immiscer dans la vie d’autrui. La mise en abîme devant créer une réaction en chaîne engendrant la honte chez le spectateur.

    Le fond du film, quant à lui, repose sur la notion de destin. « In Another Country » est une œuvre sur les variations de la vie et le Destin comme force divine. La vie est faite de choix, Hong Sangsoo le montre en dupliquant dans chaque segment l’alternative droite-gauche d’Anne arrivant à un croisement. Anne choisit une direction, et cela à autant d’impact qu’un choix de carrière, ou un choix de vie. Chaque détail bouleversant le cours d’une vie. On pourrait se dire qu’Anne n’est pas la même personne dans chacune des trois parties, mais cela serait diminuer la force narrative du film. Si nous voyons cette scène de choix, alors pourquoi ne pas se dire que cette scène s’est produite avant même que le film commence et amenant Anne dans ces trois situations. La force de la destinée est alors palpable, cherchant à unir ces deux êtres coûte que coûte. Les bouleversements arrivés avant la rencontre ne permettent pas de l’éviter mais de seulement changer sa finalité : Flirt, Indiférence-Fanstasmé, Don de soi. Hong Sangsoo nous propose alors de voir trois vies différentes d’une seul et même personne : indépendante, mariée – volage, mariée – trompée. L’unité se crée alors dans le physique, le corps ne s’altérant pas mais aussi et surtout par l’image : la représentation du lieu et surtout le motif de l’orange parcourant chacun des trois segments. L’Orange est dans certaine culture le symbole du renoncement, comme-ci enfin les hommes avaient renoncé à prendre leur vie en main et laissé le destin les guider.

    L’Unicité se fait aussi par le langage : chaque situation n’altérant pas ou peu les propos qui se tiendront entre Anne et le maître-nageur. « In Another Country » est la première intrusion de la notion d’étranger dans le cinéma de Hong Sangsoo, qui normalement s’appuie sur Séoul et ses habitants. Si Yasujori Ozu avait déjà en 1959 montré l’absurdité du langage qui ne s’exprime plus qu’à travers un ensemble de conventions sociétales prédéfinies, Hong Sangsoo déstructure le langage pour dévoiler ses faiblesses. Le langage ne fonctionne que sur le principe que les deux interlocuteurs parlent la même langue et qu’ils puissent ainsi se comprendre. Le langage est dans le cinéma de Hong Sangsoo le motif même de l’action puisque comme dans le réel il permet la propagation d’informations et est le déclencheur des émotions (avec l’alcool, qui chez Hong Sangsoo dévoile les personnages). Mais, dans ce film, le langage est un frein à toute compréhension à toute possible naissance d’une histoire. L’épisode du phare est significative d’un dialogue de sourd, chacun croyant comprendre l’autre. Dans le premier segment, la barrière de la langue est tragiquement ironisée par la lettre écrite par Anne que le maître-nageur ne peut déchiffrer.

    Hong Sangsoo, même s’il introduit un certain fantastique, reste un réalisateur de la contemplation cherchant à capter les fluctuations du réel et de mieux comprendre la nature humaine par son fondement : la vie, qui n’existe qu’à travers le hasard des rencontres et des opportunités, et où l’homme ne peut agir que faiblement.
    brunocinoche
    brunocinoche

    93 abonnés 1 104 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2013
    Le cinéma de Hang SanSoo est fait de petits riens et peut même parfois paraître vain. Il faut savoir savourer ces petits gestes, ses petits détails qui parlent de la vie tout simplement. Ca a le risque de tourner un peu à vide au bout d'un moment mais ne manque pas de charme un rien désuet. Et puis, dans "In another country", la présence lumineuse d'Isabelle Huppert, actrice bien plus ludique que l'on ne l'imagine au regard des films d'Haneke ou autres personnages sévères, apporte beaucoup à ce film
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2012
    Voilà un film qui ressemble à un exercice de style.....Les trois hstoires se ressemblent, on y retrouve un humour disons élémentaire (le plus simple possible) et le trio du mari, de la femme et de l'amant (le même maitre nageur venant parodier une sorte de farce sentimentale.....C'est filmé avec peu de moyens , avec un dénuement dans le scénario et laction, les dialogues étant le moteur de ces histoires de personnages plutot ambigus et simplifiés à l'extreme....3 histoires en miroir, pratiquement identiques, on a le droit à ces scènes de repas suivis de disputes chères à Hong San Soo ( aux contours alccolisés).....J'ai trouvé une grande fraicheur à la caméra et aux acteurs parmi lesquelles Isabelle Huppert tire son épingle du jeu plutot agréablement....Seul petit regret l'anglais remplace le coréen dans ce film se déroulant en Corée.....A vous de voir.......
    Truman.
    Truman.

    231 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2014
    In Another Country est la vision de trois contes mêlant la douceur mélancolique et la légèreté de l'amour ou Hang Sang-soo donne trois Isabelle Huppert différentes .
    L'une qui n'ose pas franchir le pas et qui est plutôt en réservée, l'une rêveuse et amoureuse et une autre possessive .

    Trois petites histoires qui tournent autour d'un phare et d'un maitre nageur, léger, simple et avant tout beau .
    On rajoute une belle réalisation avec des zooms vraiment magnifiques et une jolie mélodie de piano, ceci amplifie la mélancolie, parfois la grisaille des images mais aussi la perdition des personnages .

    Hang Sang-soo offre un beau film ou comme Woody Allen il semble s'inspirer de sa propre vie de cinéaste, une déclaration d'amour à une femme Française, au Soju et à l'amour tout simplement .
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top