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Un visiteur
3,0
Publiée le 7 avril 2013
J'ai adoré, c'est drôle, frais et permet de voir une Corée du Sud autre qu'en carte postale. Isabelle Huppert m'a ennuyée car à certain moment, elle jouait bien mais à d'autres quelle horreur! Comme ce passage où elle est en robe rouge et pense que son mari est avec elle près du fameux phare qu'elle cherche deux minutes plus tard, voici une contradiction. Au début, je n'ai pas trop aimé les trois histoires, qui se ressemblent, mais au fur et à mesure, on s'y fait et on apprécie la légèreté du propos. Alors oui, ce n'est pas le film de l'année, mais (oui j'adore ce mot) il est sympathique et je n'en avais pas vu encore de ce réalisateur et je ne pense pas en voir plus !
Un décor unique (un petit village côtier), les mêmes personnages secondaires (le maître-nageur, le documentariste, sa femme enceinte...), les mêmes objets et les mêmes situations qui reviennent et une seule Isabelle Huppert déclinée en trois variantes (la réalisatrice sûre d'elle, la femme volage, la femme abandonnée). Trois petites histoires plutôt légères, souvent drôles, la deuxième étant néamoins plus grave que la première et la dernière flirtant même avec un certain désespoir mélancolique. « In another country » reste paradoxalement un film réjouissant, suintant la liberté et le plaisir de faire du cinéma à tous les plans : liberté et plaisir d'inventer un film au jour le jour, liberté et plaisir de ne pas chercher à vouloir faire dire quelque chose (à ce niveau-là, le film n'avait rien à attendre du jury cannois morettien), liberté et plaisir de zoomer grossièrement du moment que cela plait au réalisateur et cela même si le spectateur peut être surpris par l'effet produit. Hong Sang-soo fait preuve de légèreté et d'humilité, toujours à mi-chemin entre la comédie et le drame, toujours très proche de la vie et de ses éternelles répétitions. D'une badinerie assumée, le film est aussi inutile que beau, beau car inutile.
C'est le premier film que je vois de celui qui a la réputation d'être le Rohmer sud-coréen. Ce film n'est néanmoins pas particulièrement représentatif de cette qualification, ou alors si c'était le cas, je ne suis clairement pas d'accord avec cette comparaison. Même si j'étais très sceptique pendant la projection, le côté répétitif m'a plutôt intéressé. Reprendre à trois reprises une même actrice, en l'occurrence Isabelle Huppert, et lui faire interpréter trois rôles différents (par contre, que le prétexte à ses trois histoires fictives, qu'une jeune auteure écrit, est pathétique et à éluder fissa). Mélanger les situations. Retrouver le parapluie de la deuxième histoire dans la troisième, ou la bouteille de verre de la troisième dans la première. Anticiper les dialogues qui se mêlent, d'un personnage à l'autre et d'une histoire à l'autre dans un jeu d'échos et de résonances. Tout cela participe d'un émiettement des situations plutôt amusant et plaisant. Néanmoins, je n'ai hélas pas réussi à quitter le premier degré, tant et si bien qu'In another country m'a paru complètement risible - toutefois dans toutes ses acceptions, y compris humoristique donc. Huppert jouant l'ingénue n'est pas dans ses plus beaux rôles - mais on apprécie la voir faire la chèvre, tout au long du film d'ailleurs, et donc pas qu'au sens propre. Le spectateur ne se demande qu'une chose : lequel des trois personnages qu'elle incarne couchera enfin avec le life guard. Et comment Hong Sang-soo, même parodiquement, peut-il accepter de filmer avec des zooms grotesques en avant ou en arrière, et des déplacements de caméra encore plus terre-à-terre ?
Trois fois la même histoire, avec à chaque fois des variations mineures. Qu'a voulu montrer Hong Sang-Soo? Que selon les circonstances, notre vie sera différente, et l'amour s'avèrera possible ou impossible? Mais s'agit-il d'amour dans ce film, ne serait-ce pas plutôt un gentil flirt, qui mérite à peine qu'on s'y attarde? Bref, l'exercice de style est assez vain, et ne signifie rien. On s'ennuie un peu, même si après tout, l'ensemble n'est pas désagréable. Ca fait passer le temps.
Le film est hélas mauvais. Sorte de remake de "Rashomon" (3 points de vue différents de la même histoire). Isabelle Huppert joue comme dans une pièce théâtre.
Je suis allé voir ce film parceque j'aime beaucoup Isabelle Huppert et que les critiques étaient assez bonnes. Même si le film est bien joué et assez bien mis en scène, il manque une histoire pour relier toutes ces images. On assiste à une succession de scènes banales sans grand intérêt ( promenades sur la plage, repas, ... ) dont il ne se dégage pas grand chose.
Voici un petit film bien étrange. Une scénariste semble avoir choisi ses personnages, mais n’a pas encore trouvé exactement quoi leur faire faire, alors, elle fait des essais, des brouillons. Huppert est tour à tour femme trompée ou réalisatrice, rencontre toujours le même maître-nageur séduisant et niais, cherche toujours le même phare à visiter, ou bien se fait offrir un stylo Montblanc par un moine tibétain. Au début on rit, on s’amuse, puis on se lasse, mais au final, on n’est pas mécontent de ces quelques heures passées dans un petit village coréen. Sympathique si l’on a rien d’autre à faire…
Petite balade sympathique. Ne perdez pas votre temps à mettre le décodeur en marche. D'une part vous passeriez à côté des sourires gratuits et d'autre part il n'y a rien à comprendre... Juste à se laisser porter
Quand on a vu plusieurs films de Hong Sang-soo, il devient ensuite difficile de relier les histoires à leurs titres respectifs tant elles se ressemblent. On peut néanmoins en dégager quelques fondamentaux, que l'on retrouve dans ce film-ci : en général il est question de relations amoureuses, souvent entre un prof de cinéma (ou réalisateur ou les deux) et ses étudiantes (ou des jeunes filles pour faire court) – peut-être est-ce autobiographique ? Ici, exceptionnellement, c'est une femme plus âgée (Isabelle Huppert, tout en légèreté et spontanéité). Tout ça finit neuf fois sur dix par une bonne cuite au soju, l’occasion de sortir quelques vérités et de se dévergonder. Et enfin, ultime raffinement, ultime caractéristique permettant à coup sûr d’identifier la patte du cinéaste : le léger zoom avant, parfois sans que l’on y trouve une quelconque signification. Le cinéaste prolonge, film après film, cet univers savoureux en de multiples variations, toutes passionnantes en dépit de la légèreté apparente de ces histoires, qui ne sont pas sans rappeler la finesse du cinéma de Rohmer, dont le cinéaste se revendique ouvertement. Après Pauline à la plage, c'est Isabelle à la plage. Ce film-ci raconte trois histoires inventée par une jeune étudiante, Huppert jouant trois rôles différents, mais avec des correspondances et des parallèles, et des variations. Les scènes de discussions sont particulièrement intéressantes, chacun passe du coréen à l'anglais afin de se comprendre, parfois avec des malentendus. Hong Sang-soo n’y est pas allé par quatre chemins : à chaque tiers du film, on recommence tout, et c’est au spectateur de jouer au jeu des différences. Bref, encore un bon film de HSS. J'ai d'ailleurs mis l'un des derniers films du cinéaste dans mon classement des meilleurs films de l'année 2016 sur mon blog, où se trouvent également des critiques (illustrées et avec quelques extraits) sur quelques uns des films de l'année : 7emeart.wordpress
J'ai trouvé ce film bizarre mais tantot comique tantot ridicule, je ne suis pas du tout expert dans les film d'essais asiatiques mais celui ci m'a paru comme un bon divertissement. Par contre Isabelle fait un peu potiche c'est plus les acteurs coréens qui m'ont plus dommage que le realisateur n'ai pas plus mis en valeur notre chère actrice.
Trois variations sur un thème principal, nées de l'inspiration (ou du manque d'inspiration, si l'on veut)d'une scénariste que l'on voit par moments gratter du papier. Le principe est amusant, la réalisation l'est beaucoup moins. Après "Hahaha", Hong Sang-Soo nous ressert une scène alcoolisée, ça devient une manie. Isabelle Huppert, au jeu d'ordinaire si nuancé et sobre, se met à surjouer par endroits. Cela doit plaire au public coréen, j'ai trouvé ces moments pénibles. Pénible aussi, cet emploi du zoom, dont Hong Sang-Soo use et abuse, sans rime ni raison. Malgré quelques idées (un peu) amusantes, une oeuvre très, très mineure du cinéaste coréen,
Toujours difficile de critiquer car je ne peux m'empêcher de me demander si je ne suis pas passée à côté de la subtilité du scénario...en tout cas je suis sans doute passée à côté de façon magistrale !!! ....quel ennui.....je m'étonne de la critique positive si unanime de la presse...voyons ce que ressentent les autres spectateurs