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Un visiteur
3,5
Publiée le 15 décembre 2012
Quel plaisir de se faire un film de cette nature, pas vraiment de scénario, pas vraiment d'histoire, pas vraiment du cinéma et pourtant la poésie opère, ça marche! A la façon de The taste of Tea, un flou de sketchs, mélancoliques et drôles, décalés et déjantés, doux-amer... pour raconter l'irracontable. Une famille, ses clartés et ses zones d'ombres. On s'y attache, on vit avec eux, on les respecte. On passe un moments en leur compagnie, comme une soirée avec de bons amis, on boit un coup, on bavarde, on refait le monde... on déconne, quoi!
J'ai vraiment du passer à côté du message. Avec un trio d'acteurs comme ça, on s'attendant à un film de folie mais qui reste cohérent. Ici la folie est bien là mais ça part dans tous les sens et n'a ni queue ni tête. A éviter
« Punk not dead » comme ont disait déjà à l’époque. Non ils ne sont pas morts ! Ils ont juste vieillit, ils sont fatigué, l’esprit qui domine désormais et celui symbolisé par les hideux centres commerciaux qui défigure les périphéries des villes. Esprit moutonnier déjà dénoncé par le « Dawn of the dead » de Romero. « Un monde aux normes, des magasins aux normes, des produits aux normes pour des gens aux normes » dis le personnage de Dupontel ce à quoi son frère punk répond « et ta connerie elle est aux normes ? ». Le film est un joyeux bordel comme savent les orchestrer Delépine et Kervern, sans réelle continuité narrative, c’est l’anarchie qui domine, et si la révolution n’est pas encore pour demain faute de combattant, deux vieux punks lucides et libres pour la démarrer c’est toujours mieux que personne.
Je suis loin d'etre un amoureux du cinéma français mais s'il y a bien un acteur français dont je ne rate aucun film c'est bien Dupontel et là avec Poelvoorde c'est encore mieux, pour moi c'est le duo gagnant pour un film coup de poing de cette envergure. Ici que l'on soit français ou américain, fini le placement de produit intempestif , bonjour la fin des grandes erreurs du capitalisme. Rien de mieux comme décor de ce theatre déjanté qu'un complexe de supermarchés. Tout est minutieux dans cette mise en scene par les deux clowns du Groland ( Aaltra, Mamuth ) nous placent une confrontation entre un vendeur de matelas et son punk de frere et ni l'un ni l'autre ne semblent bien s'entendre ....mmmmh personnages... décalé.... humour....dramatique ...satyrique ...harakiri... kulunmouton drole ! qui finit en voyage plutot philosophique après un pétage de plomb à la dupontel un rapide passage dans un restau Pataterie. Et tout est dit entre le big brother is watching you avec la camera de surveillance qui semble avoir son identité propre, les enseignes non pas la pour appater sur des produits mais pour nous montrer des vitrines...vides, vides de monde , un monde réellement déserté. Plus personne ne plante son stand dans cette grande supercherie de la grande distrib, internet a aujourd'hui tué tout ces commerces et le message passe bien. Moi meme après visionnage j'ai remarqué les memes symptomes sur un complexe commercial non loin de chez moi, trop près des périph, trop vide de monde. On ne s'ennuie pas, c'est bien drole comme il faut, jusqu'a la limite de l'humour salement noir. Ce par contre je ne pense pas l'avoir vu en entier , j'ai entendu dire en effet qu'il restait des scenes coupées qui à mon grand avis cachent l'allure western presente sur l'affiche. Albert aime ces sujets tabous qui fachent et se fout bien du monde hypocrite qui se rend petit a petit compte de ces erreurs. Deux ahuris piégés dans une zone fantome. A voir ! Surtout pour tout fan de Dupontel qui se respecte !
Le film oscille entre militantisme et humour déjanté. Les acteurs incarnent très bien leurs rôles respectifs et la mise en scène est très soignée. Une fable atemporelle sur un thème plus que jamais de notre époque, telle est la visée des réalisateurs - journalistes de Groland que sont Kerven et Délepine.
Le grand soir est un film à l'image des ses deux réalisateurs que sont Benoît Delépine et Gustave Kervern c'est à dire très décalé et politiquement incorrect. Malgré un scénario assez faible, le film se laisse voir grâce du fait que tout peut se passer tant les scènes improbables se suivent et que la critique derrière cette histoire est juste. Même si paradoxalement je trouvent qu'ils font énormément de pub. Malheureusement le gros point faible réside dans ses beaucoup trop nombreuses longueurs qui rendent le film assez lent. La grande force de ce long-métrage et la raison pour laquelle il faut voir se film ce sont ses deux acteurs principaux qui sont Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel qui nous offre un jeu d'acteur vraiment excellent. Ils sont tous les deux imprégner de leur rôles et leur prestation est remarquable. Les acteurs secondaires sont loin d'être au même niveau et Brigitte Fontaine agace. Le grand soir est à voir pour ses deux acteurs principaux qui sont excellent et pas pour son histoire quasi inexistante.
Une belle satire sociale pour punk a chien blasé! quelques largeurs , mais on reste happés par le jeu de Dupontel et Poolvoerde! Un film qui fait du bien dans un monde trop carré !
A première vu, on s'attend à une comédie loufoque, surtout avec Poelvoorde et Dupontel, mais le résultât est tout autre chose. Je peux comprendre l'avis de ceux qui on aimé, puisque ce film est assez étrange et que les gouts de chacun influeront forcément. La réalisation est top, mais le scénario m'a vraiment déçu, la tram est longue et les dialogues ennuyeux. Je n'ai pas accroché une seconde et je me suis ennuyé tout le long. Une sorte d'OVNI, qu'il faut savoir prendre dans le bon sens et surtout avoir un caractère assez ouvert pour pouvoir apprécié ce film.
Le film peut paraître ennuyeux à première vue (cadre, scénario...), mais bizarrement, je suis resté scotché avec cette famille bizarre qui passe sa vie dans une zone commerciale... Je ne voulais plus lâcher l'histoire et je voulais en connaître la fin.
Les personnages sont tarés, sans être trop exagérés (sauf Brigitte Fontaine, mais chez elle c'est habituel). Certaines scènes peuvent laisser perplexes, notamment celles à rallonge, ou les personnages parlent pour ne rien dire (mais vraiment pour ne rien dire), mais le film vaut le coup d'oeil, ne serait-ce que pour son message et son originalité.
Observation à la loupe de la société de consommation : Une zone commerciale, un commercial licencié et son frère punk-à-chien et son chien. Benoit Délépine et Gustave Kervern nous délivrent une fois de plus une vision acide de la société. Pas grand chose à raconter en apparence, plans fixes, quelques longueurs, mais en laissant le spectateur libre de se faire une opinion, ils nous ouvrent les portes de l'observation et nous laissent rêveurs... Car le Grand Soir c'est ça : Grands idéaux, nihilisme, poésie et 8.6. On ne rit pas souvent, mais on sourit toujours intérieurement. A voir avec des potes un peu crados et de la bière fortement alcoolisée en cannettes métalliques...
une bouffer d'air frais. voilà une comédie qui va mettre un coup de pied au c** dans le "burlesque" français. il n'est pas question ici de prendre partie ou pas, juste de constaté une réalité. plus "sectaire" encore que "le nom des gens" il ne fait pas qu'énoncer une réalité, il la joue. ce film doit surtout s'adresser au "Grand" public, la catégorie moyenne autrement dit. un vrai signal d'alerte! BRAVO!
Les films de benoît delépine et gustave kervern à chaque fois je les attend avec impatience. Alors que nous réserve celui-ci, la folie habituelle est présente et ça déjà c'est un bon point. Ensuite le casting est excellent , ça fait plaisir de retrouver poelvoorde et Dupontel dans un rôle comme celui qui interprète dans ce film. Enfin le scénario est basique mais efficace.
Je ne sais pas trop quoi dire quant à ce film, c'est assez spécial. On se marre une paire de fois mais ça n'est dû qu'aux charismes de Poelvoorde et Dupontel. L'histoire frôle la banalité, certaines scènes sont inutiles, la réalisation est très bizarre, enfin bref, de quoi faire bander les intellos frustrés de Cannes. Le message de ce film n'est pas mauvais mais ça pue le racolage à des kilomètres, et quand on sait que ce film va à Cannes, on ne peut que rigoler, c'est comme essayer de faire pleurer sur le tiers monde à Wall Street.