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Gérard Delteil
209 abonnés
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2,5
Publiée le 29 février 2012
Sur le plan technique, c'est parfait, comme beaucoup de films russes. Les acteurs sont impeccables. Mais, sur le plan humain et idéologique, on croirait voir un film de propagande soviétique des années cinquante-soixante. Et, même dans ces années-là et celles qui ont suivi, certains films produits en URSS étaient plus nuancés.
Bref, c'est un film à la gloire de l'armée russe/rouge et du patriotisme. C'est évidemment assez surprenant après le changement de régime de 1991, car on éprouve l'impression que rien n'a changé... sauf les techniques de tournage et les effets spéciaux. Et d'autant plus étonnant que la Russie a aussi produit récemment nombre de films carrément tsaristes, comme Le barbier de Sibérie, ou à la gloire des contre-révolutionnaires Blancs/tsaristes comme L'amiral, autre réussite technique époustouflante.
En fait, à y bien réfléchir, ce n'est peut-être pas si étonnant que ça. Car s'il y a une constante de Staline à Poutine, c'est l'hyper nationalisme russe.
Malgré tout, quand un officier fait face au peloton d'exécution nazi en proclamant "Je suis Juif et communiste", on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine émotion.
"Battle for Honor" est un film de guerre russe qui relate l'attaque de la forteresse de Brest-Litovsk par l'Allemagne nazi en juin 1941 dans le cadre de l'opération Barbarossa menée par les troupes d'Hitler contre l'empire de l'Union Soviétique. Le film se veut un hommage aux soldats qui ont résisté pendant plusieurs jours contre l'envahisseur allemand. Comme de nombreuses productions modernes de films de guerre, "Battle for Honor" manque d'une inscription dans le contexte historique. Les combats sont certes spectaculaires mais les personnages sont dessinés à gros trait et le réalisateur se contente de mettre en avant la bravoure et l'héroïsme des soldats de l'armée soviétique, assénant un discours d'exaltation patriotique, sans pour autant donner beaucoup d'explication sur les circonstances et les enjeux de cette bataille, hormis quelques lignes avant le début du récit. En oblitérant presque totalement l'aspect historique et en mettant en avant maladroitement le sens du sacrifice des soldats soviétiques, Alexander Kott réalise un film de guerre en partie raté car beaucoup trop sentencieux et exagérément péremptoire dans son discours propagandiste.
On est très loin de "requiem pour un massacre". Il y a visiblement des moyens, des effets spéciaux et de bons acteurs, mais à part quelques scènes "coups de poing", il y n'y a pas grand chose. On est loin des combats épiques ou des grandes questions sur la bestialitéé de la guerre. Ici un seul message : le peuple russe est grand et il a beaucoup souffert. Et même si le propos est valide, la forme est trop artificielle pour faire honneur à cet période. A recommander aux fans, sans doute trop long pour les autres...
Au niveau des combats il n'y a rien à dire de ce point de vue Battle for Honor est prodigieux et arrive sans problème au niveau des productions américaines ou asiatiques du genre et je dirais heureusement qu'elles sont nombreuses car en dehors des séquences de combats Battle for Honor est plutôt faible. Déjà Battle for Honor ne parvient pas à se de départir d'un certain côté film de propagande, il débute assez niaisement et les scènes plus intimiste convainquent moyennement et manquent d'une véritable émotion par contre le film se rattrape dans les scènes d'action donc les affrontements entre Russes et Allemands et là Battle for Honor trouve toute sa force et montre l'horreur de la guerre. Battle for Honor est un film qui conviendra avant tout à ceux qui comme moi aiment les films de guerre remplient de combats.
Voilà l'exemple parfait du film de propagande; bien réalisé, efficace dans les scènes de bataille, le réalisme en prend fortement un coup dès que les combats s'engage au corps à corps: les Allemands deviennent alors des combattants d'opérettes, n'étant bons qu'à détruire les Russes seulement grâce à leurs panzer et leurs armes; les personnages sont trop manichéens, trop stéréotypés pour qu'ils soient crédibles. Voilà comment transformer une défaite de l'armée rouge en victoire !!! Loin de moi l'idée de faire des Allemands des héros et des guerriers invincibles, et de faire des Russes des soldats de papier, mais je pense malgré tout qu'un peu plus de réalisme aurait servi le film bien mieux que cette oeuvre de propagande ( mais bon, les Russes ont aussi le droit de faire ce genre de film au même titre que les Américains) ! Comme dit le proverbe, l'Histoire est faîte par les vainqueurs !
La défense d'une forteresse russe contre les allemands. Un bon film d'action où les russes sont les gentils. Beaucoup d'action, de réalisme, de l'émotion et une infériorité flagrante de l'équipement du soldat russe par rapport au soldat allemand. Bon divertissement avec quelques infos dans le final sur le devenir des personnages.
"Battle for honor" ou "La Bataille de Brest-Litovsk", film de guerre, biélorusse - russe réalisé par Alexandre Kott, sorti en 2010. Un film de guerre historique reconstituant la prise de la forteresse de Brest en 1941 par les troupes allemandes, lors de l'invasion "surprise" de la Russie. Un film patriotique qui rend hommage aux soldats russes et leurs familles assiégés dans la ville fortifiée de Brest-Litovsk, originellement en Pologne, puis devenue russe et se situant aujourd'hui en Biélorusse. Hommage à la poche de résistance des soldats de l'Armée Rouge dans la ville frontière, première bataille de l'opération Barbarossa. Un film bien réalisé. sans longueurs excessives, avec Alexeï Kopachov, un jeune acteur talentueux, qui souligne la participation des civils; mais aussi des enfants à cette bataille. Les scènes de combat sont bien faites. C'est pas mal.
Certes, on sent poindre une petite touche de propagande derrière cette fresque guerrière épique...à l'instar de ce qu'aime faire les Américains d'ailleurs ! La reconstitution est remarquable, tout comme les prises de vues et la photographie. L'histoire évoquée à travers les yeux de cet enfant est également une bonne idée.
Pas si mal dans la forme, Battle For Honor est avant-tout à voir pour son fond qui nous décrit avec férocité un peuple qui n'a jamais cessé de se battre.
Voila un superbe film tres prenant et qui retrace l'histoire vrai d'un village russe qui possede une forteresse militaire. 1941, a l'interieur , des militaires et leur famille , joyeuses presque insouciantes et puis un jour 17000 nazis attaquent par surprise , en route pour Stalingrad. Tres bien réalisé , on s'attache aux personnages , à l'ambiance , Magnifique!
Grosse production soviétique. Sang et larmes coulent à flot à la gloire de la Russie camarade. Pas de singularité dans le genre, calquant tous les ressorts des productions Américaines passées.
"Battle for honor" est un film de guerre russe qui nous raconte la défense de Brest (la ville biélorusse et non la bretonne) par l'Armée rouge face à l'invasion allemande en 1941. Un des premiers actes de l'opération Barbarossa qui ne se passa pas aussi facilement que le souhaitaient les allemands. Point fort du film : ses effets spéciaux pour un rendu visuel impeccable et immersif. Pourtant, sorti de ceux-ci, le long métrage parait bien vide. Il faut dire que le scénario devient rapidement redondant et ce grand spectacle ne restera que du grand spectacle. Divertissant dans sa première moitié, lassant dans la seconde. "Battle for honor" ne propose que de l'action à répétition et c'est bien trop léger. De plus, comme souvent dans ce genre de film historique (russe ou non), on n'échappe pas à un discours exagérément patriotique et manichéen. Une production dispensable.
Alors que l'Allemagne nazie et l'URSS avait signé un pacte de non-agression, du haut de sa folie, Hitler décida de le rompre et attaqua la patrie de Staline en 1941. Battle for Honor ou La Bataille de Brest-Litovsk raconte le siège de la forteresse de Brest par les Allemands le premier jour de l'opération Barbarossa. Le rapport de force apparaît très vite déséquilibré. Effet de surprise oblige. De plus, les Nazis étaient deux fois plus nombreux et mieux armés. Comme si ça ne suffisait pas, Staline n'enverra aucune aide, préférant concentrer ses ressources sur la défense de Minsk. Les personnages savent donc qu'étant abandonnés à leur triste sort l'issue de la bataille ne fait aucun doute. Ce que l'état-major allemand avait sous-estimé en plus du froid, de l'immensité du territoire désertique et monotone, c'est le sentiment de fierté nationale russe. Plutôt de se rendre se sachant condamnés, les soldats russes vont se battre jusqu'au bout, fonçant sur l'artillerie allemande en hurlant. On connaît l'issue du conflit. Hitler s'y sera cassé les dents comme Napoléon en son temps. En attendant, c'est comme dans Il faut sauver le soldat Ryan. Un devoir de mémoire auquel nous convie le réalisateur. Le narrateur était enfant à l'époque et, au vu de la précision de sa mémoire, au crépuscule de sa vie, je me demande comment il a pu faire après avoir tout perduspoiler: son amour de jeunesse entre autres pour parvenir à se construire en tant qu'homme. Par respect envers tous ceux qui sont tombés ce jour-là, il a dû se sentir obligé de leur faire honneur. Pour autant, je ne peux m'empêcher de penser qu'une partie de lui est morte aussi ce jour-là dans la forteresse de Brest.