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laurence l
136 abonnés
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3,0
Publiée le 16 novembre 2012
Pas mal pour l'interprétation de Gad Elmaleh mais que ressort-on de ce film à part une démonstration de cet univers de requin où tous est bon pour le POUVOIR, le profit en tous genre. La morale il n'y en a pas vérité ou fantasme ? Par contre l'ennui est présent devant ce film ou on a du mal à apprécier les personnages. La personne qui était présente à mes côté à éprouvé la même chose
Un film sans concession comme toujours pour Costa-gravas. Gad y campe magnifiquement le technocrate français égocentrique et cupide tandis que le capitalisme américain apparaît comme une énorme escroquerie.
Il est des réalisateurs à la longue carrière dont on a l'impression qu'ils n'ont rien fait depuis des décennies, et dont on découvre que si, ils ont réalisé des bons films récemment en se penchant sur leur filmographie. C'est le cas de Costa-Gavras, dont j'avais l'impression que je n'avais plus vu de film marquant de lui depuis "Music Box", et pour lequel je me suis dit : ah bon ? "Amen", c'était de lui ? Et "Le Couperet" ? "Le Couperet", justement, était déjà un film motivé par la révolte devant la violence de l'injustice sociale. Il avait alors choisi de dénoncer cette violence au travers d'un polar, en adaptant le roman de Donald Westlake. Ici, pour "Le Capital", pas de fable, pas de métaphore ; on est dans la description frontale du capitalisme à l'ère de Goldman Sachs, explicitement cité dans le film.
J'ai mis longtemps à savoir si finalement, j'aimais ou pas "Le Capital", et je m'interroge toujours un peu devant mon clavier. Je ne me suis pas vraiment ennuyé, je ne peux qu'approuver le propos, et je dois reconnaître qu'il y a plus de subtilité que je le craignais. Pourtant, dès le début, la dimension caricaturale de la plupart des personnages ("Je préfère Tourneuil qu'une tantouze à la tête de la plus importante banque européenne") et les dialogues beaucoup trop écrits ("L'argent est un chien qui ne demande pas de caresses, mais qui veut qu'on lui lance la balle toujours plus loin") m'avaient inquiété et donné l'impression d'être dans un mauvais téléfilm français cherchant à faire américain.
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Admirablement joué et mis en scène, Gad Elmaleh superbe en banquier cynique ! Pour une fois il nous fait pas vraiment rire ! Le film est à la longue un peu ennuyeux, mais parler d'argent pendant deux heures n'à rien de bien passionnant, il nous montre une fois de plus avec vérité le pouvoir exorbitant qu'à sur nos vies, la haute finance internationale qui se targue avec délice de manipuler nos dirigeants comme des marionnettes. 'L'internationale du Pognon' est ici décrite avec une telle justesse que cette nouvelle dictarure planétaire nous glace le dos.
Film antipathique, noir ou plutot gris, pas crédible pour un sou, ayant vu d'autres créations d u même Costa Gavras, je suis déçu. Sans contest, son plus mauvais film, quand à Gad Elmaley il ne convaint pas. Pas de suspens, pas de gaité, pas d'espoir, pas d'action. Tu parles d'un film !!
Le portrait d'un homme de la finance qu'on imagine assez réaliste : cupide, cynique, malin, inhumain et complètement déconnecté de la réalité. Des traits peut être trop grossier car malgré une bonne performance de Gad, le personnage ne nous touche pas tant que ça... Et je m'attendais à un film plus profond, plus subtile de Gavras, sur ce sujet.
Pour avoir traité le même sujet, Il n'est pas à la hauteur de Margin Call.
Mettons de coté, la part un peu manichéènne du film... Gad. se retrouve, face à un rôle qu'il n'a jamais vraiment eu l'occasion de mettre en oeuvre. Et le résultat et moyen (peut être la faute, à une vision du public envers lui ; en comique qu'en comédien dramatique...). Pour le scénario cela reste assez basique, faible et les clichés envers les banquiers et ce qui va avec (les pauvres, les riches, ont licencie pour avoir une comm...). Bref, sa veut faire réaliste en voulant nous montrer quelques choses de bluffant, mais l'on finit par s'ennuyer. Répétitif, cela en devient soporiphique. Pourtant, même sans être un film qui attirera les foules. Le sujet, aurait pu être traité de façon à nous toucher, à nous convaincre... MAis on à l'impression, que l'on est plus intelligent que les acteurs que l'on a en face... PAr là, du coup ; on sent un petit manque de crédibilité générale. Et plutôt, un film voulant inconsciemment dénoncer, et moraliser le tout. Mais on ressort, déçu, vidé (d'avoir payé, mais également d'une impression que l'on a voulu nous prendre pour des "pigeons"). Un sujet donc mal exploité, et un Gad qui a peut être des chances de faire carrière dans ce genre, mais pas pour le coup. L'étiquette du comique lui colle encore trop à la peau^^. Dommage, mais perso ; je n'attendais pas grand chose.
Film aux contours haletant. Gad Elmaleh convaincant. N'enlève en rien sa crédibilité. On n'est jamais vraiment fan des films de Costa-Gavras. On sent toujours qu'il manque quelque chose. L'adaptation est correcte. On aime bien, mais on est pas emballée. Un rôle qui se distingue : Céline Salette, que l'on a pu déjà apercevoir dans "Au-delà" d'Eastwood ou "De rouille et d'os" d'Audiard.
Film à la limite du documentaire sur la finance. Film effroyable de vérité mais avec un Gad Elmaleh, spectateur de son propre rôle, qui ne réussit pas à nous embarquer, nous restons dehors avec ces plans séquences très courts et trop nombreux, résultat on s'enlise, on est au bord de l'ennui.
Costa Gavras super d'avoir touché ce sujet! Qui est angoissant et proche de la réalité! Gad Elmaleh apporte par son personnage de comique de la suptilité à son interprétation dans le film.
On serait tenter d’être indulgent envers un réalisateur qui a marqué l’histoire du cinéma avec des chefs d’œuvre comme “Z” ou “L’Aveu”, mais force est de reconnaître que le maître a quelque peu perdu la main. S’attaquer au capitalisme sauvage et inhumain et aux banques sans scrupules qui nous ont mené à la crise mondiale d’aujourd’hui semblait un sujet en or pour ce dénonciateur né. Hélas, au-delà d’une intrigue financière bien ficelée et réaliste, Costa-Gavras s’enlise dans un manichéisme et des outrances qui disqualifient partiellement son propos. La caricature poussée à l’extrême et des formules provocantes assénées par son héros directement à la caméra sont d’une maladresse navrante. Et que dire de ce personnage totalement inutile de call girl de luxe, qui n’a que le mérite de nous montrer la superbe Liya Kebede si émouvante dans “Fleur du désert” ? On se consolera avec la révélation d’un Gad Elmaleh, surprenant de justesse dans un rôle où l’on ne l’attendait pas.
Vu les critiques du film, éminemment négatives, j'ai été très agréablement surprise par la consistance et le suspense ainsi que par le jeu de Gad E. J'ai beaucoup aimé l'anglais, les Américains, droite réflexion de ce qu'est le monde des affaires à savoir sans l'anglais on n'avance pas, n'en déplaise nos politiques actuels. J'ai aussi apprécié la justesse avec laquelle le réalisateur démontre bien non pas que l'argent est maître (on le savait déjà) mais que les preuves sont des atouts conséquents. Bravo, très bon film français. J'en redemande !
Un des meilleurs film de la décennie. Le style est parfait, le jeu d'acteur, la mise en scène, les dialogues, l'ironie, la morale de l'histoire, un poil de fatalisme et peut être un zeste d'auto-dérision. C'est un film déroutant, mais parfait.
Un grand "Gavras" tout en finesse. Evidemment cela n'est ni seulement un pamphlet ni seulement un thriller donc cela déroute les enfants, simplement c'est du "Gavras", et du grand. Comment expliquer à des jeunes de la dernière averse cette subtilité...c'est du Gavras, comme on dirait d'un conte de Voltaire: c'est du "Voltaire"! Un conte de Voltaire ne s'analyse ni ne se critique, il échappe au catégories: il se savoure et c'est tout. Les esprits chagrins n'y verront que le miroir déformant de leur médiocrité.
Et si la réalité était pire que le film. Une action a un durée de vie d'environ une seconde en moyenne dans les 'mains' de son propriétaire. La face cachée du fonctionnement du système banquaire. A voir et à méditer..