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Tarasboulaba
32 abonnés
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1,0
Publiée le 15 novembre 2012
Dire que c'est Costa-Gavras qui a fait ça ! Quelle pitié ! Et ce pauvre Gad el maleh qui joue aussi mal que Matthieu Amalric et Francis Huster : il ferait mieux de se cantonner aux rôles minables des films nuls comme Coco ou Chouchou ! A éviter à tout prix ! Berk !
Fumeux, ampoulé, démonstratif, convenu, dépourvu de la moindre nuance. Et Gad Elmaleh qui tente désespérément de nous convaincre qu'il peut jouer un méchant...
Encore la mafia des comiques de scène qui prennent la place aux acteurs dramatiques de metier . Le cinema Français est vérolé et fermé pour ses gens là : une honte . J'ai un Grand respect pour vous Mr Gavras mais là , trop c'est trop et c'est pas sérieux .
Inutile de dire qu'avec un sujet aussi brûlant, on attendait mieux de Costa-Gavras qui avait toujours su mettre le doigt là où ça fait mal (que ce soit de "Z" à "L'Aveu" en passant par "Missing"). Bizarrement ici il n'en fait rien, ne retrouvant que son talent lors de brèves séquences où le personnage de Gad Elmaleh analyse avec cynisme et brio le système bancaire mondial. Mais sinon, ce capital est une double déception : aussi bien le film en lui-même qui ne ressemble pas à son cinéaste et qui se contente d'effleurer la surface d'un sujet qui avait matière à devenir aussi brillant que brûlant mais aussi sur la prestation de Gad Elmaleh qui confirme qu'il n'a pas l'étoffe d'un acteur dramatique et en tout cas pas dans un film comme ça où il aurait fallu quelqu'un avec beaucoup plus de charisme et un peu moins une gueule de paumé pour incarner ce président d'une banque un peu arriviste et surtout très avide d'argent. Reste Gabriel Byrne, toujours aussi bon et quelques séquences qui viennent consolider un peu le tout qui est quand même bien bancal avec un scénario peu crédible surtout lorsqu'il aborde la relation du personnage principal avec une mannequin qui ne sert absolument à rien. Ce capital-là est bien loin d'être rentabilisé.
Le premier thriller financier où les spectateurs ont l'impression d'être plus intelligents que les banquiers du film, c'est dire ..
les américains ont eu le brillant Margin call, nous avons capitale, et la comparaison est en nette défaveur des français... Après le raté Krash qui opposait le novice lelouche au requin américain Michael madsen, voici l'archi dispensable Capitale qui oppose le "néophyte" gad elmaleh au requin Gabriel Byrne. La moitié du budget pharaonique du film a du passer dans la location des décors splendides, des aéroports et des jets privés, mais certainement pas dans un bon scénario, ni dans des acteurs crédibles. Le propos ? les financiers se comportent comme des enfants. En un seul plan (le seul réussi du film d'ailleurs), montrant des enfants hypnotisés par des jeux vidéos, on aura compris le message. reste 1h48 d'une histoire rocambolesque, pas crédible (même pour une fable) dans laquelle vient se noyer ce pauvre Gad...les dialogues sont parfois d'un risible incroyable, on se pince, on se croirait dans un sketch des inconnus. exemple : Yvan Attal face à son chef Gad : Y.A - "nos traders préparent des produits financiers hypers rentables" ; G.E -"Ah oui, mais au fait on vend quoi réellement ? " Y.A - "comment ? mais je pensais que c'est toi qui allait me le dire !" une autre , Gad évoquant ses collaborateurs face à sa femme : "Je me moque de leur respect , ce que je veux c'est l'argent" , sa femme -"mais à quoi cela te servira t'il ?" Gad : "à gagner le respect" ... Hem hem , et des perles comme çà il y en a toutes les 5 minutes du film
nième film français affichant des ambitions artistiques et venant s'échouer sur le rivage des épaves des mauvais film ..cette fin d'année est décidément calamiteuse pour le cinéma hexagonale. vivement 2013
Un film intéressant bien qu’un peu manichéen. J’ai trouvé que le scénario était un peu trop faible et répétitif. Au final, si le sujet du film aurait pu être intéressant, le spectateur a du mal a se sentir concerné et on fini par trouver le temps un peu long. Surtout qu’on est souvent dans des gros clichés (sur la façon dont les banquiers sont perçus). Il y a quand même un point positif dans ce film : Gad Elmaleh. L’humoriste est très attendu au tournant avec ce film, n’ayant pas eu l’occasion avant de faire ses preuves dans le drame. Mais l’acteur est excellent dans ce film, on oublie très bien que c’est un humoriste et il est assez convaincant. Un film assez moyen mais une belle prestation de la part de son comédien principal.
Partant cette fois en croisade contre le sauvage capitalisme banquier, Costa-Gavras livre avec "Le Capital" un film solide, efficace, extrêmement bien narré, mais qui a tendance à enfoncer des portes déjà bien ouvertes. Si le scénario, très bien écrit et très bien structuré (la montée en puissance, le danger, la chute, la relève), la bonne volonté de Gavras amène parfois le film dans le faux et le surfait. La scène finale est par exemple, complètement improbable (le monologue du président de la banque, dont une partie est reprise sur l'affiche). Même s'il s'encombre de figures connues et relativement encombrante (l'intrigue impliquant le mannequin Nassim est mille fois vue et n'apporte pas grand chose à l'ensemble). Mais Gavras se révèle bon financier et résolut chaque intrigue avec brio. Le casting est extrêmement bien fourni: Daniel Mesguich (le président déchu) est efficace (même si ses mimiques sonnent parfois exagérées -c'est avant tout un homme de théâtre), Céline Sallette est touchante et Gabriel Byrne, en rapace cupide, est détestable. Bernard Lecoq (autre homme de théâtre) semble encore enfermé dans son rôle de Jacques Chirac ("La Conquête"). Le choix de Gad Elmaleh dans son premier rôle vraiment sérieux (si on passe outre la blague qu'était "La Rafle") est à la fois une bonne et une mauvaise surprise. Il apporte sérieux et crédibilité à son personnage en favorisant un jeu discret, proche du non-jeu, mais ce non-jeu l'amène parfois à l'inexpressivité la plus complète. "Le Capital" relève d'une vraie maîtrise du matériau filmique et des enjeux du scénario. Costa-Gavras signe un film à charge (on n'attendait pas mieux de sa part) mais qui manque un peu de la subtilité d'un Oliver Stone ("Wall Street") et souffre d'un peu trop de didactisme. Certaines scènes ont un peu trop tendance à ressembler à un cours d'économie. En dépit de ses petits défauts, "Le Capital" se révèle être un moment de cinéma d'une efficacité redoutable.
Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/11/le-capital.html
Costa Gavras dépeint de façon intelligente le monde financier à travers une intrigue riche en rebondissements et en sens. Cette façon détournée de dénoncer n'est que la démonstration de sa capacité à tenir en haleine de la première à la dernière seconde, toute en grâce et efficacité.
Gad Elmaleh gâche complètement ce film. Quelle horreur ! Son jeu est insupportable ! Fuyez ! Il devrait rester dans le registre de la comédie du Sentier....
Pourquoi ce film ? Sur un sujet pourtant pointu et sensible, le film réussit la prouesse d'accumuler tous les poncifs du genre. Un enfilage de perles, du scénario à la mise en scène, en passant par l'interprétation, les décors et la bande-son, tout est consternant, caricatural, au point que cela peut faire sourire, pour les plus indulgents !!!
Notre poil à gratter national, Costa Gravas revient avec un film qui se veut un pamphlet puissant contre le capitalisme aveugle. Après des chefs d'oeuvre tel que "Z" ou "L'aveu" et des dernières années plutôt décevantes on attend un vrai retour du réalisteur polémique. Mais à l'instar de Oliver Stone aux Etats-Unis il semble que Costa-Gravas se soit quelque peu égaré... Adapté du roman éponyme de Stephane Osmont, connu pour sa description crue et acerbe du milieu financier on constate que le réalisateur n'a pas su retranscrire ses qualités pourtant indissociables d'un tel projet. Si Gad Elmaleh s'en sort bien et qu'il existe une atmosphère pesante ce sont bien là les seules bonnes qualiés. En effet à part ça la reconstitution du milieu bancaire ne représente que les clichés les plus grossiers (luxe, putes, les personnalités les plus viles... etc...) tandis que l'extrême manchéïsme finit par tuer toute pertinence. Sans aucun doute le plus mauvais film du réalisateur, un constat terrible pour l'avenir. Conclusion, mieux vaut (et largement) revoir "Wall Street" ou dernièrement "Margin Call".
"Adapté du roman éponyme de Stéphane Osmont bien accueilli par les critiques, ce long-métrage n’obtiendra sans doute..." La suite sur http://isccinefeel.net/accueil/sorties-du-14-nov/1571-2/