Les deux premiers volets de Very Bad Trip ont fait un véritable carton au box-office, rapportant respectivement 467 millions de dollars pour le premier et 581 millions pour le deuxième. Soit plus d'un milliard si l'on cumule les deux !
Very Bad Trip 3 scellera la fin des aventures des quatre garçons de la saga. Le scénario devrait être assez différent du 1er et du 2e film. Il s'agira d'une "conclusion appropriée", selon le réalisateur. Les films se présentent comme un "opéra en trois temps à la gloire du chaos, du désespoir et des mauvaises idées".
Après Las Vegas et Bangkok, la bande de Very Bad Trip 3 embarque pour le Mexique ! Si une grande partie du film se déroule à Los Angeles, Phil, Stu, Alan et Doug font une étape à Tijuana, ville située à la frontière du Mexique et des Etats-Unis, plébiscitée par les étudiants américains... Bradley Cooper, Ed Helms, Zach Galifianakis et Justin Bartha retournent également à Las Vegas, lieu de déchéance du premier volet !
Les costumiers ont travaillé dur pour apporter un look spécifique et appuyer l'aspect comique de chacun des personnages - c'est ainsi qu'ils ont eu l'idée de faire porter à Alan (Zach Galifianakis) une chemise à rayures horizontales pour le rendre plus gros !
Deux ans se sont passés entre la fin du second opus, qui voyait Stu (Ed Helms) et Lauren (Jamie Chung) finalement se passer la bague au doigt, et l'ouverture de cet ultime opus.
Cette fois-ci, pas de nuit de débauche. Pas d'absences momentanées ou de souvenirs manquants. Pas d'abus d'alcool, ni de prise de drogues. Contrairement aux précédents opus, qui présentaient leur intrigue comme un puzzle à assembler pour finalement en découvrir le fil rouge sous-jacent, Very Bad Trip 3 trahit son titre anglophone (The Hangover, la gueule de bois) et se présente plus comme un récit traitant des conséquences qu'ont les actes de chacun, alors qu'Alan (Zach Galifianakis) traverse une crise et regrette ses actes passés.
Alors que les premiers détails commençaient à peine à filtrer, Zach Galifianakis a cédé à l'insistance des journalistes qui souhaitaient connaître en avance les tenants et aboutissants de l'intrigue du film, en leur expliquant qu'Alan serait, une fois de plus, le déclencheur de leur "trip" en folie, car les deux autres allaient devoir l'aider à s'échapper d'un hôpital psychiatrique ! Une fois la nouvelle lancée sur internet, elle a été reprise par plusieurs journaux et s'est répandue parmi les spectateurs... Alors qu'il s'agissait en réalité d'une simple plaisanterie de la part de l'acteur !
A chaque volet, son slogan. Le premier titrait "Ils sont venus, ils ont bu, ils ne se souviennent plus...", tandis que le second continuait dans la même veine avec "Vous n'avez pas encore tout bu". Cependant, le réalisateur a souhaité aller dans une toute autre direction pour l'ultime volet. Lors du tournage de Very Bad Trip 3, le personnage de Chow dit la phrase "Soudain, tout est devenu noir", et c'est en entendant ces mots que Todd Phillips s'est tourné vers son partenaire de production et lui a dit "Le voilà, le slogan de Very Bad Trip 3!".
Le scénariste Craig Mazin a révélé un point narratif important en déclarant que Very Bad Trip 3 permettait à ses personnages de régler certaines choses laissées en suspens au premier film... "Nous allons solder les comptes en beauté !" a-t-il promis. Qu'est-ce qui nous/leur a échappé, au juste ? A vos lecteurs DVD...
Sur le plateau, le comédien Zach Galifianakis, rodé à la bonhommie hilarante d'Alan, interprète désormais ce personnage en toute liberté et aime s'écarter des répliques imposées par le scénario. Une situation qui ne plaît pas toujours au scénariste Craig Mazin, dépité de voir l'acteur sortir des répliques beaucoup plus inspirées que les siennes !
Depuis que le premier Very Bad Trip a été diffusé dans les salles obscures en 2009, Bradley Cooper, Zach Galifianakis et Ken Jeong ont tous appris à tutoyer la célébrité. Zach Galifianakis s'est illustré dans de nombreuses comédies, souvent en duo avec un autre acteur (Date Limite, Moi Député), Ken Jeong a décroché un des rôles principaux de la série Community, et Bradley Cooper a choisi de ne pas nécessairement miser sur son physique, ce qui lui a permis d'enchaîner les succès commerciaux et critiques avec le film d'action L'agence tous risques, le thriller Limitless, le drame The Place Beyond the Pines (il a même récolté une nomination à l'Oscar pour Happiness Therapy, où il campe un homme sujet à des troubles bipolaires). Ed Helms, de son côté, est à l'affiche d'une nouvelle comédie, We're the Millers, en salles en 2013.
Les trois comparses devront cette fois en découdre avec un nouveau personnage beaucoup plus dangereux et effrayant que M. Chow en la personne de Marshall, joué par l'imposant John Goodman (The Big Lebowski, Argo).
La scène où Chow doit s'enfuir de sa suite du Caesars Palace en sautant du balcon, particulièrement périlleuse puisqu'elle se déroule à plus de 100 mètres au-dessus des rues ultra fréquentées de Las Vegas, a nécessité plusieurs mois de préparation pour un tournage étalé sur deux nuits : "On ne peut pas demander à des cascadeurs de survoler des voitures : c'est trop dangereux. Nous avons fait appel à des dizaines d'assistants pour boucler le périmètre, et la police de Las Vegas nous a également prêté main-forte", se souvient le producteur Daniel Goldberg, qui poursuit : "On ne pouvait le faire que par tranches de huit minutes. (...) C'était comme une opération militaire."
Pour les besoins d'une scène ou Bradley Cooper et Zach Galifianakis descendent l'Augustus Tower du Caesars Palace en rappel, la tour a été reconstruite en studio sur cinq niveaux (soit 20 mètres de hauteur pour 30 mètres de long), capable de supporter une grue de plus d'1,5 tonne. Un véritable défi pour le chef décorateur Maher Ahmad, ainsi que pour Zach Galifianakis qui souffre de vertige !
Un quartier de Tijuana a été entièrement reconstitué dans une petite ville de l'Arizona. Les devantures et enseignes de plus de cinquante magasins ont ainsi été recréées pour les besoins du tournage.