Avis sur 24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi

Au delà du sujet dramatique, une réalisation et des jeux d'acteurs très approximatifs dignes d'un très mauvais téléfilm.

Il est toujours délicat de critiquer des films se basant sur des faits non fictionnels car le lecteur/spectateur ne parvient pas toujours à séparer l'histoire qui sert de support de l’œuvre qui en découle.

Or c'est au spectateur de faire la part des choses et de parler "cinéma" quand on veut l'emmener sur des terrains qui n'ont rien à voir avec le cinéma.

Chacun est libre d'attacher de l'importance au fond "historique" de ce film qui est d'ailleurs visiblement le seul argument de vente mis en avant.

Cela n'a rien d'une nouveauté dans l'histoire du cinéma puisque ce sont des milliers de films qui sont basés sur des histoires réelles, et on peut même dire qu'une majorité d’œuvres ont été tirées d'une faits réels ce qui n'empêche pas la plupart d'entre eux d'être de très mauvais films.

Parlons cinéma donc et seulement de cinéma pour évoquer brièvement (il ne sert à rien de tirer sur l'ambulance) ce médiocre film que son réalisateur et une certaine pensée unique veulent inattaquables pour la seule raison qu'ils affirment en faire une "leçon", un "devoir de mémoire".

Mais le spectateur, lui, s'ennuie devant ce qui s'apparente à un téléfilm à la réalisation médiocre et au jeu d'acteur tellement caricatural qu'on a du mal le croire.

On aimerait retrouver Pascal Elbé (que j'aime beaucoup) dans de meilleures conditions.
Mention "spéciale" dans le pire pour Zabou qui n'a jamais été mauvaise à un tel niveau.

Bref a l'instar de biens d'autres réalisateurs (malheureusement) Arcady confirme que le cinéma français, de plus en plus résumé à des productions du style "Camping" est défaillant par manque de talent et d'idée.

Et c'est bien inquiétant car une certaine idée de ce cinéma un peu moins "populaire" est pourtant mal en point face au rouleau compresseur des productions américaine.

L'histoire est triste mais le film est très mal fait !!!!!
Même pas digne d'un téléfilm du samedi après-midi.
ilan est malheureusement mort une seconde fois au cinéma.

"24 jours, la vérité sur l'affaire Ilan Halimi" est un film difficile et complexe qui retrace un fait divers terrible et délicat...
Et même si le risque de ne pas être au niveau était grand, l'intérêt de cette histoire et de son retentissement sont déjà un bon point de départ et une raison suffisante de voir cette réalisation d'Alexandre Arcady.
Il serait ainsi dommage et rapide d'émettre un jugement qui serait trop à l'emporte pièce et d'être pour le coup, trop réducteur en s'arrêtant aux défauts car défauts, il y a évidemment...
Déjà et bien sûr, ce scénario est calqué sur le livre de Ruth Halimi elle-même et retire d'emblée une certaine objectivité, il ne faut pas l'oublier.
Cependant, cet enlèvement soulève un tas de questions qui sont ici quand même bien évoquées et vues sous le bon angle, c'est déjà très important, comme les erreurs de la police qui suit coûte que coûte un schéma rigide et classique, bien trop à la lettre sans imaginer une seule seconde, la folie, l'illogisme total de ce dangereux gang prêt à tout et à n'importe-quoi, en même temps...
Le rôle de la mère d'Ilan était à ce titre, un exercice difficile et Zabou Breitman s'en sort haut la main, sans pathos et avec le sentiment d'une grande dignité !
Celui du père, est un poil moins réussi, mais Pascal Elbé est très sobre également, et toute cette famille entourée de ses proches, reste dans son ensemble très très poignante tout au long du film.
D'ailleurs, celui-ci est certainement plus axé sur l'enquête et son dysfonctionnement ainsi que sur les relations entre la famille et la police que sur les réelles conditions de séquestration avec toute l'horreur qui va avec, d'Ilan Halimi, qui reste ainsi plus en arrière plan.
Maintenant, le problème d'identifier cet horrible crime comme raciste ou pas est assez bien amené et traité dans la dernière partie...
Cet autre aspect compliqué lui aussi, soulève bon nombre d'interrogations.
Cette réalisation a le mérite également d'être bien documentée, bien structurée, en suscitant chez le spectateur un effroi certain, c'est évident, ainsi qu'un questionnement sur l'Homme et ses limites...
Jusqu'où et jusqu'à quand reste-t-on véritablement humain ?
Dans son ensemble et rien que pour son sujet, ce film mérite qu'on s'y intéresse, ne serait-ce que par respect pour le véritable calvaire subi par la victime et la souffrance sans nom de sa famille, même si on peut ne pas être d'accord sur certains points, d'autant plus que selon moi, la qualité et l'efficacité sont présentes de bout en bout !

L'histoire est le point fort du film. Mais c'est le réel qui l'a écrit. Ou du moins, une retranscription subjective et autobiographique du réel. Donc Arcady ne pouvait pas se tromper. Mais il y a un soucis énorme. Ce film est à la fois un récit d’événements dramatiques qui, en tant qu'être humain me touche. La fin notamment, connue de tous, où Ilan Halimi agonise, c'est douloureux à voir. Mais en dehors de ce projet de montrer la souffrance et de désigner des coupables parfois par leurs identités culturelles, ce qu'il ne s'agit pas de nier, et cette façon de s’évertuer à faire comprendre que l'antisemitisme est la chose la plus abjecte du monde, il ne reste rien. C'est dur à dire, mais c'est un film communautaire, qui ne rend pas hommage à la souffrance d'un jeune homme torturé de façon dégueulasse par des salauds sans pitié, mais qui dit qu'il y a une souffrance qui est abjecte, qui est sacrée et qui est complotée par une police incapable, des jeunes goys barbares de toutes origines, pauvres et de banlieues contre les gentils juifs du quotidiens de la ville de Paris, dont on nous fait le premier plan dans.... une vitrine de boutique de chaussures de luxe ! Si on voulait faire plus antisemite comme cliché, on aurait eu un peu de mal. Ce film se termine sur un panneau de la fondation diédiée au victime de la Shoah. On mélange absolument tout, et c'est dangereux. Donc je n'ai qu'une chose à dire. Ilan Halimi, pauvre homme, repose en paix. Et Arcady, n'utilisez pas la mémoire de ce jeune martyr pour faire du pognon et de la revendication communautaire, car ce mélange des genres m'a donné mal au ventre !

Si ce n'est l'histoire d'Ilan qui est vraiment poignante, ce film lui est un véritable navet tout au plus un téléfilm du dimanche. Zabou Breitman, joue son rôle très mal.
Quand j'entend Mr Arcady nous dire que ce film est du niveau de La liste de Shindler, je me dit qu'il vaut mieux être sourd et dans ce cas ci, également aveugle.

D'habitude, je goûte très moyennement le cinéma d'Alexandre Arcady, et le voir s'attaquer à l'affaire Ilan Halimi me laissait imaginer beaucoup de démagogie et peu de cinéma. Mais si le premier élément n'est pas totalement absent, j'avoue qu'en définitive la surprise a été plutôt bonne (la présence de son fils Alexandre Aja en réalisateur de seconde équipe y serait-il pour quelque chose ?). Alors OK c'est didactique, démonstratif et le téléfilm n'est parfois pas loin, mais cela a au moins le mérite de rendre l'évolution de l'enquête claire et de donner la parole à chaque protagoniste, le tout dans un souci d'équilibre et de cohérence plutôt réussi. Il n'y a pas vraiment de scènes marquantes, mais au moins sent-on une tension palpable et quand bien même nous connaissons la fin avant même de rentrer dans la salle, on n'en reste pas moins très impliqué et proche des différents membres de la famille, d'autant qu'Arcady n'a pas cherché à trop les embellir. L'interprétation plutôt sobre des comédiens va dans ce sens, et si le réalisateur cède parfois un peu à la facilité, il n'en fait globalement pas trop, quitte à rendre son œuvre un peu plate sur la forme. Pas du grand art donc, mais un film sincère, généreux et un minimum instructif : ce Arcady-là, j'aurais aimé le voir plus souvent dans sa carrière.

Voilà un film qui va faire parler... Alexandre Arcady (l'un des cinéastes les plus surestimés en France) se lance dans l'un des faits divers les plus atroces de ces denrières années. Rappelons un peu les faits, Ilan Halami a été enlevé le 20 janvier 2006 et retrouvé le 13 février suivant, brûlé à 80% et portant d'innombrables blessures. 19 personnes furent condamnées dont Fofana, chef du gang des Barbares... Premier problème c'est que le film est basé sur le livre co-écrit par la mère, Ruth Halami avec tout le problème de l'objectivité et du manichéïsme que cela engendre automatiquement. Arcady opte pour un ton documentaire qui apporte un supplément émotionnel fort mais le point de vue unilatéral et très dirigé est aussi biaisé par une accumulation sans fin de reproche plus ou moins subtils (les flics font pas leur job c'ets bien connu, les témoins plus ou moins lent ) agir... etc...), bref avec des SI on refait le monde. On comprend la maman mais le film devient une tribune partiale qui fait l'effet d'un coup d'épée dans l'eau 8 ans après. Mais le pire reste, malheureusement, l'actrice Zabou Breitman qui surjoue à un niveau rarement atteint à tel point qu'on est à chaque fois abasourdi par si peu de nuance ; à sa décharge elle remplace alors au pied levé l'actrice Valérie Benguigui qui fut hospitalisé et qui décéda le premier jour du tournage le 2 septembre 2013. Autant dire que ça n'a pas dû être facile au début. Néanmoins le film, s'il est salutaire sur divers point, a magré tout trop le goût de justice personnel et le jeu (malgré les circonstances) de Zabou Breitman trop décevant (pour pas dire pire).

Je suis taquin, je vois que ce genre de films sort, je me le note dans un coin et il faudra à un moment que je le vois, forcément... parce que critiquer c'est bien, mais le voir et se rendre compte de l'étendue des dégâts, c'est mieux. Comme vous pouvez vous en douter je ne savais pas qui était le gang des barbares et je ne savais rien de cette "affaire" avant de voir le film (enfin avant de voir la promo du film, qui raconte tout) et le pire dans tout ça c'est que je n'ai rien appris. Enfin si, vu que je m'ennuyais comme un rat mort j'ai cherché qui était Arcady et ce qu'il avait fait et j'ai vu que c'était le père d'Aja... Eh ben on dirait que le talent saute d'une génération.

Parce que oui, 24 jours est un film d'une nullité affligeante. Déjà il faut bien se rendre que déjà cinématographiquement ça ne vaut rien du tout (et je parlerai du message après), mais même là-dessus le film n'est pas défendable, c'est grossier, long, pénible (et pas dans le bon sens du terme), il ne se passe rien, on a toujours les mêmes scènes sans tension, sans rien, à un moment donné j'en ai juste marre... Parce que contrairement à ce que peut écrire jssnews et je cite "il faut beaucoup de courage pour assumer ces images d’une souffrance, en directe, vécue par une mère, Ruth, par ses autres enfants, ses soeurs, par son père." on ne voit rien du tout, on voit des acteurs mal dirigés faire n'importe quoi, rien à voir avec une quelconque souffrance, ils font tous semblant, ça se voit... Et le courage il faut l'avoir pour regarder un film même pas digne de filmer la tapisserie de mes toilettes.

Je sais pas, à un moment donné faut traiter son sujet, faut faire un truc, avoir des idées de cinéma, quelque chose. Là c'est filmé platement, sans rythme, sans rien. Non parce qu'on aurait pu jouer sur l'attente en faisant du plan séquence ou que sais-je... Et puis il faut s'inspirer d'autres films qui traitent ce genre de choses correctement... parce que faire du pathos avec la musique triste, montrer une mère qui pleure c'est facile hein... Sauf que ça ne fera aucun effet, c'est bon on connaît ces procédés racoleurs, aucune subtilité, aucune pudeur, d'une vulgarité rare ! Comme pour la Rafle (où on était des pisse-froid qui rejoignent Hitler en pensée si on ne pleurait pas, souvenez-vous) il faut croire que ces réalisateurs ne croient pas dans l'universalité du message qu'ils voudraient faire passer, du coup en fait des caisses.

Et puis insister sur le fait qu'il soit juif, c'est bon on a compris... Non parce que du coup tu veux faire quoi ? Culpabiliser le non juif ? Et je recite (sic) jssnews (une mine d'or ce site) "sortir avec une telle haine vis à vis de cette majorité silencieuse qui a permis cette terrible agonie, ces atrocités sur Ilan Halimi" c'est quoi le message là ? Genre on est responsable ? Bref faut pas s'étonner que ton film marche pas si tu veux culpabiliser des gens qui n'ont rien fait.

C'est un film immonde, qui ne se refuse aucune leçon de morale... Et là je vais paraphraser Nietzsche sur la morale... mais la morale est dictée par les faibles pour agresser les forts. Notons l'agressivité d'Arcady dans ses interviews...

En s'amusant à brandir l'agression antisémite durant tout le film et en faisant semblant que c'est plus grave que n'importe quoi d'autre (pardon d'être relativiste, mais un mort reste un mort, peu importe sa confession religieuse...) ben tu me sors encore plus du truc (alors que la mise en scène n'aidait déjà pas), je ne me sens pas concerné, je ne suis pas juif...

Encore un film poubelle... Dire qu'on voulait passer ça dans les écoles... obliger des écoliers à voir de mauvais films pour faire monter le nombre d'entrées d'un navet fini ! Eh ben ! Très "moral" pour un donneur de leçon comme Arcady.

Je passe bien sûr outre le manichéisme évident du film (mais bon d'après Arcady on n'a pas le droit de tenter de comprendre les ravisseurs), c'est étrange mais des gens comme Paul Greengrass dans vol93 ont tenté d'humaniser les terroristes... ou bien Spielberg dans Munich (mais on l'a traité d'antisémite... paye ta logique...) et je ne crois pas que ça desserve le film. Au contraire... Mais si Arcady veut donner des leçons à messieurs Greengrass et Spielberg grand bien lui fasse, à nous de ricaner dans nos barbes...

Parce qu'Arcady n'a pas compris que les pires monstres sont ceux qui sont humains.

Bref un film inutile qui ne va qu'attiser les tensions communautaires au lieu de les apaiser...

Alexandre Arcady qui cultive le navet depuis plusieurs années avec beaucoup de succès nous sert ici une soupe communautaire indigeste. On veut ici promouvoir son point de vu "d'utilité public" en faisant fructifier le calvaire épouvantable de ce jeune homme. Et où est-ce qu'il a été chercher ses comédiens ? On aurait dit une galerie de figurants pour Joséphine ange-gardien.

Un amalgame si faible, si ridicule de simplicité, sur la religion juive et musulman. Je suis navré qu'un film relatant des faits dramatiques comme la dite histoire, se voit joué et produit avec autant de médiocrité. Une histoire vrai se doit d'être jouée avec la plus grande finesse qu'il soit, mais surtout d'être la plus sincère possible. Rien de tout cela n'est respecté dans ce film.

En résumé: un jeu d'acteur et un casting à revoir; un producteur à côté de la plaque et donc un film insupportable à regarder.

Ne payons pas la médiocrité, je vous en prie.

A bon entendeur.

Propagande ni plus ni moins comme le film "la marche". Ceux qui sont réveillés savent de quoi il est question face à cette lobotomie de masse dont les détracteurs s'évertueront à vous faire passer pour une personne qui cautionne ce crime alors qu'il n'en est aucunement question.

Navet chiant et totallement inutile.
Le film essaie de nous faire pleurer tout le long sans y arriver.
A boycotter, car le film et son réalisateur prennent les spectateurs pour des c*ns

Déçue, très long, mal joué (Zabou, pas crédible une minute). Violence indécente, qui sert davantage le voyeurisme que la trame. Toutes ces horreurs nourrissent un point de vu du réalisateur, qui essaie désespérément de nous mettre dans un suspens d'une histoire dont on connait déjà la fin.
On est impuissant, face à l'horreur et la prétention du réalisateur pour imaginer traduire le calvaire vécu par ce garçon. Ça ne prend pas. On a juste envie de quitter la salle, où on se sent pris en otage. J’espère que la mère ne verra jamais cette horreur.

Difficile de faire une critique de ce film. D'un côté on a un sujet fort, un fait divers horrible qui a bouleversé la France, de l'autre un long métrage réalisé plus comme un téléfilm ou un épisode de série policière française. Mais malgré ce certain manque de rigueur et de maitrise, Alexandre Arcady sauve son film et atteint son but : nous fait ressentir...