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    Violette
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    benoitG80
    benoitG80

    3 408 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    "Violette" portrait de Violette Leduc brossé par Martin Provost, après une première partie mi-figue mi-raisin, prend doucement de l'épaisseur pour devenir finalement bien plus intéressant que l'on ne pensait...
    En effet, d'emblée la personne de Violette est mal cernée, ce qui gêne un peu la compréhension, puis le découpage en plusieurs tableaux ou chapitres casse un peu la fluidité de l'histoire et paraît un peu scolaire bien qu'il puisse toujours se justifier...
    Ensuite, cette personnalité complexe est beaucoup mieux dépeinte, telle une femme meurtrie en contradiction avec elle-même, tiraillée, traumatisée par son enfance et en particulier sa mère à laquelle elle lui reproche d'en avoir fait une bâtarde et donc d'exister tout simplement !
    Emmanuelle Devos passe curieusement du moins bon au début à ensuite, un jeu plus juste et plus profond pour donner corps à ce personnage en quête éperdue d'amour et de reconnaissance...
    C'est assez étonnant de remarquer que tout le travail d'écriture sera d'abord chez elle complètement destructeur pour devenir enfin libérateur au moment pile où elle sera à juste titre reconnue !
    Ses rencontres successives et les rapports difficiles qui en découlent que ce soit avec les femmes ou les hommes sont révélateurs d'un profond malaise que Simone de Beauvoir va déceler à travers la découverte de ses différents manuscrits !
    À ce propos, Sandrine Kiberlain est assez étonnante dans la peau de cette célèbre écrivaine et sa relation avec Violette est très bien montrée jusqu'à être l'élément essentiel du film.
    De Beauvoir impose en effet une terrible tension avec beaucoup d'exigence et de ténacité dans son obsession à soutenir sa protégée.
    Ce qui s'explique d'autant mieux car dans le contexte de l'époque, il est incroyable de penser que ces romans qui brisent bien des tabous, puissent avoir été écrits par une femme !
    Même s'il n'est pas exempt de maladresses, ce film demeure une histoire passionnante et riche d'enseignement.
    Violette Leduc était vraiment à découvrir !
    brunetol
    brunetol

    188 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 novembre 2013
    Seul mérite de ce téléfilm congelé : donner envie de lire Violette Leduc. C'est déjà pas mal… Mais pour le cinéma, il faudra repasser. Certes, je n'attendais pas de l'auteur du très sage "Séraphine" une réelle audace, qui parait aux antipodes de ses préoccupations et c'est son droit. Martin Provost devait être premier de sa classe, et son rêve, c'est d'obtenir le prix du meilleur ouvrier de France. Sauf qu'avec de telles ambitions on peut faire de la cuisine ou de la menuiserie, mais pas du cinéma. "Violette" se contente d'illustrer platement un scénario amidonné qui respire la naphtaline. C'est un peu comme si le réalisateur nous faisait lire les pages mot à mot, l'une après l'autre. Dialogues terribles, littéraires ou théâtraux, c'est selon, mais du niveau de seconde. "J'ai enterré ma mère… dans la plus stricte intimité", articule Kiberlain, qui tente de rester digne de son personnage (Simone de Beauvoir) malgré la récitation que le réalisateur lui inflige d'un bout à l'autre, comme à tous les autres acteurs, massacrés, réduits au statut de trains électriques. Autre obsession : les plans de transition. Qu'il a dû apprendre à l'école, et dont il fait un usage immodéré : il faut toujours au moins quatre plans pour qu'Emmanuelle Devos puisse aller d'un lieu à un autre. Rue, porte cochère, escalier, couloir, portes. En cumulé, ces plans doivent bien représenter une demi-heure, fort coûteuse (car Provost s'est offert toute la collection des véhicules années 40 à 60 disponibles, a enneigé des rues...) et absolument inutile, sinon pour plomber une narration déjà poussive. Bref, un téléfilm poussiéreux, criblé de scènes ridicules (la crise de nerf de Violette traitée par trois bonnes sœurs à collerette en constitue l'un des sommets, comme la séquence où un grotesque imitateur de Louis Jouvet met en scène "Les bonnes" de Genet).
    On repense avec nostalgie à ce que Diane Kurys est parvenue à faire avec son biopic sur Sagan, d'une autre tenue cinématographique. Violette et Simone, décidément, méritaient mieux.
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2013
    Violette est une lointaine cousine de Séraphine, l'un des précédents films de Martin Provost. Violette Leduc ? Torturée, hypersensible, enragée. Mais à ses propres yeux, essentiellement une bâtarde et un être solitaire. Adoubée par Simone de Beauvoir, dont elle devint folle amoureuse, Violette connut le succès sur le tard avec un livre intitulé ... La bâtarde. Une fois encore, ce nouveau portrait de femme de Martin Provost s'impose d'emblée par la finesse et la densité de son écriture avec la volonté de ne pas plaire à tout prix. Tout aussi impressionnante est l'interprétation d'Emmanuelle Devos et, on a envie de dire surtout, de Sandrine Kiberlain, effarante de justesse en Beauvoir. La relation obsessionnelle de Violette pour son mentor et le combat féministe sont au cœur de ce film qui emporte en dépit d'une mise en scène bien trop sage.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2013
    Avant-première de "Violette" hier soir à France Télévisions.
    Le nouveau film de Martin Provost, le réalisateur multi-césarisé de "Séraphine", a pour héroïne l'écrivain féministe Violette Leduc. Elle fut la protégée de Simone de Beauvoir. Mais elle souffrit aussi de cet encombrant patronage.
    Emmanuelle Devos est comme à son habitude parfaite. Mais était-elle la mieux placée pour incarner une femme réputée pour sa laideur ?
    Sandrine Kiberlain incarne le Castor avec la révérence due à l'auteur du Deuxième sexe.

    Je n'avais pas compris le torrent d'éloges qui avait accueilli "Séraphine" à sa sortie. Son académisme intemporel ne m'avait pas convaincu.
    J'adresserai les mêmes critiques à Violette qui lui ressemble par bien des aspects.
    Cette histoire trop longue (2h19) d'une femme aliénée qui trouvera son salut dans l'art trouvera-t-elle son public ?
    Sortie le 6 novembre
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 novembre 2013
    Devos et Kerberlain jouent très bien mais le film est très inégal. pourquoi avoir coupé en plusieurs séquences aucun intérêt sauf pour saucissonner ce long métrage qui ne restera pas dans les annales
    tixou0
    tixou0

    694 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Martin Provost renoue avec le biopic (mise en scène subtile, technique irréprochable). Il s'agit à nouveau d'une personnalité atypique, après "Séraphine" en 2008 (vie de Séraphine Louis, dite "Séraphine de Senlis", peintre "primitif du 20 ème siècle") : Violette Leduc, écrivain longtemps sans lecteurs, puisqu'elle devra attendre "La Bâtarde" (1964) - elle a alors 57 ans - pour connaître le succès. Moins visuel évidemment que "Séraphine", où il était question de peinture (et des extases lui donnant le jour), ce "Violette" réussit cependant à rendre esthétiquement intelligible le travail fiévreux de l'écrivain. Belle performance ! Violette Leduc, dévorée de honte à cause de sa naissance illégitime, dévorée d'amour pour une mère indifférente, Berthe (Catherine Hiegel), dévorée de passion(s), interdites (saphiques) ou impossibles (quand elle s'éprend à plusieurs reprises d'homosexuels), plus tard par la maladie (point non traité par le film, déjà plutôt long - presque 2 heures 20 - mais sans temps mort) n'avait qu'une source d'inspiration, elle-même et sa vie chaotique. Si Séraphine était totalement autodidacte (humble servante sans instruction), Violette est allée jusqu'au bac (milieu des années 20), qu'elle rate cependant. Il y a pourtant des points communs dans le caractère et la personnalité des deux femmes, la première mourant folle dans un asile en 1942, quand la seconde commence à écrire (ses souvenirs d'enfance) à la même époque, tout en survivant (ce qu'elle fera encore un moment après guerre) grâce au marché noir. Et la répétition des motifs décoratifs du peintre, l'explosion de couleurs improbables, trouvent leur pendant dans le style flamboyant et unique de l'écrivain. Déjà familière de certains milieux intellectuels, c'est sa rencontre avec Beauvoir qui sera décisive, objet d'une passion à sens unique, mais aussi mentor et même mécène discret.
    "Violette", c'est Emmanuelle Devos, qui l'incarne avec une grande maîtrise, la montrant à nu, toute d'impétuosité, de violence même, de souffrance, écorchée, pantelante, adorante et "maudite". Attachante, imprévisible, et fragile. D'une belle laideur, au physique. Fascinante d'intelligence et de sensualité inconsciente, éclatant à chaque page de ce qu'elle écrit. Sandrine Kiberlain réussit pour sa part à donner chair et vie de manière convaincante à Beauvoir. Ce nouveau portrait d'artiste hors du commun est porté magnifiquement par ces deux actrices au meilleur de leur art (comme "Séraphine" l'avait été par Yolande Moreau). On regrettera seulement une ou deux maladresses pour des petits rôles (un Bonnaffé incolore en Genet), voire tout petits (un Jouvet ridicule, lors d'une répétition des "Bonnes").
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2013
    Il a fallu bien du courage et de la détermination à Martin Provost pour réaliser un film autour de Violette Leduc, écrivaine injustement méconnue de nos jours.
    Ce film retrace vingt-deux ans (1942-1964) de la vie d'une femme écrivain au talent exceptionnel. Un parcours émaillé de livres exigeants, audacieux, et dont la prose poétique n'a trouvé que très tard, après plusieurs échecs cuisants, un grand succès public. Avec " La Bâtarde", en 1964, qui aurait dû avoir le prix Goncourt s'il n'avait pas effrayé certains jurés le jugeant trop scandaleux.
    Quarante et un an après sa mort, Martin Provost nous offre un film rigoureux et raffiné ne cédant jamais à la facilité. Tout y est soigné, minutieux, précis et fidèle tant à l'oeuvre qu'au personnage baroque qu'était Violette Leduc.
    Emmanuelle Devos est une époustouflante Violette. Elle a tout compris du personnage et en restitue parfaitement toutes les facettes. Sandrine Kiberlain est une extraordinaire Simone de Beauvoir, qui a enfilé avec un bonheur évident les habits du "castor".
    Les autres acteurs sont également au rendez-vous. Aussi bien la grande Catherine Hiegel dans le rôle de la mère de Violette, que Jacques Bonnafé dans celui de l'écrivain-voyou Jean Genet, que le subtil Olivier Py dans l'écrivain canaille Maurice Sachs, ainsi que le troublant Olivier Gourmet dans le rôle du richissime parfumeur, collectionneur et mécène "radin" Jacques Guérin.
    Merci à Martin Provost de nous avoir rappelé ou convaincu que Violette Leduc est une des plus grandes voix de la littérature française du 20ème siècle.
    Jean-Claude Arrougé
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    Encore un film d'une longueur et d'une lenteur inacceptables, compte tenu du manque de densité de son contenu : on finit par s'ennuyer ferme, malgré le talent des actrices... De plus, l'histoire tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Il y manque pour le moins la genèse de toute cette histoire. Comment Violette Leduc, apparemment d'origine modeste (en tout cas, c'est l'impression qu'on a), a-t-elle acquis son bon niveau de culture et établi des relations avec des personnes qui ne "cadrent" pas bien avec elle ? En bref : que s'est-il passé avant ? Par exemple, qui est ce "Maurice" du début du film ? Alors, à mon avis, il s'agit là d'un film dont le périmètre a été mal évalué par le scénariste et le réalisateur. Et le résultat est un peu navrant. C'est vraiment dommage, car mieux documenté et rendu plus nerveux dans son déroulement, cela aurait pu faire un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Violette est un hommage à Violette Leduc, auteure injustement oubliée. A celle qui s'est livrée à Simone de Beauvoir et qui a osé parler de son homosexualité et de son avortement. A celle qui a puisé dans une solitude imposée toute la force de son écriture.
    Un grand bravo à Provost de réussir à dresser le portrait de cette femme et surtout, de nous plonger dans les textes de Leduc.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    "Louons les actrices françaises", s'exclamait ces jours-ci Bertrand Tavernier sur son blog, avant de dresser une liste (non exhaustive) de celles-ci et de vanter leurs nombreux talents. Comme Bertrand Tavernier a raison! Et ce n'est certes pas ce film-ci qui donnera la preuve du contraire. Emmanuelle Devos incarnant Violette Leduc comme Sandrine Kiberlain revêtant l'apparence et les manières de Simone de Beauvoir sont toutes deux extraordinaires!
    De Violette Leduc je ne connaissais pas grand chose, je l'avoue, avant de la découvrir telle qu'elle nous est montrée dans ce film et de me mettre à lire "La Bâtarde", l'un de ses ouvrages les plus fameux. Elle s'y raconte sans détours, usant d'un style très personnel, reconnaissable entre mille, un style fait de phrases très courtes, presque sèches et cependant jamais banales. On comprend, à la lire, ce qui a séduit Simone de Beauvoir et pourquoi cette dernière a tout mis en oeuvre pour la faire éditer et célébrer à sa juste valeur. Il a fallu du temps et de l'énergie, comme le raconte le film, il a même fallu que le Castor y aille de son argent pour venir en aide à sa cadette en littérature.
    Et il a fallu, aussi et surtout, supporter tant bien que mal les assauts et les crises d'une femme amoureuse et presque constamment déçue. Car Violette Leduc fait partie de ces gens qui, même sachant qu'ils vont droit à l'échec, ne peuvent faire autrement que continuer d'avancer, quitte à finir la tête fracassée contre un mur. Et des échecs, l'auteure de "La Bâtarde" ne connaît quasiment rien d'autre. Chaque fois qu'elle tombe amoureuse d'un homme (Maurice Sachs ou Jacques Guérin) elle a affaire à un homosexuel, et quand elle s'entiche d'une femme (Simone de Beauvoir en l'occurrence) il s'agit d'une femme qui n'est nullement tentée par des amours lesbiennes! Non seulement Simone de Beauvoir rejette toute complicité amoureuse mais elle va jusqu'à affirmer que toute véritable amitié avec Violette Leduc est impossible!
    Qui donc est-elle, cette Violette Leduc?, se demande-t-on tout au long du film. Martin Provost a su préserver la part de mystère d'une femme douée certes d'un indéniable talent littéraire mais ayant les comportements d'une personne psychiquement fragile voire carrément malade. Certaines scènes donnent le sentiment qu'on a affaire à quelqu'un qui est au bord de la folie. Ce qui la retient, ce qui lui permet de ne jamais totalement sombrer, c'est probablement d'avoir la capacité de se raconter: jamais peut-être on n'aura eu autant raison de dire que l'écriture agit, au moins en partie, comme un exorcisme ou comme le fil qui permet au funambule chancelant de se maintenir entre ciel et terre.
    On pardonnera volontiers au réalisateur quelques afféteries de mise en scène ; le film est passionnant de bout en bout et parfaitement servi non seulement par les actrices dont on ne dira jamais assez le talent mais par des acteurs (Olivier Py, Olivier Gourmet) eux aussi excellents. Le fervent admirateur de Julien Green que je n'ai jamais cessé d'être depuis de nombreuses années pardonnera aussi volontiers à Martin Provost d'avoir mis en scène Violette Leduc qui, ne trouvant pas le moindre exemplaire d'un de ses livres dans une librairie, se saisit, de rage, d'un volume du « Journal » de l'auteur de « Moïra » pour le jeter à terre en s'écriant : « Mais il n'y en a que pour Julien Green ici ! ».
    Il n'est pas facile, il faut le dire, de mettre en scène des personnalités du monde littéraire sans être soit pédant soit ennuyeux soit superficiel. Ici au contraire tout est convaincant, tout est captivant, tout est émouvant. Et l'on n'a qu'une envie au sortir de ce film : lire les œuvres de Violette Leduc (et peut-être aussi, pourquoi pas, celles de Simone de Beauvoir) ! 8,5/10
    islander29
    islander29

    855 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    Qui lit Violette Leduc ? Le film fait un pari audacieux, puisque l'écrivaine est semble t-il oubliée...
    A tort ou à raison ? je crois que la lecture d'un de ses livres s'imposent, quoique son œuvre semble très autobiographique.
    Pour en revenir au film, je l'ai trouvé gracieux et au fond assez précis sur les relations de Violette Leduc avec Simone de Beauvoir.....
    On suit un moment clé de sa vie, ses premières publications et le film avec sobriété et émotion pudique apporte une lumière surtout intime sur l'écrivaine (?)
    On retrouve la même dynamique que dans le précédent film de Martin Provost, mais avec deux actrices généreuses et fortes (Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain)....
    Cette dernière est parfaite en Simone De Beauvoir.....
    Sans dévoiler le film leur amitié fut essentielle à la carrière de Violette Leduc......
    Le travail photographique est sobre, ajusté à l'époque, les années 50, 60, et on note parfois de splendides plans qui interpellent le spectateur attentif....
    Pas de sensations de longueur non plus, malgré les 2h 19, et au fond un film où la quête d'amour l'emporte sur l'œuvre à proprement parlé.....
    Sans être didactique, par ce film un auteur renait et nous est offert comme Séraphine et sa peinture.......Je conseille....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 novembre 2013
    J'aurais voulu aimer ce film, malheureusement ce n'est pas le cas, je ne l'ai pas détesté non plus mais il a des longueurs qui n'apportent rien à l'histoire et les acteurs/trices ne jouent pas vraiment bien, notamment Devos et c'est bien dommage !
    pierrepp
    pierrepp

    14 abonnés 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    ce portrait est illustré par une mise en scéne brillante, une photo magnifique. Emmanuelle Devos est extraordinaire dans ce rôle complexe, torturé, et finalement tellement attachant. Sandrine Kiberlain est une fabuleuse Simone de Beauvoir. Bref film passionnant
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Film soigné mais qui manque d'émotion. On n'y croit pas alors que l'histoire est réelle. Les deux actrices sont bonnes mais ne correspondent nullement aux personnages .L’intelligence de Simone de Beauvoir ne se lit pas dans les yeux de Sandrine Kiberlain.C'est dommage !
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2013
    Violette Leduc nous est présentée comme un bloc de colère et de solitude qui reprochera sans cesse à sa mère, à la fois adorée et détestée, son existence. "Tu m'as faite !" lui jette-elle à la gueule, entre violence et larmes. Son premier livre commence par cette phrase : "Ma mère ne m'a jamais tenu la main." C'est l'exceptionnelle Catherine Hiegel qui campe la mère à la fois envahissante et impuissante face au malheur de sa fille. Emmanuelle Devos, elle, incarne magnifiquement cette femme en proie à toutes les frustrations, au premier rang desquelles un amour fou et unilatéral porté à Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain au sommet de son art) qui voit en elle un grand écrivain mais aucunement une amie ou amante.

    ...

    Martin Provost construit, l'air de rien, une œuvre de plus en plus intéressante, le plaçant parmi les cinéastes français actuels de premier plan.
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