Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
americano76
4 abonnés
425 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 18 novembre 2013
Encore un portrait de femme que nous offre Martin Provost. J'avais beaucoup aimé " Séraphine " et j'apprécie également " Violette ". Très bon film qui retrace la vie de cette femme meurtrie, mal dans sa peau, fragile et sublimée par Emmanuelle Devos. Face à Violette, Sandrine Kiberlain dans le rôle de Simone de Beauvoir est parfaite mais le top est pour ma part Catherine Hiegel dans le rôle de la mère. Avec Séraphine j'avais découvert une artiste peintre, grâce à Violette je découvre une écrivaine que je ne connaissais pas. Bon moment de cinéma.
Beau et émouvant, ce film nous fait partager l'incroyable parcours de Violette Leduc au travers de son écriture et de sa troublante rencontre avec Simone de Beauvoir...A voir absolument !
Après Séraphine, Martin Provost nous permet de découvrir une nouvelle destiné assez incroyable . C'est un scénario intelligent, les comédiennes sont bluffantes. la mise en scène, l'image, les décors et les costumes sont d'une grande élégance. Je vais courir acheter les livres de Violette Leduc car les quelques citations faites dans le film sont d'une grande beauté et j'ai hâte de découvrir ces écrits. Bravo donc !!!
Magnifique! J'ai découvert cette auteure que je ne connaissais pas...Les deux comédiennes principales ainsi que les autres rôles sont absolument formidables. Ce film d'une force surprenante, laisse une émotion vive même deux jours après l'avoir vu en avant première...A ne pas manquer :-)
Après « Séraphine » entre autres, Martin Provost nous propose à nouveau de nous faire découvrir une artiste oubliée des siècles passés. Saluons l’intention dans une époque ou les biopics fleurissent même sur des terrains vagues et à la minute même ou meurent les chanteurs populaires ou des révolutionnaires fabricants de téléphone et de tablettes. Dans la forme, on retrouve la même sensibilité, la même envie de mettre en avant sobrement,ici l’écrivaine Violette Leduc, par des citations -pas assez fréquentes à mon gôut- très belles et imagées à l’écran. Les passages lus sont magnifiques et empreints de sincérité.
L’adéquation entre l’actrice, la femme Emmanuelle Devos et son personnage est parfaite: elles sont directes, franches, abruptes: elles ne se cachent pas derrière les mots, ce qui pour une ecrivaine peut être utile...
On passe des mois à attendre de voir enfin à nouveau un vrai film de cinéma, lumineux, sensible, intelligent. Et puis ça arrive! Violette de Martin Provost est ce film qu'on attend désespérément depuis presque le début de l'année 2013. Un sujet fascinant, des comédiennes inattendues, un réalisateur sincère, sobre, inspiré, qui à chaque film progresse dans un style tout en finesse, loin des effets, sans tomber non plus dans l'ascétisme. Un film qui se donne progressivement. Une émotion qui se révèle petit à petit. Un grand moment de cinéma tout en nuances...
A voir absolument. Des images d'une beauté saisissante. Martin Provost sait rendre visible le sensible. Un film synesthésique qui nous fait être et sentir. Sentir le frémissement du vent dans l'herbe, la caresse du soleil sur une peau mais aussi éprouver le contraste de l'ombre et de la lumière, le froid de la solitude et de l'enfermement en soi, la traversée de la folie et l'accomplissement par l'écriture. Des scènes d'intérieur qui rappellent les maîtres de la peinture flamande du XVIIe s. Une interprétation remarquable portée par les personnages féminins. Violette, violente et fragile, avide d'amour, en quête d'elle-même, rendue magnifiquement par Emmanuelle Devos. La composition magistrale de Sandrine Kiberlain d'une Simone de Beauvoir, tout en retenue et en maîtrise, mais agissante et protectrice. Catherine Hiegel, enfin, immense comédienne, dans le rôle ingrat de Berthe : une mère, c'est forcément coupable des maux de sa fille ! Elle campe avec l'énergie qu'on lui connaît un personnage rude et tendre, à la vitalité débordante. Un film né de la littérature et qui y reconduit en nous donnant les mots pour dire nos émotions et nos blessures intimes ("maman ne m'a jamais tenu la main"). Il devrait donner envie de lire et d'écrire, d'écrire et de lire : Violette Leduc mais aussi Simone de Beauvoir, Jean Genet, René de Ceccatty...
J'avais adoré Séraphine, je craignais d'aller voir Violette de peur d'être déçu, je n'ai heureusement pas été déçu car j'ai retrouvé une qualité rare: une vision hypersensible des détresses humaines, une émotion palpable. Merci!
Après Séraphine provost nous raconte Leduc violette un face a face entre ces 2 écrivaines .... Magnifiquement interprètes il fait sortir aussi de l'oubli cette violette Leduc mal connu et qui pourtant est au cour de l'émancipation féminine porte par de beauvoir ... Sensible et troublant ....
"Violette" est un beau film sur la vie (triste) de Violette LeDuc. Emmanuelle Devos et Sandrine Kiberlain sont extraordinaires mais le film est un peu trop long, la lumière un peu trop glauque dans toutes les scènes (mais donne en même temps un côté très réaliste) et la prise de son est assez mauvaise cadres sont, quant à eux, très beaux dans certaines scènes. Heureusement, la performance des deux actrices et du reste du casting ainsi que l'histoire assez intéressante nous fait oublier la technique un peu moyenne.
Elles font partie de ces femmes qui ont favorisé l'émancipatom fémimine, le film se concentre sur leurs rapports , Violette était amoureuse de Simone de Beauvoir qui a lancé sa carrière film passionment et intèressent j'ai bien aimé ce film
Vu ce film en présence d'Emmanuelle Devos et Martin Provost dans le cadre du Festival Cinémania de Montréal, et donc eu le plaisir d'échanger quelques propos avec eux deux.... Ce film s'apparente à un biopic, même s'il ne s'intéresse qu'à une partie de la vie de l'écrivaine: les années difficiles jusqu'à la reconnaissance tardive. Si j'ai noté quelques longueurs, j'ai aussi remarqué la vision trop angélique par le réalisateur de l'homosexualité tant masculine que féminine...Mais après tout le regard sur l'homosexualité n'était pas le propos, ainsi que Martin Provost me l'a confirmé.. Reste un film intense porté d'excellents comédiens(Emmanuelle Devos, Sandrine Kiberlain , et n'oublions ni Catherine Hiégel ni Olivier Py Violette Leduc est et restera un grand auteur hélas déjà oublié que Martin Provost a eu la bonne idée de remettre dans la lumière.
Trés beau film. Une interprétation époustouflante d'E Devos dans le rôle de Violette. A en faire presque palir S Kinberlain, pourtant trés bonne aussi dans celui de Simone de Beauvoir. En plus de la découverte d'une auteure oubliée, belles qualités de la photographie.