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    Kurdish Lover
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Kurdish Lover" et de son tournage !

    A l'origine

    Si le projet de Kurdish Lover est né du désir qu'avait la réalisatrice d'aller à la découverte de la famille de son compagnon, il a également vu le jour quelques mois avant cette rencontre amoureuse, d'une manière impromptue : "Par un jour de grande chaleur, les Kurdes manifestent à Paris. Ce sont presque exclusivement des hommes qui dansent torse nu et qui crient des slogans politiques", explique Clarisse Hahn. C'est à la vue de ces corps d'hommes que de premières images sont nées, comme une première phase avant la réalisation de Kurdish Lover : "Je filme depuis ma fenêtre quelques images de ces corps d'hommes, que la danse soude les uns aux autres. Ces images volées me donnent envie de connaître un peu plus les Kurdes, de me rapprocher d'eux."

    Immersion

    Pour pouvoir proposer aux spectateurs des scènes révélatrices du village kurde, la réalisatrice a dû s'y immerger à 100%. Elle a découvert une culture différente de celle du monde occidental, où la communauté est plus importante que l'individu seul : "En passant du temps avec eux, j’ai eu peu à peu le sentiment que chaque membre de la communauté vivait en symbiose avec les autres, comme s’ils étaient tous les membres d’un même corps". Grâce à cette approche, Clarisse Hahn a capté des scènes variées de cette communauté, qui figurent dans le documentaire.

    Un tournage très léger

    La zone où a été tourné Kurdish Lover est dangereuse, comme l'explique la réalisatrice : "Le village où se déroule le film est encore fréquemment traversé par des patrouilles militaires. La surveillance de l’armée rend difficile la présence d’équipes de tournages dans cette région". Clarisse Hahn a donc été obligée de se faire discrète, pour ne pas avoir de problèmes avec les autorités de la région : "En filmant seule, avec un matériel léger, j’ai pu réaliser ce film sans me faire remarquer."

    Choix audacieux

    La réalisatrice du film, Clarisse Hahn, est une habituée du documentaire. Elle en a réalisé quatre, sur des sujets aussi divers que la vie quotidienne d'une actrice de films X, celle d'une famille bourgeoise, ou le travail d'un service de gérontologie dans un hôpital. Un éclectisme notable qui lui vient peut-être du monde de l'art contemporain, où elle propose des installations tout aussi audacieuses que ses films.

    Nominations et prix

    Kurdish Lover est un film qui a été diffusé dans de nombreux festivals à travers le monde : aussi bien à Paris ("Cinéma du réel") qu'à Montréal ("Festival des films du monde") en passant par Rio de Janeiro ("International Women’s Film Festival"). Le film a aussi remporté un certain nombre de prix, notamment au festival "Entrevues" de Belfort (Prix du film français, Prix du public) ou encore au festival "Trace de vies" à Clermont-Ferrand (Grand Prix).

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