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313 abonnés
214 critiques
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0,5
Publiée le 10 décembre 2011
Que dire de ce film qui pouvait promettre quelques bonnes idées, nous offrir une réflexion sur la mort des petits cinémas de quartiers mangés tout cru par les multiplexes, et sur l'amour du septième art ? Et bien pas grand chose, car écrire une longue tirade sur "Dernière séance" serait une perte de temps ! Même si l'on ressent d'emblée un évident manque de moyen, on a l'impression que ce film est un vulgaire court-métrage réalisé par des amateurs dans les années 80, que l'on aurait étiré à une durée plus longue afin qu'il puisse être diffusé comme un téléfilm. L'éclairage est horrible, le rythme est aussi mou qu'une guimauve exposée en plein soleil, le scénario est d'une nullité incroyable et tire sur des ficelles éculées (le gars qui tue des femmes parce qu'il a un problème avec sa mère... Passionnant et inédit comme concept d'utiliser le complexe d’œdipe !), et je ne parlerais pas des "effets spéciaux" comme le sang qui a été fait avec du sirop de grenadine bon marché (surtout quand on sait qu'un étudiant en première année de maquillage ferait facilement mieux !). Je passerais également rapidement sur le jeu immonde des acteurs qui semblent avoir fait un concours tous ensemble, le "on joue à celui qui joue le plus faux", et je pense que Pascal Cervo est celui qui l'a remporté ! Même la d'habitude très bonne Karole Rocher (la série "Braquo", "Polisse") se rate complètement. Le film tourne en rond, il ne s'y passe rien, ou plutôt il s'y passe toujours la même chose (un mec projette "French cancan" puis va tuer des filles...), jusqu'à un final tellement pathétique qu'il en devient drôle ! Un conseil, si vous aimez le cinéma et que vous voulez gagner du temps : rater cette "Dernière séance" !
Retrouvez mes critiques avec photos et anecdotes sur mon blog cinéma : http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/ Merci !
L’idée de joindre la cinéphile au thriller horrifique était intéressante, d’autant plus l’intrigue principale se déroule au sein d’un cinéma de province et que le tenancier est un serial killer qui sévie la nuit. Avec une telle idée, comment ne pas être intrigué à l’idée de voir à quoi peut ressembler Dernière Séance (2011). L’ennui, c’est que le film (qui peine à atteindre les 80 minutes), est d’une platitude extrême, il ne se passe pas grand chose, les plans s’alignent les uns aux autres sans grande conviction, la mise en scène est mollassonne et quant aux acteurs, léthargiques du début à la fin, comment dans pareilles conditions peuvent-ils donner aux spectateurs l’envie de rester jusqu’au bout. Pourtant, les ingrédients étaient réunis pour nous faire tenir jusqu’au bout de ce slasher où l’on retrouve un certain nombre de codes, notamment le trauma infantile (entre le fils et sa mère), les nombreux meurtres à l’arme blanche et le fait que la plupart des séquences extérieures aient lieues la nuit. Mais rien à faire, cette histoire de serial killer fétichiste des oreilles (!) aura eu raison de notre patience en l’usant jusqu’à son paroxysme.
Un film qui se situe entre le film d'auteur et le giallo italien à l'image du voyeur de michaell powell, plutôt pas mal finalement au regard des critiques spectateurs que j'avais lues et surtout au regard des nombreux très mauvais films français dans le genre horrifique : la meute, la horde et consorts....
Comment peut-on mettre 0 étoile à ce film ? Cette dernière séance m'a émue aux larmes. Chaque plan est muri, pensé. L'hommage au cinéma se fait tant dans le propos que dans la mise en image. Il n'y a pas beaucoup d'argent comme le note l'un des spectateurs, pas de filles hurlant en t-shirt moulant, pas de masque ni de mutant, mais un amour simple du genre donnant lieu à de vraies moments de poésie. La fin est grandiose, Pascal Cervo au sommet de son art. Allez-y avant qu'il ne soit plus à l'affiche.
Un film français qui se veut subtil et puissant et qui ne réussit qu’à être lourd du début à la fin. Les ficelles psychologiques sont beaucoup trop grossières pour que l’on marche un seul instant dans cette histoire glauque d’un projectionniste de cinéma hanté par le souvenir d’une tragédie dont on a du mal à saisir les ressorts tellement tout est elliptique dans la conduite de ce récit approximatif et maladroit. Les acteurs semblent perdus et surjouent la plupart du temps, Pascal Cervo en tête, les actions sont répétitives et génèrent un malaise de plus en plus embarrassant… Malgré de bonnes intentions, c’est un film raté par un manque flagrant de talent, tout simplement.
Sûrement un film réalisé par le fils de Marc Dutroux ?? Absolument aucun intérêt. Un abruti qui découpe les oreilles de femmes vivantes, avec bien entendu des gros plans en veux tu en voilà ! Le suicide de sa mère dans son enfance devant justifier ce comportement. Mouais, si on veut. Sa mère, jouée par une actrice du film Polisse (sûrement une habituée des films de psychopathe ?). A déconseiller, à moins d'aimer être mal à l'aise devant un film, mais là c'est du très haut niveau. Beaucoup sont partis dès les 1ères scènes... Au lieu d'interdire ce film aux moins de 12 ans, ils feraient mieux de l'interdire tout court, plutôt que de montrer des perversités pareilles !
Un film d'horreur à la française.... A partir de là, l'on peut deja voir cela d'un air septique. Et à la fin de la séance ; l'on ne comprend pas vraiment pourquoi une telle réalisation à été mise en bouche. LE réalisme des crimes laissant deja à désirer, on voit que cela commence un peu mal. On peut dire que Laurent Archar (inconnu pour ma part) s'interesse plutot à l'analyse psychologique du comportement de notre meurtrier qu'au reste de la réalisation. Certains trouveront peut être la mise en scène fascinante, car assez déroutante (comme si elle était imprégnée d'une sorte de poésie et parsemé de divers clins d'oeils qui ne sont guère interessant). Le dénouement, illustré par une sorte de frénétique cancan, s'avère bouleversant. Mais le reste n'ayant était à la hauteur, on ne peut que rester indiférent et ressortir déçu de la séance ; et aucunement convaincu de cette nouvelle réalisation plutot triste qu'horrifique.
L'arnaque de cette fin d'année! Le film d'horreur français prétentieux et élitiste! En somme, un scénario à la fois banal et ridicule, qui se situe étrangement dans la veine de Psychose... Une sorte de Remake inavoué à la De Palma, pleine de références... La différence est que De Palma n'est déjà pas très bon mais Laurent Achard lui est carrément mauvais... On ne peut même pas compter sur la soi disante performance de Pascal Cervo qui se contente malheureusement de copier Sergi Lopez de Harry un ami qui vous veut du bien...
une catastrophe. sur 1h21 de film je n'ai vu qu'un tapé de sérial killer en train de découper des oreilles pour les coller sur des photos de stars et après ça les critiques notent ce film comme un chef d'oeuvre. c'est lamentable. un film ridicule qui ne respecte pas son titre. allez dehors les films d'auteurs de ce gabarit.
Hasard de la langue française, "film d'auteur" et "film d'horreur" se ressemblent à l'oreille (sans jeu de mots par rapport à une des manies du serial killer du film) ; en France, ce qui aurait pu être un film d'horreur se transforme souvent en film d'auteur. Coïncidence troublante vérifiée par cette "Dernière Séance". Evidemment, c'est triste de voir des cinémas indépendants fermer en province. C'est tout aussi triste de voir un film aussi bien mis en scène et pourtant aussi terriblement ennuyeux. Nul doute que "Dernière Séance" est bien plus un film de cinéma que la plupart des succès français de ces derniers mois. Cela fait plaisir de voir des plans bien construits, avec de beaux (sur)cadrages, un jeu sur la lumière... Dommage que cela se fasse au détriment de l'histoire, qui, d'ennuyeuse, vire carrément au grotesque freudien à la fin du film. Dur de trouver des films français réussis sur la forme et intéressants sur le fond...
Dommage, de belles idées de cinéma et une réflexion sur la cinéphilie nécrophile. Hélas le réalisateur n'est pas à la hauteur, mauvaise direction d'acteurs, scénario faiblard, psychanalyse de comptoir et manque de moyen évident... et on se met à rêver à ce que Dargento aurait pondu!
"Dernière séance", film hybride et pour le moins déconcertant, et un bel exemple de la stérilité du cinéma de genre se voulant "d'auteur" et d'un échec d'hommage à un genre novateur : le giallo (entre policier et horreur, à la mode dans les années 1970-80). Alors qu'il se veut plus film d'horreur, ce long-métrage se révèle d'un ennui total, presque équivalent à la vie à Paray, ville paisible de Saône-et-Loire (n'en déplaise à ses habitants). Laurent Auchard a visiblement mis l'accent sur la mise en scène de son film, ce qui le réduit à un simple livre d'images, un cas d'école ou exercice de style, juste pour montrer ce qu'on peut faire avec une caméra. Mais à côté de cela, les dialogues sont rares, répétitifs, sans intérêt, et la fadeur de l'ensemble (des images certes, mais pas de sont, pas de lumières ...) nous fait scruter la pendule jusqu'à la fin de ces 80 minutes de flottement. L'histoire qui se décante au fur et à mesure est somme toute légère, même si l'idée était bonne. Laurent Auchard, par ce long-métrage, illustre bien la prétention de certains cinéastes, pensant qu'il faut peu pour faire un bon film : les images c'est bien, le contenu, c'est mieux !
Quel infâme truc... Le "Eric Rohmer de l'épouvante" nous livre sa vision étriquée d'un petit cinéma de province aux couleurs passées des années 80 dans un giallo aussi mou qu'un camembert après cuisson... C'est prétentieux, sans humour, une intrigue et des personnages réduits à leur plus simple expression... Mieux vaut se farcir Angoisse (Bigas Luna) ou carrément Le Voyeur (Michael Powell) dans la même veine.
Dernière séance de Laurent Achard que je suis allé voir pour sa dernière séance à Lyon. Seul le CNP Bellecour le diffusait à Lyon, c’est triste. Un projectionniste (Pascal Cervo) d’un petit cinéma sur le point de fermer tue des femmes chaque soir. C’est fou qu’un film de cette qualité ne reste que 2 semaines en salle. Très belle exercice de style pour ce giallo français qui par ailleurs nous met face à la réalité des petits cinémas et à leur fermeture puisqu’ils ne sont pas forcément rentables. C’est dingue on dirait l’histoire passée et probablement future des CNP à Lyon. Rappelons-nous la fermeture honteuse du CNP Odéon, faite par le PDG pendant les vacances de ses employés. Mais revenons-en au film, c’est un très bon film, très agréable s’amusant de ses références (Renoir, Hitchcock, Vecchiali). D’ailleurs on sent l’hommage à Femmes, femmes dans chaque plan du film. Une agréable surprise.