Hé oui, que voulez vous, des fois on va au cinéma, on sait pas trop pourquoi, dans le but complexe de se changer les idées... ce qui n'est pas toujours tâche facile. Et là, sans faire attention, on va voir le film qui attire tous les caïds de la rue, qui vont mater un film de ouf, avec des chorés et des figures de oufs, ziva! Et çà, c'est du trop bon cinéma! Ouais bon, on arrête le délire ici, mais c'est pas le chef-d'oeuvre de l'année (suffit de lire le titre pour comprendre). Suite d'un film avec Jessica Alba sans Jessica Alba, sans rapport concret avec le premier épisode, on suit un scénario digne d'un feuilleton télé où une jeune rebelle ayant connu des épreuves de ouf dans sa vie (ziva!) va trouver dans la danse un moyen d'expression qui la libère de toute tension, en d'autres termes : "elle est trop bonne quand elle shake son body" comme dirait mon voisin de siège! Bref... Celle-ci va donc être confrontée à des choix, adhérer au crew de son ex-manipulateur de copain ou plutôt dans le crew d'une école de danse plus habitué aux impros qu'à la chorégraphie travaillée... S'ensuit ensuite une émission télé élisant le meilleur crew de l'année. Pas de surprises, un scénario plat et des acteurs (non, des danseurs plutôt, car est acteur quelqu'un qui joue la comédie voyons! Ha, blamage...) plutôt mauvais. Cela dit, j'adore le hiphop et ces impros délirantes donc les scènes de danses m'ont bien intéressées. Etant très nombreuses et étouffant largement la maigreur du scénario et l'épaisseur des personnages, on prend goût surtout lorsqu'elles reprennent des musiques connues (G6, OMG, le son du dernier Beyoncé...) ; la performance des danseurs donnent de l’intérêt à notre présence! Mais bon, 1h50, c'est quand même long et les meilleurs scènes sont nullement les dernières...