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    Une nuit
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Une nuit" et de son tournage !

    Roschdy Zem au top de son charisme

    Pour le twist final

    Un polar surprenant dans lequel on n'entend aucun coup de feu...

    Importance de la musique

    Le compositeur Olivier Floriot, notamment connu pour les musiques du film Les Brigades du Tigre, a cherché à produire des sonorités dérangeantes, troublantes, pour souligner la singularité du monde de la nuit. Son objectif était de faire en sorte que ses musiques mettent en valeur les différentes séquences d'Une nuit, d'une manière à la fois omniprésente et distante.

    En amont du tournage

    De nombreuses recherches et exercices ont été réalisés en amont du tournage d'Une nuit. L'enjeu était ainsi de baliser en détail les trajectoires des personnages. Pour ce faire, le réalisateur Philippe Lefebvre (II) a par exemple mis à contribution l'ensemble des acteurs pour mieux définir le scénario. Sara Forestier est ainsi à l'origine des passages où l'on aperçoit son personnage assoupi dans une voiture, ou encore buvant un verre avec une serveuse. Autant d'éléments contextuels qui permettent de densifier le côté humain des personnages.

    Inspirations hallucinantes ?

    Pour être au plus proche de la réalité nocturne parisienne, le réalisateur Philippe Lefebvre (II) s'est inspiré des témoignages du scénariste Philippe Isard, et a également utilisé l'expérience qu'il a acquise durant les longues nuits où il a patrouillé aux côtés de réels policiers de La Mondaine. Tout au long de ces nuits, il raconte avoir effectué des rencontres "hallucinantes".

    Naissance du projet

    Au départ, le réalisateur Philippe Lefebvre (II) et le scénariste Simon Michaël étaient à la recherche d'une histoire forte et originale, une intrigue psychologique pour un combat d'hommes. Puis, Simon Michaël a eu l'idée de faire appel à un autre scénariste : Philippe Isard, un homme à l'histoire atypique. Anciennement policier et, pendant plus de quinze ans, chargé des établissements de nuit à Paris, il a pu apporter les éléments nécessaires à l'invention de l'histoire. Les trois hommes se sont alors mis d'accord pour créer un récit à partir de la réalité de la nuit. L'idée était de raconter une histoire centrée sur les gens qui "font" la nuit, et non ceux qui la vivent, autrement dit plutôt du côté des coulisses que sur les pistes de danse.

    Une nuit sous la pluie

    La pluie a répondu présente au premier jour de tournage, ce qui a obligé l'équipe à arroser les sols les jours suivants pour éviter les faux-raccords, le film se déroulant en une seule nuit : "au final, les rues sont brillantes, les lumières de la ville se reflètent dans la moindre petite flaque, et l’apport de ces brillances dans la nuit est fantastique", explique Philippe Lefebvre (II).

    A travers les yeux de Sara Forestier

    L'enjeu du personnage interprété par Sara Forestier (Laurence Deray) était de faire en sorte que les spectateurs s'identifient à lui. Il lui fallait pour cela feindre la "virginité" face au monde de la nuit, sans tomber toutefois dans le piège de la naïveté. Si la vie nocturne qui s'offre à la fois à Laurence et aux spectateurs fait figure de nouvelle expérience, il était néanmoins nécessaire à l'actrice d'éviter de surjouer l'étonnement. Sous peine de rendre plus délicate l'identification des spectateurs à la jeune femme. Il s'agissait donc pour celle-ci de rendre compte d'une sorte de premier voyage, dans un environnement inconnu.

    Une urgence en HD

    "Je souhaitais que le film soit ce qu'on appellerait aux Etats-Unis une "production indépendante", affirme le réalisateur, ce dernier ayant cherché à faire ressentir au spectateur une pression et un sentiment d'urgence permanents, un peu comme dans Collateral ou A bout portant. Pour ce, la Haute Définition s'est imposée face au 35 mm : "quand on tourne de nuit, la HD est d'une telle sensibilité qu'elle permet de filmer sans éclairage et d'obtenir des contrastes saisissants, notamment dans les noirs", explique Philippe Lefebvre (II).

    Du noir pas comme les autres

    Philippe Isard et Philippe Lefebvre (II) ont eu pour première ambition de faire un film noir en privilégiant la trajectoire personnelle des personnages et en mettant l'intrigue policière en arrière-plan : "On s'est interdit les enquêtes sur les meurtres en série ou autres dont la télé nous abreuve. Nous recherchions une approche différente", explique le scénariste.

    Une nuit, 3 unités

    Le film ne s'appelle pas Une nuit par hasard. Il respecte la règle des trois unités de temps spécifique au théâtre classique (temps, lieu, action). L'histoire se déroule ainsi en un jour (en l'occurrence une nuit), en un lieu (la ville de Paris) et en une intrigue, à savoir le piège tendu au personnage Simon Weiss, interprété par Roschdy Zem.

    Les aspérités de Simon Weiss

    Le personnage de Simon Weiss (Roschdy Zem) a été pensé comme un protagoniste complexe. Bien souvent au cinéma, les personnages sont construits de manière binaire : d'un côté un méchant, de l'autre un gentil. Pour s'éloigner d'une telle réflexion, trop manichéenne, les scénaristes Simon Michaël et Philippe Isard ont voulu donner corps à une personne en laquelle le spectateur puisse se reconnaître. Philippe Isard illustre cette dimension en abordant le comportement du personnage de cette manière : "Il faut bien voir que Weiss ne réclame pas d'argent, mais qu'il accepte - parfois - qu'on lui en donne. C'est tout à fait différent car c'est en demandant du fric qu'on se condamne", déclare le scénariste.

    Similitudes américaines ?

    Sara Forestier nous confie que lorsqu'elle a lu le scénario d'Une nuit, elle a beaucoup pensé au film Collateral de Michael Mann : "Entre le personnage du chauffeur, l'unité de temps et de lieu, et la nuit, j'ai trouvé qu'il y avait pas mal de similitudes entre les deux films, et cette filiation me plaisait", avoue-t-elle.

    Sara Forestier

    C'est après avoir vu Sara Forestier au théâtre en diva excentrique et au cinéma en jeune extravertie de gauche dans Le Nom des gens, que le réalisateur Philippe Lefebvre (II) a décidé d'engager la comédienne pour le rôle féminin central de son film.

    Plus jamais comme avant

    Avec Une nuit, le réalisateur Philippe Lefebvre (II) a cherché à refléter l'évolution de la société et traduire la nostalgie d'un monde de la nuit que l'on ne retrouvera plus. A travers l'acteur Roschdy Zem, le challenge était donc de représenter l'idée d'une page en train de se tourner, d'un monde de la nuit qui ne sera plus jamais le même.

    Road movie crépusculaire

    Avec ses déplacements dans un Paris nocturne insolite, le film Une nuit a des faux airs de road-movie. C'est d'ailleurs le sentiment que le cinéaste Philippe Lefebvre (II) a souhaité créer : "Je trouvais intéressant de filmer cette déambulation comme un road-movie à travers des lieux qu’on n’est pas habitués à voir, qui vont du bar à prostituées avec trois tabourets à la boîte chic qui accueille jusqu’à 3500 personnes", explique-t-il.

    Une intrigue à taille humaine

    Une nuit est un film régi par des conflits d'intérêts. D'un côté, un personnage essaye de défendre son argent, de l'autre, quelqu'un tente de protéger son fils, et d'un autre encore, une personne cherche à préserver une amitié. Il s'agit d'enjeux à échelle humaine où les valeurs qui s'opposent permettent d'amener le spectateur à suivre l'intrigue.

    De Simon à Samuel !

    Acteur habitué au milieu de la nuit depuis les séries Pigalle, la nuit et Les Beaux mecs, Simon Abkarian devait jouer le personnage de Tony Garcia, finalement tenu par Samuel Le Bihan.

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