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    Happy, Happy
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Happy, Happy" et de son tournage !

    Premier long

    Après avoir réalisé deux courts métrages (Headcut et Oh My God), Happy, Happy est le premier long de la réalisatrice Anne Sewitsky.

    Sundance

    Happy, Happy a reçu un prix au Festival de Sundance 2011.

    Influences

    Anne Sewitsky baigne dans le cinéma depuis qu'elle est toute petite. Même si ses parents sont musiciens, le cinéma a toujours été le "loisir" principal de la famille : "Nous avons vu beaucoup de films, avec mes parents et ma petite soeur : un peu de tout avec peut-être une petite prédilection pour le cinéma américain. Je me souviens d’avoir été émerveillée par E.T. l'extra-terrestre , et, à la télévision, d’avoir fait quelques affreux cauchemars après avoir vu la série de David Lynch, Twin Peaks", confie-t-elle.

    Education

    Alors qu'au départ Anne Sewitsky voulait être pasteur (elle a grandi dans une famille très religieuse), elle s'est ensuite tournée vers la musique et le théâtre, avant d'intégrer l'Ecole Norvégienne de Cinéma à Lillehammer, encouragée par des amis qui avaient été impressionnés par son documentaire sur le processus de paix réalisé au Sri Lanka.

    Genèse du film

    Anne Sewitsky doit le pitch de Happy, Happy à son amie scénariste Ragnhild Tronvoll, qui est venue la voir avec un synopsis de quatre lignes : l'histoire de deux couples, dont l’un se séparait au moment des fêtes de Noël. C'est ensuite qu'elles ont travaillé ensemble sur le scénario, en créant des personnages et des situations inspirés de leurs amis et connaissances.

    Référence

    Pour Happy, Happy, Anne Sewitsky a revu le film de James L. Brooks, Tendres passions (1983), pour s'inspirer de son rythme et de son habilité à passer de la comédie au drame.

    Des gens très "happy" !

    Le film suit les habitants d'une région du sud de la Norvège, appelés "Happy Christians", que Anne Sewitsky connaît plutôt bien puisqu'elle a passé plusieurs étés dans cette région étant petite. Ces "Happy Christians" voient constamment la vie en rose, et la traduction littérale du titre norvégien est en effet "heureux à la folie".

    Un casting venu du froid

    Si les deux rôles principaux masculins ont rapidement été attribués aux acteurs Henrik Rafaelsen(Sigve) et Joachim Rafaelsen (Eirik), l'interprète du premier rôle féminin a été plus difficile à trouver : "Je crois avoir auditionné toutes les actrices Norvégiennes ayant l’âge requis, et ça a pris beaucoup de temps ! Agnes Kittelsen est arrivée tardivement, et elle auditionnait, en fait, pour le rôle d’Elisabeth. Mais j’ai vu chez elle un énorme potentiel, et même si je l’ai poussée énormément sur le plateau en lui demandant de sourire toujours plus, elle avait vraiment en elle ce qu’il fallait pour endosser le bonheur naïf de Kaia. Ne restait plus qu’à trouver Elisabeth, son opposé ! Mais comme j’avais épuisé toutes les possibilités du casting en Norvège, je suis allée au Danemark, c’est là que j’ai rencontré Maibritt Saerens", raconte Anne Sewitsky.

    Connaissance de longue date

    Anne Sewitsky et Anna Myking, la chef-opérateur, se connaissent très bien et ont déjà travaillé ensemble sur le premier court métrage de la réalisatrice, Oh My God !. "Avec Anna, on se comprend, on n’a pas besoin de s’expliquer pendant des heures. La seule étape difficile pour moi reste le montage : vous êtes face à une matière énorme, et retrouver votre chemin vers les intentions premières est parfois compliqué", précise la réalisatrice.

    Une musique originale

    La réalisatrice explique la présence de plans présentant un quatuor vocal de dandys américains, formés exprès pour Happy, Happy : "J’ai trouvé l’idée le jour où, en me baladant sur Youtube, j’ai vu des vidéos d’ensembles vocaux américains des années 40, chantant des negro spiritual. Wenche Losnegard, le compositeur et superviseur de la musique, et moi-même, avons beaucoup étudié leur allure, leur gestuelle et il a réarrangé la musique en ce sens. Nous avons réuni quatre formidables chanteurs professionnels, qui n’existaient pas en tant que groupe, et nous les avons fait travailler dans l’esprit de ces quatuors, à l’énergie fantastique... "

    Des répétitions en amont

    A cause d'un tout petit budget, d'un tournage en HD et de seulement 20 jours de tournage dans seulement deux décors différents, les acteurs ont beaucoup répété en amont, pour prendre leurs marques. "Dans le processus de répétition, il y a eu pas mal d’improvisation de la part des comédiens, mais, finalement, ce à quoi nous sommes arrivés se rapproche énormément du scénario que Ragnhild et moi avions écrit", précise la réalisatrice.

    Home sweet home

    La réalisatrice Anne Sewitsky partage son expérience du tournage de Happy, Happy : "Sur le plateau, je me sens chez moi, j’adore tourner. Je pense être à la fois très concrète par rapport à ce que je veux, et suffisamment intuitive pour lâcher quand il le faut. Et comme je sortais d’une série télévisée pour laquelle j’avais 50 jours de tournage, je pense que ça m’a aidée à garder le cap et tenir sur la durée. Il y avait une certaine légèreté, due à l’utilisation de la caméra HD, facile à manier."

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