Anecdotes du film Le Quatuor

Le Quatuor

Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Quatuor" et de son tournage !

Sous les flocons

Le tournage du film s'est déroulé durant l'un des hivers les plus froids qu'ait jamais connu la ville de New York.

Inspiration

Le cinéaste Yaron Zilberman s'est inspiré du "Quatuor à cordes numéro 14 en ut dièse mineur, op. 131" de Beethoven pour écrire et réaliser son film, un morceau complexe de 40 minutes sans interruption qui nécessite une entente parfaite entre les musiciens, écrit par Beethoven six mois avant sa mort.

Avant-première

Le Quatuor a joué sa douce musique en avant-première au Festival de Toronto 2012.

Tournage délicat

Le tournage du Quatuor n'a duré "que" 27 jours ; ce sont les scènes musicales qui ont été les plus délicates à tourner, plusieurs caméras filmant les instruments simultanément et à des angles différents.

Musiciens amateurs

Les acteurs ont dû apprendre des passages de l'oeuvre qu'ils étaient censés interpréter à l'écran pour plus de réalisme. Chaque acteur a ainsi pu s'entraîner avec deux professeurs, et maîtriser moult détails précieux pour se mettre dans la peau d'un musicien et bluffer le spectateur : tenue de l'instrument, placements des doigts, etc...

Réalisme documentaire

A l'origine réalisateur de documentaire (Watermarks, 2004), Yaron Zilberman a gardé son attrait pour le réalisme : il a ainsi mis en scène, dans Le Quatuor, de véritables malades atteints de la maladie de Parkinson, "afin de mieux comprendre cette maladie et la manière dont elle influe sur la psychologie et la mobilité des malades". Il a également fait appel à Pamela Quinn, qui travaille sur la mobilité des malades, pour jouer son propre rôle dans le film.

Retrouvailles

C'est la troisième fois que Philip Seymour Hoffman et Catherine Keener partagent l'affiche d'un film ces dernières années, après Truman Capote (2005) et Synecdoche, New York (2008).

Pourquoi ce film ?

Le metteur en scène Yaron Zilberman explique ce qui lui a donné envie d'écrire et réaliser le film : "J’aime beaucoup les quatuors à cordes, c’est une musique que j’écoute depuis l’adolescence. Un ami m’avait donné une cassette de jazz, et à la fin de la première face, mon lecteur est immédiatement passé à la seconde, sur laquelle étaient enregistrés des trios avec piano, et j’ai été ébloui. Je suis tout de suite tombé sous le charme de la musique de chambre et j’ai réalisé que le quatuor à cordes était la forme qui me touchait le plus, en particulier ceux de Beethoven. Ils m’ont bouleversé intellectuellement et émotionnellement. Je n’ai jamais cessé de les écouter depuis près de trente ans, et je ressens quelque chose de différent à chaque fois", raconte-t-il, en poursuivant : "Dans Le Quatuor, je voulais raconter l’histoire d’une famille, me pencher sur les liens forts et uniques qui unissent ses membres, l’amour et la dévotion qui sont toujours accompagnés d’émotions refoulées, de ressentiment, de jalousie et de rivalité. J’ai pensé qu’un quatuor à cordes constituerait le cadre idéal étant donné le temps que ses membres passent ensemble et le fait qu’ils dépendent les uns des autres. Ils répètent pendant dix ans avant de développer leur propre voix, ils voyagent ensemble sept mois par an… Leurs relations sont intenses. À mes yeux, il s’agissait d’une manière originale de raconter l’histoire d’une famille dans laquelle le succès artistique et familial doit s’accorder parfaitement."

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