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    A moi seule
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    conrad7893
    conrad7893

    305 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2013
    un huit clos pesant et tellement émouvant racontant l'histoire d'une fillette de 10 ans enlevée par un homme et séquestrée dans sa cave jusqu'à l'age de 16 ans
    les acteurs sont magnifiques à suivre
    dommage qu'on ne comprenne pas la motivation de l'homme
    j'ai beaucoup aimé ce film qui rappelle de près l'histoire de natasha kampusch
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    197 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2013
    Bonne dimension psychologique par les acteurs. D'ailleurs, cette relation est vraiment très surprenante et très intéressante à voir !
    Marine L
    Marine L

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Pas mal. Voir moyen. Le sujet est intéressant.. On nous apprend dès le début la fin. La question n'est donc pas "comment cela va t-il se terminer" Mais plutôt comment ça s'est passé ? Pourquoi ? Quelles ont étés les motivations de Vincent ? Et comment faire après ? J'ai espéré qu'on réponde à ces questions et franchement... Je n'ai pas l'impression d'en avoir eu la réponse. J'attend, j'attend que ça finisse par arriver, quelques brides de réponses seulement. Un peu décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 février 2013
    A moi seule est un excellent film , Videau réussi a évité les clichés et réalise une histoire d'amour et de haine d'une manière différente . Agathe Bonitzer est formidable , tout comme Reda Kateb . Mais vraiment Videau réalise une coup de force de rendre humain , l'inhumain ...
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    Frédéric Videau raconte ainsi la genèse de son film : "Ce qui m'intéressait, c'était de partir du choc que j'ai éprouvé devant l'interview de cette fille (Natascha Kampusch) à la télévision. Au bout de quelques secondes, je n'écoutais plus ce qu'elle disait, je la regardais et les questions se bousculaient dans ma tête : comment pouvait-elle être aussi forte, souriante et pleine de vie après ce qui lui était arrivé ?" Précision importante, car elle dissipe une interrogation qui plane sur un tel sujet : peut-on faire un film d'une situation aussi sordide, et comment montrer la relation entre le bourreau et sa victime sans tomber dans le voyeurisme malsain ? Même si l'histoire autrichienne reste forcémenr présente dans la tête des spectateurs comme elle a dû l'être dans celles des membres de l'équipe du film, il s'agit d'une autre histoire, une fiction comme le rappelle le panneau qui apparait au début du film.
    Deuxième précision nécessaire : le sujet du film n'est pas uniquement le rapport entre Vincent et Gaëlle, et encore moins son issue, puisqu'on nous montre la libération de la jeune fille dès la deuxième scène, avec d'emblée toute l'ambiguïté qu'elle recèle : Vincent a-t-il laissé la porte ouverte intentionnellement ? Que signifie cet arrêt de Gaëlle quand elle se trouve au bout de l'allée et qu'elle regarde Vincent, ou plutôt le spectateur qui est à sa place ? Il existe au moins trois films qui racontent l'histoire d'une jeune fille ou d'une jeune femme séquestrée par un homme : "Contre toi", de Lola Doillon, "La Piel que habito", de Pedro Almodovar, et "La Drôlesse", de Jacques Doillon. Dans les deux premiers, la motivation du kidnappeur est la même : la vengeance. La motivation de François dans "La Drôlesse" peut sembler se rapprocher de celle de Vincent, a savoir un besoin d'échapper à sa solitude. Je dis "peut sembler", car, et c'est une des forces du film, on ne sait finalement pas grand chose des motivations du bourreau.
    Vincent, interprété tout en finesse par Reda Kateb (" Un Prophète", "Mafiosa"), annonce dès le premier jour les règles qu'il a fixées : il ne touchera pas Gaëlle et il lui fournira tout ce dont elle aura besoin, mais il la punira d'isolement dans sa cave à chaque tentative de se soustraire à son autorité. Il lui procure livres, DVD, ordinateur, lui fait la morale quand elle refuse de manger ou qu'elle déchire un livre, et il lui fait même faire des dictées, en les prolongeant jusqu'à ce qu'elle écrive un paragraphe sans faute. Comme Natascha Kampusch emmenée de force au ski par son ravisseur, elle apprend même à conduire la nuit. Ponctuée des éclats de la violence de Vincent, cette relation butte sur la résolution de Gaëlle de refuser d'en accepter le principe. Et si s'installe à la longue une relation de vieux couple, lui racontant les discussions à la scierie sur l'annualisation du temps de travail, elle parlant de sa dernière lecture ("La Rivière de sang", de Jim Tenuto), Gaëlle réaffirme à chaque fois que la normalité de ce quotidien étrange semble s'être installée qu'elle partira à la première occasion.
    Tout cela, nous le découvrons progressivement à la lumière des souvenirs qui reviennent en flashbacks, pas forcément dans l'ordre chronologique, reconstitué grâce à l'évolution des teintures de la chevelure de Gaëlle. Et ces souvenirs émergent en regard de l'après qu'est en train de vivre la jeune fille, marqué par sa difficulté à reprendre une place après huit ans ("Ca fait combien, en francs ?"), et par la difficulté de ses proches à sortir de leur tristese et de leur culpabilité. Le père, remarquablement joué par Jacques Bonaffé, et la mère, tout aussi bien incarnée par Noémie Lvovski, n'arrivent pas à voir dans cette frêle jeune femme de 18 ans la petite fille de 10 ans qu'ils croyaient à tout jamais perdue, et tous parlent de son ravisseur comme d'un monstre alors qu'elle même éprouve de la culpablilité à pouvoir s'en souvenir autrement. Cette difficulté à vivre sa libération évoque un autte film, "Rapt" de Lucas Belvaux sur l'enlèvement du Baron Empain.
    Le film repose sur Agathe Bonitzer, à qui Frédéric Videau a pensé dès l'écriture du rôle. Elle impose son personnage avec une intensité bouleversante, renvoyant à tous ceux qui s'apitoient sur elle une forme dérivée de la violence de Vincent, et suggère par un regard ou un silence toute la palette des émotions qui habitent son personnage d'écorchée vive. La très belle photographie hivernale renforce une message implicite, en opposant la froidure des scènes du monde extérieur à la chaleur relative de la maison de Vincent, et ayant soin de jouer la complémentarité des teintes dominantes avec les différentes teintes de la chevelure de Gaëlle. Film à la fois dérangeant et passionnant, "A moi seule" révèle une étonnante maîtrise pour un deuxième film, et offre indéniablement une des bonnes surprises de ce début d'année.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2012
    Ce film permet davantage de mettre face à face deux superbes espoirs du cinéma français, Agathe Bonitzer et Reda Kateb, que de mettre en image le drame inhérent à ce fait divers abject. La relation entre la victime et son ravisseur est parfaitement dépeinte grâce à un travail sur leurs psychologies tourmentées qui prend le pas sur une banale dénonciation manichéenne, la narration faisant totalement l’impasse sur les motivations de ce kidnappeur aussi violent que paternaliste envers la jeune Gaëlle. Ce ton neutre est dérangeant mais intéressant à suivre bien que le scénario ne semble, sur la longueur, suffisamment abouti pour lui donner une réelle finalité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 février 2013
    Si Reda Kateb et Agathe Bonitzer jouent parfaitement leur rôle, le film n'en reste pas moins décevant.

    Dès le début, on sent que l'ambiance sera lourde, gênante, pesante. Ca l'est, mais à de rares fois. Une production incompréhensible et mitigée, on se retrouve plusieurs fois surpris à se demander ce qu'il s'est en faite passé : incohérence totale dans la mise en scène. Si Agathe Bonitzer nous montre ses talents d'actrice, le personnage ne ressemble à rien d'autre qu'à une gamine en crise d'ado...
    Le kidnapping ne se ressent pas à grande échelle, seulement sur certains personnages. C'est bien dommage, ça aurait pu donner une très belle oeuvre, malheureusement, ça restera un simple film pour passer le temps (perdu qui plus est), décevant, non pas à cause de la qualité des acteurs mais la qualité des personnages et la mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 février 2013
    Quand l'auteur dit qu'il n'a été en aucun cas influencé par un autre fait divers je dis qu'il ment, car, tout le monde se souvient la jeune fille qui a été enfermée dans la cave par son père pendant de très nombreuses années ( et dont il lui a fait 6 enfants), il est tout a fait normal que le subconscient en soit influencer sans que l'auteur ne s'en rende compte... Pour moi le film est beaucoup trop lent et manque d'une réelle profondeur, en plus j'ai vraiment pas aimé cette actrice qui avait plus l'air d'une ado révoltée par une vie de con, que par une jeune fille séquestrée 8 ans. Film lourd quoi qu'il en soit, juste pour les cinéphiles. Je note 1 étoiles sur 5.
    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Ce jeune réalisateur s'est inspirée de l'histoire de Natasha Kampush qui a été séquestrée pendant presque 9 ans dès l'âge de 10 ans. Cependant l'inspiration s'arrête à cet intitulé de fait divers, Frédéric Videau ayant pris le soin de raconter l'histoire du point de vue des deux protagonistes, la victime et le ravisseur ; étant donné que le ravisseur de Natasha Kampush est mort avant d'avoir pu témoigner l'invention du personnage donne toute la dimension d'une fiction. Néanmoins la mise en scène du réalisateur nous plonge dans un genre docu-fiction extrêmement réaliste. Pour les points forts c'est évident que le travail sur la psychologie des personnages a été particulièrement soignée d'autant plus que le ravisseur est vu autrement qu'un gros pervers, portrait habituel du ravisseur pédophile. Non, ici le ravisseur est humain, n'est pas violent, il est attentionné et la question sexuelle à de quoi chambouler plus d'un spectateur. Audacieux... La vraie réussite du film réside dans cette relation amour-haine à 50/50 parfaite. On est devant, parfois, de vraies scènes conjugales comme par exemple lorsque lui arrive plus tard que prévu. La relation est sur un fil ténu comme le cinéaste joue le funambule avec le fil conducteur choisit, heureusement jamais il chute sur ce point. Le casting est excellent, le "couple" interprété par Reda Kateb et Agathe Bonitzer est juste l'incarnation parfaite du jeu chat et souris entre l'adolescente et son ravisseur. Pour accentuer ce réalisme et surtout éviter le pathos facile le choix des flash-backs s'avère judicieux et bien maitrisé. Par contre on peut regretter que les premiers mois de l'enlèvement (apprivoiser l'autre, comprendre les règles... etc... ) soit quasi occulés. Ensuite à force de vouloir éviter l'écueil de l'intimité (sexe, mais aussi toilette par exemple) on se demande toujours comment ils ont gérés des situations peu évidentes d'un jeune adolescente. Mais ce film reste particulièrement intéressant car il offre un point de vue inédit pour ce genre de faits divers. Bien construit, jamais manichéen (une gageure avouons-le) l'ambiguité du propos interroge mais de façon intelligente. Un beau film.
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2012
    Voilà un film qui, bien évidemment, fait penser à l'histoire de Natascha Kampusch. Même si le réalisateur Frédéric Videau dit ne s'en être que légèrement inspiré. Toujours est-il que A moi seule est une vraie belle surprise. Alors que la bande-annonce pouvait laisser entrevoir quelque chose d'ennuyeux, c'est tout le contraire auquel on assiste. J'ai trouvé cela passionnant. C'est fait avec beaucoup de tact, de subtilité et de sensibilité malgré le thème qui aurait pu donner quelque chose de glauque ou plein de pathos. Ce n'en est que plus troublant. Le scénario est donc très bien écrit. Il ne juge aucun des personnages, même pas le ravisseur, dont on ne saura jamais les motivations premières. La mise en scène est simple et solide...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-a-moi-seule-103058335.html
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 février 2013
    Une jeune fille est retenue malgré elle pendant plusieurs années par un homme dans une cave. Ton ennuyeux et neutre de ce film le rend assez transparent. 1 étoile.
    pierre72
    pierre72

    142 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2012
    Il y a des films qui me laissent perplexe. "A moi seule" entre dorénavant dans cette catégorie.
    Sur un sujet inspiré de différents faits divers à savoir les séquestrations d'enfants dans une cave, Frédéric Videau, d'emblée, va l'encontre de ce que ce thème laisse augurer. Gaëlle va passer toute son adolescence (huit ans) enfermée par Vincent, ouvrier taciturne. Mais entre eux pas de violence, pas se sexualité, pas de viol, juste une relation de quasi couple, par moment père/fille et d'autres fois homme/femme. On ne connaitra jamais réellement le pourquoi de cet enlèvement et le film nous épargne du stress de l'épilogue, puisque Gaëlle est libérée par son ravisseur dès le début du film. L'histoire nous sera racontée par flashbacks, au fil des sensations éprouvée par l'héroïne lors de son retour à la vie normale.
    Le réalisateur nous propose presque deux histoires : celle de la séquestration et celle de la reconstruction, même si cette dernière n'est pas l'essentiel du film.
    La partie enfermement est la plus déstabilisante. A l'écran, le quotidien des deux personnages est faite de chamailleries, lot de toute famille ou couple ordinaire. On a souvent l'impression que la jeune fille, bien que séquestrée, domine le jeu par une intelligence beaucoup plus aigüe que celle de son ravisseur. Elle semble appréhender son emprisonnement avec une détermination très froide, mélange trouble de syndrome de Stockholm et de vengeance. Agathe Bonitzer, qui joue Gaëlle, glaciale et ambigüe, est parfaite dans ce jeu troublant. En face d'elle, Reda Kateb, le regard fébrile, souvent au bord de la violence, joue de toutes les nuances et fait planer une fêlure mystérieuse et inquiétante. Cependant, jamais la situation ne bascule dans le convenu, les rôles paraissant même inversés tellement la jeune fille semble avoir un ascendant sur son ravisseur.
    Le retour à la vie normale confirme la force de Gaëlle, moins traumatisée que ses parents, et dont la reconstruction est aussi terrible que son enfermement.
    La fin sur le blog :
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/04/moi-seule-de-frederic-videau.html
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2012
    À moi seule est une œuvre déconcertante et paradoxalement forte, qui a aussi l’audace de mettre de côté les explications et justifications. Elle vise d’abord à montrer l’étrangeté et la complexité de la relation qui s’est nouée entre Gaëlle et son ravisseur. Celui-ci, dont rien ne nous sera dit de ses motivations, fait preuve tout à tour de douceur et d’attention, puis d’une extrême violence qui éclate soudainement. Une relation qui a autant à voir avec la protection, l’éducation et la peur de la solitude. Le tandem bien connu de la fascination et de la répulsion. C’est tout l’art du film, attentif aux moindres signes qu'il guette et restitue, de nous en faire ressentir l’ambigüité et même la versatilité tant parfois les rôles paraissent s’inverser et s’entrechoquer. Résumée dans le titre, l’idée majeure réside dans le caractère extraordinaire de l’expérience vécue par Gaëlle qu’elle ne peut, ou ne veut, partager avec personne. À côté d’elle, souriante et forte, ne portant aucun stigmate de ces années de privation de liberté, ses parents sont déboussolés et laminés. Divorcés et assaillis par la culpabilité et les interrogations, ils ne peuvent être d’aucune aide pour Gaëlle.



    Peu à peu, le film glisse de la dureté et l’oppression vers la lumière et l’apaisement. Et touche par instants à la grâce, effet d'autant plus troublant qu'elle n'est pas recherchée. Les comédiens y contribuent pour une large part. Agathe Bonitzer et Reda Kateb y sont sublimes d’intensité douloureuse et expriment une palette de sentiments variés et contradictoires, alors que les seconds rôles sont à l’avenant (Noémie Lvovsky, Jacques Bonnaffé et Hélène Filllières). Il n’y a ici aucun désir de romanesque ni de psychologie. À moi seule s’ancre souvent dans le concret et le pragmatique – comment Vincent va-t-il acheter des lunettes pour Gaëlle, par exemple. En faisant de son héroïne une guerrière en voie de reconstruction libératrice, le réalisateur de Variété française prend le pari – réussi de bout en bout – de nous dérouter et nous déranger en ébranlant nos certitudes. La neutralité affichée, à l’opposé d’une distance indifférente, parvient ainsi à exposer avec finesse le trouble et l’équivoque qui caractérisent les rapports entre victime et bourreau.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 avril 2012
    Le film raconte l'enfermement dans lequel se complait une jeune fille avec son ravisseur. Même après la fuite, elle continue de cultiver l'enfermement. L'idée est bonne. Dommage que le spectateur ne soit pas psychiatre !
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 avril 2012
    Film vraiment trop desordonné , franchement on s' y perd c'est dommage.
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