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dinosaur jr
3 abonnés
12 critiques
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4,0
Publiée le 16 juin 2013
Le deuxieme volet est aussi bon que le premier. Celui ci s'attaque a la corruption politique et donne un eclairage a la soi disante tranquillité actuelle des favelas suite à leur pacificafion par la police militaire. Cinématographiquement le réalisateur est dans la veine du grand Scorcese de Casino ou des Affranchis Seul petit bémol par rapport au 1er épisode, le film manque de finesse psychologique. A l'image du système politique dénoncé par le réalisateur, les personnages semblent uniquement inhumains
Une pure merveille dans la suite du 1 ! Plus politique cette fois, on se rend compte de la corruption au plus haut point. Les allié d'avant sont les ennemis d'aujourd'hui, le trafic de drogues n'est plus la grosse source de revenu. Les relations humaines/familiales sont plus travaillée ce qui rend le film plus acceptable que le premier (qui était beaucoup plus trash).
Il n'y a pas de doublage en français ce qui est fort regrettable vu le succès et la qualité du premier, mais j'ai fait une traduction de sous-titres qui avaient été fait avec google traduction... j'ai pris la version anglaise et l'ai réécrite en français avec l'aide de 2-3 personnes pour la correspondance linguistique. Disponible sur le net. en 720p mkv, sous-titre incrusté.
Je suis resté longtemps sans savoir qu’une suite avait été donnée à l’excellent "Troupe d’élite". Je craignais d’être déçu, mais j’ai été vite rassuré. Le sujet reste le même, mais le combat est lancé d’un autre endroit : depuis un bureau à la décoration anonyme, à la différence près que la lutte prend une tournure un peu plus… personnelle. Autant le premier épisode fut une véritable bombe tellement la narration en voix off (entre autres) avait su nous immerger dans cet éternel combat, autant ici "Troupe d’élite : l'ennemi intérieur" est un peu moins immersif. Pourtant, cette production dénonce encore une fois la corruption, cette fois dans les plus hautes instances politiques qui, finalement (et on s’en doutait), trouvent leur compte dans les divers trafics. Nous gardons le même casting, de la réalisation à la distribution, ce qui permet de nous remettre rapidement dans le bain, même après un délai assez long entre les 2 numéros du diptyque. Je félicite le courageux José Padilha de s’être retroussé les manches pour nous offrir une suite à la hauteur d’un premier épisode, lequel était plus choc, plus trash. Il est presque arrivé au même niveau, mais on peut dire qu’il a su relever le défi. Chapeau bas, ce n’était pas facile, surtout sur un sujet aussi sensible. Mention spéciale à Sandro Rocha qui a donné une excellente réplique à Wagner Moura. Au final, en plus de l’histoire contée par le scénario, on retiendra aussi la performance de ces deux acteurs, promus véritables monstres sacrés de cet épisode.
Quand un film est très bon (ce qui est le cas de Troupe d’Élite), la tentation de faire une suite est souvent grande. Seulement voila, on est souvent déçu. C'est le cas ici, où la suite est assez largement inférieur à l'original. La faute à une histoire peut-être trop politisée et à des personnages fades et inhumains.
Vraiment excellent ! Du réalisme avec un scenario tellement riche, complexe et bien ficelé qu'il ne peut qu'être réel ! Je n'ai pas vu le premier, mais je vais combler cette lacune !
(...) une réponse remarquable à la Cité De Dieu nous prouvant que le cinéma brésilien a une place à se faire à l’international. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-action/critique-troupe-delite-lennemi-interieur/
Changement total de direction disant adieux à la violence des favelas, pour s'attaquer avec profondeur à la politique base de tout le problème, mais l'action peut manquer.
Après une prise d'otages dans un pénitencier de Rio qui tourne au vinaigre, le chef du BOPE (équivalent brésilien du GIGN) est muté dans l'administration. Il va alors tenter de lutter contre le crime depuis son nouveau poste, sans se rendre compte que les trafiquants qu'il expulse sont remplacés par une mafia policière. Ce deuxième "Tropa de Elite" monte d'un cran en terme de dénonciation. Le premier film se centrait sur les dealers et les rackets locaux de policiers ripoux. Cette suite pointe du doigt les politiciens électoralistes corrompus à haut niveau, et les rackets organisés par une armée d'officiers violents. Un fond politique assez fort, contenu dans un film qui évite le piège du pamphlet fasciste (il aurait été facile de tourner en ridicule les activistes de gauche et de glorifier les membres du BOPE), et montre la difficulté à combattre la corruption. José Padilha maîtrise donc son sujet, nous livre un film tourné en caméra à l'épaule, aux quelques séquences d'action efficaces, et à l'intrigue intéressante (et tristement proche de réalité). Les interprètes sont par ailleurs solides, notamment Wagner Moura, poignant dans le rôle principal. Un drame musclé.
Dans un style visuel similaire, le réalisateur José Padilha revient avec une suite directe de son grand succès, et élargit le champ de vision du spectateur sur le sujet des favelas en s'attaquant à la corruption institutionnelle : si l'absence ambiguë de morale des policiers dans le premier épisode pouvaient laisser un doute sur l'interprétation générale à en tirer, Tropa de Elita 2 remet les pendules à l'heures en remontant à l'origine d'un système gangrené, à l'image de son redoutable final. Les politiciens en prennent pour leur grade, et bien que la narration soit parfois un peu poussive, la caractère réaliste du récit renforce la puissance de la charge. Le film n'a pas à rougir face à son prédécesseur, bien au contraire !
J'avais pas du tout aimé le 1er d'ailleurs faudra que je le regarde à nouveau car celui là est vraiment pas mal, l'histoire est plus intéressante que la banlieue et un peu moins déjà vu. Le coté réaliste est toujours présent et les acteurs sont très bons.
Après une vue au sol dans le premier film, notre héros n'a plus qu'à rentrer dans les hautes sphères du pouvoir pour comprendre pourquoi il n'est pas si facile d'endiguer la corruption. Encore une fois, un film réussi, bien que moins porter sur l'action dans les favelas même. Mais toujours aussi efficace.
Excellent film qui, malheureusement, passe quasi inaperçu dans nos contrées ... Ne le prenez surtout pas pour un vulgaire film d'action de 3e zone, c'est vraiment à voir !