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"The Lady" est probablement l'un des projets qui a le moins fait parler de lui au sein de la filmographie de Luc Besson. Le film étant sorti à une époque où le réalisateur était en perte de vitesse, et au vu de son sujet assez particulier, il est logique que celui-ci n'ait pas beaucoup attiré de spectateurs en salle. Pourtant, j'ai vraiment passé un bon moment devant ce long-métrage. Retraçant plusieurs des moments forts de la vie d'Aung San Suu Kyi, le long-métrage avait la lourde tâche de réussir à développer ce qui se passe dans ce pays de la Birmanie, ce dernier étant aussi peu médiatisé en France. Et globalement, il est vrai que le scénario de ce projet réussit à être assez instructif à ce niveau. Le récit explore les différentes problématiques de ce pays, que ce soit ce manque cruel de liberté individuelle ou de liberté de parole, en allant jusqu'à la détention inhumaine des prisonniers. La tension est assez bien maîtrisée et on ressent l'emprise qui est exercée sur le peuple, au milieu de nombreuses scènes extrêmement violentes. Luc Besson filme cela avec énormément d'honnêteté, via un montage très froid, mais rythmé. Le meilleur exemple étant la scène d'arrestation de tous les opposants, où l'horreur des séquences s'enchaîne de manière très efficace. Ce parti-pris est assez intéressant et il permet d'explorer un sentiment d'oppression. Malheureusement, il est vrai qu'il amène aussi au gros défaut de ce projet, avec un manque d'émotions pour une partie du film. Globalement, je trouve que la deuxième heure s'en sort bien, on est sur des séquences plus calmes et sur un montage plus mesuré pour faire comprendre la complexité des situations. Cependant, la première heure ne réussit pas assez à nous faire ressentir de la peine pour nos personnages, notamment pour Aung San Suu Kyi. Michelle Yeoh l'interprète d'une très belle manière, il n'y a aucun soucis, mais il est vrai que certaines scènes supplémentaires pouvaient aider à se sentir un peu plus proche d'elle. On la voit rarement être très proche de ses fils ou de sa mère, Luc Besson préférant certainement bien plus jouer sur l'iconisation de cette femme. Ce point-là fonctionne, et la deuxième partie réussit à mettre plus d'émotions en ralentissant son rythme. Par exemple, on se sent particulièrement proche de son mari, et l'interprétation de David Thewlis y joue pour beaucoup. Mais je pourrais tout à fait comprendre que des spectateurs n'aient pas réussi à se sentir pris par l'ensemble, car la plupart des défauts interviennent dans cette première heure. Mais pour ceux qui réussissent à s'y accrocher, le film réserve donc beaucoup de bonnes choses. On a une bonne description de l'environnement, comme je l'ai expliqué, ce qui est renforcé par des scènes d'ampleur avec beaucoup de figurants. Nous avons également des séquences où Aung San Suu Kyi est parfaitement iconisée et rendue puissante. Mais nous avons également, et simplement, de simples et très beaux plans d'expositions de ce pays, ce qui renforce la magnificence de ce dernier. Sincèrement, j'ai passé un très bon moment devant ce projet, même si je reconnais certains de ces défauts. Et c'est même dommage qu'il y ait ces petites zones d'imperfection, car j'aurais aimé voir ce que cela aurait pu donner sans cela. Je pense sincèrement que le film pouvait devenir un chef-d'œuvre si tout cela avait été mieux géré. À défaut de cela, il est très intéressant, ce qui est déjà plus que pas mal. Pour conclure, un pari assez réussi.
j'ai franchement crue m'etre planté de film tellement je m'attendait a autre chose. je m'attendait a un super film d'animation japonnais pour me retrouver dans un film avec des acteur tout pété qui ne savent jamais ce qu'ils font, le scénario comparé a la promesse faite est ULTRA nanardesque, tout fini en vieille parodie d'un film de capitaliste, les militaires qui se font turer sans raison...rien n'as de sens
C est étonnant de voir un film de Besson sans Besson. Pour le coup c est très académique mais on apprend pas mal sur une histoire peu connue de cette partie du monde . C est aussi une belle histoire d amour .
Alain D.
Un Biopic magnifiquement mis en images par Luc Besson. Il nous plonge dans l'intimité de Aung San Suu Kyi, la fille du général assassiné. Soutenue par son mari britannique le Pr M. ARIS, elle mènera la Ligue Nationale pour la démocratie et réclame des élections.
Même si le sujet est pour nous un peu distant, le film nous offre de belles images de la Birmanie, des scènes fortes et des séquences très dures. Il nous propose également une bonne BO d' Eric Serra et les bonnes interprétations de Michelle Yeoh (Aung San) bien secondé par David Thewlis, très sobre dans le rôle de son époux.
Le pitch : 1988, Suu quitte la Grande Bretagne pour aller en Birmanie voir sa mère malade. Son arrivée est mal vue par la Junte Birmane occupée à mater une révolution étudiante.
Même si le sujet est pour nous un peu distant, le film nous offre de belles images de la Birmanie, des scènes fortes et des séquences très dures. Il nous propose également une bonne BO d' Eric Serra et les bonnes interprétations de Michelle Yeoh (Aung San) bien secondé par David Thewlis, très sobre dans le rôle de son époux.
Le pitch : 1988, Suu quitte la Grande Bretagne pour aller en Birmanie voir sa mère malade. Son arrivée est mal vue par la Junte Birmane occupée à mater une révolution étudiante.
Avec un sujet aussi fascinant ce film été intéressant peu importe qui l'a réalisé mais je pense que Luc Besson a fait du bon travail en montrant qu'il est plus qu'un simple réalisateur de thriller d'action. Bien sûr il y a des parties violentes montrant la brutalité de l'armée qui sont dans votre visage comme prévu. Il a traité la femme privée et son sacrifice personnel et sa bravoure avec goût. Michelle Yeoh fait un travail brillant. C'est vraiment un bon choix pour elle. Elle est bonne à la fois dans les moments intimes avec sa famille et dans sa personnalité publique digne. Elle mérite une nomination pour son travail. David Thewlis est bien présenté comme un type de professeur échevelé. Le cadre était merveilleux et j'ai senti que les acteurs jouaient à merveille leurs rôles. De nombreux articles ont critiqué la longueur du film mais je ne pense pas que l'histoire aurait pu se développer pour donner un aperçu raisonnable de la situation avec un scénario plus court. Je recommanderais ce film à n'importe qui comme visionnage essentiel, que vous ayez ou non un intérêt pour les affaires politiques. La politique de The Lady est si simple et explicite que n'importe qui comprendra les problèmes en jeu...
Franchement quand je lis certaines critiques plus haut, je me demande si certains ont la moindre idée du mot humanité!... L'actrice est incroyablement belle. Son sourire et son regard reflète tout l'amour du monde, rien que pour ca, on a envie de suivre l'histoire malgré un contexte social de violence extrême dans la première moitié du film. Une histoire d'amour hors du commun, oui, mais qui rejoint l'idéologie bouddhiste, religion dominante en Birmanie. L'amour au sens le plus large: universel, pour son peuple et une grande mission pour la paix. Et d'autre part l'amour pour sa famille qui va au delà de la proximité physique, quand seul le coeur voyage jusqu'à transcender la mort...
Surprise ! Besson fait dans la dentelle. Ce long clip sirupeux n'est pas déplaisant mais souffre d'un manque de point de vue et d'un schématisme certain. La musique de Serra omniprésente n'arrange rien. Linéaire et sans surprise, ce n'est en tout et pour tout qu'une aimable illustration.
Le film commence dans les pires craintes : illustration archétypale d’un discours manichéen. D’un côté les bêtes et méchants qui agissent gratuitement par pur sadisme imbécile, de l’autre les beaux-gentils-intelligents-humanistes-idéalistes. Devant cette analyse politique exclusivement binaire, il est heureux que l’histoire sentimentale s’impose rapidement. Besson se plaçe en effet davantage dans le mélo plutot que dans le réquisitoire politique pour lequel il manque de la plus élémentaire finesse d’analyse. Et là c’est une vraie réussite grace aux deux interprètes principaux. Michelle Yeoh (qui apporta le projet à Besson) est habitée par son rôle et David Thewlis est simplement remarquable. Le combat d’Aung San Suu Kyi parraît magnifié par le sacrifice de son grand amour pour une cause engagée, dont elle devient à la fois l’égérie et le symbole de par son assignation à résidence. Cet aspect moins connu de la vie de cet immense bout de femme est traité avec une délicatesse à laquelle le réalisateur de Léon ne nous avait guère habitué. N’attendant plus rien de Luc Besson depuis Jeanne d’Arc, The Lady peut être considéré comme une bonne surprise.
Ce film est assez bien réalisé, avec des plans plus tôt bien cadrés. L'histoire vraie spectaculaire qu'il raconte le rend d'autant plus incroyable. Luc Besson a prouvé dans ce film, qu'il est tout à fait capable de réaliser une biopic. Par contre, les changements plus tôt fréquents d'années est un petit peu désagréable pour sa compréhension. Concernant les prestations actorales, les rôles sont plus tôt bien tenus et interprètes. Dans l'ensemble, "Thé lady" ne constitue pas un chef d'oeuvre mais un biopic bien préparé et mis en scène.
The Lady est un film sur l'opposante politique à la dictature militaire en Birmanie. Pas forcément un biopic, le réalisateur s'attache en effet plus sur l'histoire d'amour qui la lie à son anglais de mari qu'à ses motivations et origines politiques. Si vous cherchez un film documentaire sur l'état de la Birmanie, vous pouvez donc passer votre chemin ! Côté mélo, vous serez servi car l'histoire d'amour est plutôt belle et les séquences émotions assez nombreuses. Au niveau du casting, Michelle Yeoh est parfaite, un rôle à oscar pourrait on penser mais le réalisateur est trop détesté dans le monde du cinéma pour pouvoir prétendre à des récompenses. Et oui car le réalisateur n'est autre que Luc Besson, l'amoureux des femmes fortes, et on est ici très loin de ses précédents films bourrins, c'est un véritable touche à tout !
“The Lady“ ne doit pas se réduire à un biopic sur le parcours politique de Aung San Suu Kyi, car sur ce sujet, L.Besson déçoit. Très conventionnel dans sa manière de filmer et de raconter, très réducteur lorsqu’il s’agit d’expliquer l’engagement politique et de le montrer, le réalisateur hésite maladroitement à décrire la parcours de cette « grande » dame dont on sent chez lui une réelle admiration comme une retenue à donner du mordant à son histoire. On attendait de L.Besson une version birmane de son “Jeanne d’Arc“ avec des arguments révolutionnaires empreints de combat et de rage, mais la sagesse de “The Lady“ annihile le propos attendu de l’ascension politique. Comme une excuse, le message après la dernière image du film tente de prendre un peu de recul sur le portrait complaisant des 2h30 de film, prouvant que faire un épisode-biopic sur un personnage historique alors que l’Histoire est encore en marche, n’est peut-être pas forcément judicieux. Comme prendre les « méchants » dirigeants birmans comme des méchants grotesques de cinéma n’étaient pas le meilleur choix pour les décrire. Il n’empêche,“The Lady“ est plaisant, soigné et joli à regarder, et surprend par ses aspects mélodramatiques. C’est paradoxalement l’histoire du mari, et de son regard porté sur sa femme et les évènements, qui passionnent le plus dans ce film. M.Yeoh et D.Thewlis apportent une réelle émotion et de conviction dans leur rôles respectifs. C’est donc un cru « Besson » très sage et assagi qu’on découvre dans “The Lady“, édulcorant l’Histoire, insipide, soucieux de ne pas égratigner un mythe, et sauve les meubles en déroutant les faits vers une “Husband’s Lady“ story bien plus convaincante.
Eric C.
Un film à part dans la filmographie de Luc Besson pour un sujet et ptojet qui devait vraiment lui tenir à coeur puisque fresque historique et sociale retraçant les conditions de l'accès au pouvoir de la dame de Rangoon, San Suu Kyi, la Mandela au féminin, prix Nobel de la paix, une histoire de total sacrifice et dévouement à son peuple. Certes c'est très idéalisé mais on ressent totalement le thème central du sacrifice, sacrifice de sa propre vie familiale, mère, mari, enfants mais peut être aussi et surtout le sacrifice de ceux qui k'entourent, en particulier son mari, acteur central, d'une histoire avec un grand H qu'il accompagne dans l'action à distance mais seul en soutenant une épouse qui s'est donnée à son peuple et qui ne lui appartient plus ni à ses enfants d'ailleurs. Après la prise de pouvoir dictatoriale de la junte Birmane, San Suu Kyi revenue d'Angleterre au chevet de sa mère, ne quittera plus la Birmanie, véritable icône d'un peuple, héroïne de la révolution,de la liberté et de la démocratie en tant qu'héritière morale de son père héros de la nation assassiné par la junte militaire pour prendre le pouvoir. Son retour en Birmanie sonnera le début de l'espoir pour les forces démocratiques clandestines de Birmanie et son statut de binationale la protégera de k'assassinat pur et simple mais elle passera de nombreuses années assignée à résidence et isolée. Des conditions de vie relativement confortables mais un sacrifice de sa vie de femme et de mère. Du courage également pour affronter l'armée et les soldats avec comme principe la non violence. Un rôle en or, majestueusement interprété par l'excellente Michelle Yeoh étonnante de ressemblance avec la vraie San Suu Kyi aujourd'hui à la tête de la Birmanie. Un grand et beau film de Luc Besson avec des images sublimes et une grande force émotionnelle.
Comme toujours, les films tellement fidèles à une histoire vraie partent avec un gros handicap parce qu'ils ont sacrifié une part originale de leur art à l'Histoire avec un grand H. Besson y remédie de deux façons distinctes : ayant clairement montré sa volonté de coller à l'histoire vraie, il a dû renoncer à toute fioriture filmique. On peut certes considérer que c'est regrettable mais c'est une remarque subjective. Et le fait est que malgré les horreurs dont on est faits témoins dans l'histoire, et malgré l'ambiance lourde, l'ensemble est accrocheur et on ne s'ennuie pas. Il est difficile également de parler des acteurs car chez eux se confond le talent et la personne réelle. Mais ce qui empêche de parler mal de l'oeuvre, cela reste d'avoir osé ce tournage où tous les faits sont récents alors que ce qu'il dénonce en Birmanie n'est pas réglé et que certaines personnes, le générique le dit en toutes lettres, se sont mises en danger pour le faire. Quelle que soit la base et quelles que soient les raisons de qualifier le film de documentaire très imaginatif, ça, c'est de l'art.
Une excellente surprise. Rétrospectivement, probablement le meilleur film de Luc Besson depuis très longtemps.
Evidemment, il s'agit ici de cinéma, pas d'un documentaire. Le parti pris mélodramatique est pleinement assumé, et il est même traité avec une jolie retenue à laquelle le cinéaste ne nous avait pas habitués.
Michelle Yeoh est magnifique, David Thewlis est parfait. A eux deux, ils subliment cette belle histoire dans l'Histoire.
Quant au traitement caricatural de la junte Birmane, j'ai du mal à voir comment dépeindre avec nuance une dictature aussi barbare. Même John Rambo, pourtant expert en la matière, s'y est cassé les dents...
Evidemment, il s'agit ici de cinéma, pas d'un documentaire. Le parti pris mélodramatique est pleinement assumé, et il est même traité avec une jolie retenue à laquelle le cinéaste ne nous avait pas habitués.
Michelle Yeoh est magnifique, David Thewlis est parfait. A eux deux, ils subliment cette belle histoire dans l'Histoire.
Quant au traitement caricatural de la junte Birmane, j'ai du mal à voir comment dépeindre avec nuance une dictature aussi barbare. Même John Rambo, pourtant expert en la matière, s'y est cassé les dents...
Je n ai pas vraiment aimé le film dans son intégralité .... L histoire de ce biopic de ce grand personnage de l histoire birmane vu du côté intime privé ne m a pas vraiment passionné je m y suis même un peu ennuyé . Je ne doute os que Michelle yeoh y est impressionnante de mimétisme et que le combat qu elle a mené pour son pays a été aussi un grand sacrifice dans sa vie privée et je pense que Luc Besson s attarde avec trop d intérêt il est même trop respectueux dans son immersion du privée de la dame ... Alors il réalise avec réussite le film je ne dis pas le contraire mais le scénario lui est plutôt pauvre et sans réel éléments qui font que le film devient plus intéressant dommage je m attendais a un film plus axée sur l histoire de la dame.
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