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Benjamin A
717 abonnés
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4,0
Publiée le 24 juin 2014
Tout commence avec l’abdication de l’empereur Napoléon en 1814 et la restauration de la monarchie avec le roi Louis XVIII puis, « Waterloo » de Sergueï Bondartchouk nous fait suivre Napoléon, de son exil, jusqu’à la bataille de Waterloo en passant par les « Cent-jours ».
Partant d’un sujet déjà fort passionnant, Bondartchouk nous plonge littéralement dans cette époque à l’aide d’une superbe mise en scène et d’une reproduction (décors, costumes…) sans faille. Il braque surtout sa caméra sur le personnage de Napoléon qu’il rend passionnant et ambigu, n’hésitant pas à le montrer affaibli, en plein doute et malade et qui livrera un combat, d’abord à distance, avec le duc de Wellington. D’ailleurs Bondartchouk ne laisse rien au hasard et notamment les rôles « secondaires ». Il axe son film sur la bataille de Waterloo qu’il nous fait donc vivre et la bataille est superbement retranscrite (notamment grâce à plus de 20 000 figurants). Le réalisateur soviétique mêle parfaitement le côté spectaculaire et guerrier avec un côté plus intimiste autour de Napoléon.
Rod Steiger est très bon dans le rôle principal et les seconds rôles lui rendent bien la réplique et notamment un grand Christopher Plumer. Certaines scènes sont marquantes que ce soit des scènes intimistes comme l’ouverture du film ou d’autres durant la bataille. La photographie est magnifique.
Bondartchouk nous livre un grand film, passionnant de bout en bout, esthétiquement superbe et emmené par d’excellents acteurs. Après le gigantesque « Guerre et Paix », il récidive, de gros moyens ont été mis à sa disposition, il les utilise de belles manières.
Soyons objectif, la reconstitution de la bataille, qui nous occupe les trois quarts du film est réellement bluffante, à ce point qu'on devient réellement spectateur non pas d'un film mais de la bataille elle-même, les moyens engagés sont considérables et ça se voit. On en sort à la fois abruti par les coups de canons, dégoûté de cette boucherie et admiratif devant la réalisation. Parlons des acteurs, Rod Steiger qui nous campe Napoléon passe mais sans plus, Christopher Plummer surjoue un petit peu trop mais l'acteur qui crève l'écran est assurément Dan O'Herlihy, incarnant le maréchal Ney avec une conviction et une énergie surprenante. Quant à Orson Welles, il cachetonne en Louis XVIII, mais il le fait bien. C'est dans les scènes intimistes que le film montre ses faiblesses, (la scène du cochon) et il y a aussi quelques erreurs historiques (L'affrontement entre Ney et Napoléon sur la route de Grenoble n'a jamais existé). Malgré ses quelques défauts, le spectacle vaut largement le déplacement.
S'adressant en particulier aux historiens et aux fans de l'époque napoléonienne et du petit caporal, Serguei Bondartchouk déploie la grosse artillerie pour ce "Waterloo", grand film épique relatant la dernière bataille de Napoléon contre les forces du duc de Wellington. Pas de méchants à proprement parler dans cette oeuvre, si ce n'est la bataille vue des yeux de Bonaparte et de Wellington, le film allant de l'un à l'autre avec chacune de leurs pensées en off. Rod Steiger crève l'écran (quoi que pour lui ça en devient une habitude) et interprète avec maestro le rôle difficile du petit caporal sans trop en faire dans la gestuelle ou la caricature. Christopher Plummer aussi, apporte une prestance et une grâce sans équivoques au duc de Wellington. Pour celui qui attend de voir les démons intérieurs des personnages ou leur psychologie développée jusqu'à son apogée, la deception risque de pointer le bout de son nez étant donné que seuls les quelques évenements historiques précedant Waterloo sont filmés durant une bonne heure, et que l'heure suivante met le point sur la bataille uniquement. Bataille formidablement retranscrite et passionante, regroupant 20 000 figurants, pour un résultat d'excellente facture. Gros échec au box-office américain (un des plus gros même), "Waterloo" n'en demeurre pas moins un film de qualité.
L'intérêt premier de "Waterloo" se trouve dans cette reconstitution de la célèbre bataille qui figure sûrement parmi les plus belles du cinéma. Dommage que la première partie du film, montrant certains évênements précédant Waterloo (abdication, exil, retour en France,...) ne présente pas le même intérêt (acteurs qui en font trop, mauvaise écriture des dialogues,...). Dans tous les cas, cette longue bataille composant la seconde partie impressionne par les moyens mis en oeuvre (charges de cavalerie, artillerie en action et le nombre vertigineux de figurants) et nous plonge littéralement en plein coeur de cet évênement historique. Les amateurs de films de guerre et de Napoléon apprécieront.
Après ce qui est tout simplement le film le plus gargantuesque de tous les temps "Guerre et Paix", Serguei Bondartchouk revient avec sa démesure, son goût incroyable du spectaculaire et sa perfection absolue dans la reconstitution. Il montrait encore une fois que pour filmer des séquences de bataille avec des milliers de figurants, personne pouvait (et peut !!!) le battre. Waterloo comme si on y était tout simplement. Mais il n'en n'oublie pas pour autant d'insuffler une dimension humaine à sa gigantesque oeuvre. Les premières minutes parviennent même à faire ressentir de la pitié pour Napoléon tout en sachant pertinemment qu'il était un tyran parfois génial mais surtout très mégalo et sanguinaire (d'ailleurs la meilleure partie du jeu de Rod Steiger qui aura tendance à trop tomber par la suite dans le cabotinage !!!). Le personnage du duc de Wellington, incarné par un Christopher Plummer très juste, est aussi intéressant pour l'admiration qu'il avait pour son adversaire et sa grande lucidité ("Rien, sinon une bataille perdue, n'est aussi mélancolique qu'une bataille gagnée." !!!). Ah oui, désolé pour le spoiler mais on a perdu... En tous les cas, un film magistralement grandiose.
C’est plus un film destiné aux passionnés de l’épopée napoléonienne qu’au cinéphile à mon avis car on suit vraiment le déroulement de la bataille à travers Wellington et Napoléon et non celle d’un héros fictif. Il se trouve que je suis un immense passionné de cette période et cela fait bien longtemps que je souhaitais voir ce Waterloo car les grandes productions retraçant une bataille de Napoléon sont peu nombreuses. La reconstitution est remarquable, Dino de Laurentis qui a produit Waterloo n’a pas fait dans la demi-mesure, les scènes de combats sont réalistes avec la charge des cavaliers, ses carrés anglais, ses canonnades tonitruantes, on pénètre au cœur de cette bataille (50.000 morts et blessés), on peut cependant regretter que l’attaque de Hougoumont et de la Haie-sainte ne soit pas plus développé (en fait le film aurait dû durer 3 heures) mais cette production reste grandiose et la mise en scène inspirée. Quant au casting il est réussi, Rod Steiger incarne bien un Napoléon usé et conscient que sa bonne étoile s ‘est éteinte (sans doute depuis la Bérézina) face à Christopher Plummer très à l’aise dans la peau du flegmatique et intelligent Wellington. Vive l’Empereur.
Le réalisateur russe réalise ce film sur la mythique et ultime bataille de Waterloo, un film dont on peut donc considérer comme une suite officieuse à sa fresque précédente ( "Guerre et Paix" se déroulant entre 1805 et 1812, "Waterloo se déroulant en 1814-1815). Un tournage dantesque pour un film qui est aussi surprenant du point de vue reconstitution au niveau des costumes et de la fidélité des mouvements stratégiques des troupes. D'un point de vue historique "Waterloo" est un film marquant, ludique et salutaire. Un très grand film. Site : Selenie
Immense réussite qu'est cette reconstitution si méconnue de la dernière bataille de Napoléon. Si au niveau scénaristique, elle se contente de suivre de manière fidèle l'Histoire, le réalisateur Bondarchuk a fait la mise sur la mise en scène, les costumes, décors, la photographie tellement belle qu'on en croirait des tableaux et surtout les grandioses scènes de batailles et les charges de cavalerie. Le casting est prestigieux, avec Steigner en Napoléon ressemblant et mégalomane, Plummer, Hawkins et Welles en Louis XVIII. Le film est indispensable pour les adorateurs de l'époque napoléonienne.
Fastueuse production De Laurentis. La bataille en soit est impressionnante, avec ses milliers de figurants, sa grande violence et ses plans vue d’hélicoptère. Elle est filmé il faut dire par un spécialiste du genre : Sergei Bondartchouk. Pour Napoléon, Rod Steiger trouve un rôle à la mesure de son légendaire cabotinage, en face de lui, Christopher Plummer est parfait, tout en sobriété et en humour à froid.
Après son monumental Guerre et paix, Sergei Bondarchuk replonge dans l’époque napoléonienne en racontant la bataille de Waterloo. Une fois de plus, la débauche de moyens est hallucinante (les plans larges montrant l’ampleur de la figuration et des explosions sont impressionnants). Sergei Bondarchuk fait preuve d’une maîtrise du film à grand spectacle n’ayant rien à envier à ses homologues anglais et américains (David Lean, Stanley Kubrick, William Wyler, Joseph L. Mankiewicz…) et bénéficie d’une interprétation extraordinaire de Rod Steiger (dont les discours exaltés semblent inspiré par ceux d’Adolf Hitler, renvoyant ainsi Napoléon Ier à son statut de tyran), éclipsant par l’occasion un acteur aussi prestigieux qu’Orson Welles. Ainsi, une fois passé l’étonnement (surtout pour un spectateur français) de voir Napoléon Ier ou Louis XVIII parler anglais (le réalisateur est russe mais le film est une coproduction italienne avec des stars anglophone), il est assez incontestable de pouvoir qualifier Waterloo de chef-d’œuvre.
Napoleon de fin de reigne, le film commence sur une phase finale entamée de son déclin, puis évolue en 2e partie sur la bataille (normal vu le titre). On rentre dans cette époque par la grande porte grâce au décorum et a l impressionnant nombre de figurants présents. Pour autant cette réalisation est faite sans abandonner les rôles principaux qui sont bien tenus. Pour le reste le scénario est assez classique dans une vision un peu « russe » sans trop de polémiques sur l interprétation historique et les événements ; Ça reste assez factuel. La réalisation est sans temps morts. Mais c est surtout au final un superbe film historique à faire passer le Napoléon de R. Scott pour une pauvre caricature, vision sans nuances d un anglais.
En tant que film sur la bataille de Waterloo, le film remplit pleinement son contrat. La mise en scène de Sergeï Bondartchouk qui de tout évidence a le sens du gigantisme est juste grandiose. La bataille est filmée de manière impressionnante et malgré sa longue durée, on ne sent pas le temps passer et on se sent largement investie par le spectacle qui s'offre à nos yeux. Bien qu'on sait d'avance, pour tous ceux qui ont un peu de culture, comment la bataille va finir, le film arrive à créer un suspense solide autour des stratégies des belligérants. La question qu'on se pose n'est pas "Napoléon va-t-il échouer ?" mais "Comment Napoléon va-t-il échouer ?". Concernant les acteurs, Rod Steiger campe Napoléon avec une grande sincérité. Très bon choix aussi d'avoir pris Christopher Plummer dans le rôle de Wellington. Il parvient à retranscrire à merveille tout le flegme britannique. Alternant le point de vue des deux opposants, le film a l'intelligence de ne prendre le parti d'aucun des deux. Il raconte la bataille, ses préparatifs, son déroulement et sa conclusion, c'est tout. Franchement, même aujourd'hui, ce serait difficile de faire meilleur film centré sur la bataille de Waterloo. Ce qui est terrible, c'est que ce film, pourtant remarquable, a été l'un des plus gros flops de tout les temps.
"Waterloo", grand film historique soviéto-italien de Sergueï Bondartchouk , sorti en 1970. Le "Waterloo" de Bondartchouk restera un classique du cinéma historique. Une grosse production absolument époustouflante magnifiquement réalisée. Un déploiement de moyens considérable avec une photo superbe qui s'inspire nettement des tableaux de William Turner, un déferlement de figurants impressionnant. Une façon de filmer la masse propre au cinéma soviétique, avec une direction des figurants, certainement difficile, mais remarquable. Je n'ose pas imaginer la logistique des hommes et des chevaux, à diriger, équiper, nourrir, transporter, que ce film à demandé. Je rêve d'un making-of ! Une reconstitution bien documentée, avec Rod Steiger, magistral dans le rôle de Napoléon, Christopher Plummer et Orson Welles. Une distribution internationale pour cette grande fresque très généreuse. Un film épique sur la fin de règne de l'empereur après son retour de l'Ile d'Elbe en 1815. Du grand cinéma.
Le récit de la dernière bataille d'un des plus grands stratège de tous les temps . de retour de l'Île d'Elbe, il revient sur le continent pour affronter des centaines de milliers d'hommes prês à remètre le roi sur le trône . tout y est remarquablement étudiés. des costumes à la chronologie de la bataille . des milliers de figurants des vues d'hélicoptère ...ouhaaa..... prèsqu'à se dire " waterloo j'y étais ". une déception napoleon y parle anglais ha nonnnnnnn
Serguei Bondartchouk retrace méticuleusement la fameuse bataille de Waterloo, ses tenants, et ses aboutissants. Les ennemis principaux, Bonaparte et Wellington, sont campés par les très charismatiques Rod Steiger et Christopher Plummer, tandis que la mise en scène se révèle conventionnelle mais assez inspirée (beaucoup de zooms façon 70's). Il faut également avouer que la production n'a pas lésiné sur les moyens, avec des milliers de figurants, chevaux et costumes qui donnent une allure de tableau à certains plans et feraient pâlir les CGI modernes. Par ailleurs, "Waterloo" évoque autant le respect mutuel des officiers que la boucherie des combats de l'époque. En somme, une curiosité pour les cinéphiles mais un film à voir pour les amateurs de cette période.