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Gourmetdefilms
61 abonnés
657 critiques
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2,5
Publiée le 29 novembre 2012
Des situations qui m'ont rappelé un peu mon enthousiasme et le bien être intérieur lorsque j'ai découvert la spiritualité musulmane. L'histoire se veut un parallèle entre une vie de M. touslemonde assez matérialiste à qui la vie a "bien réussi" mais qui n'échappe pas aux soucis de la vie, et la même personne à travers et après un cheminement spirituel. Le film est emmené par une assez bonne réalisation, une histoire intéressante et des acteurs plutôt bons. Mais hélas le scénario reste assez mal dégrossi et parfois à court d'inspiration. Bref un film pas exempt de défauts, mais intéressant et différent, surtout dans un pays où les richesses de la religion sont victimes de l'ostracisme de certains fanatiques laïcs et l'hégémonie de certains lobbys, pour que la place de la foi soit loin derrière celle de la préoccupation pour le dernier smartphone.
Trouver le bonheur à travers la religion ? A première vue, ce scénario peut paraître désolant à mourir avec ce cliché vieux comme Hérode et pourtant ! doté d'une écriture toute en finesse et d'acteurs convaincants, Qui A Envie D'être Aimé est une très belle fable dramatique qui mérite le coup d'oeil.
Le film est plutôt lent et au rythme assez doux. Il correspond bien à son sujet. Mais j'ai l'impression qu'il reste à la surface des choses. Sans véritable enjeu. Il découvre la foi et devient pratiquant. Oui mais encore.....
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2,5
Publiée le 12 avril 2011
Pas commode, dans certains milieux, de dire que l'on est croyant sans donner l'impression que l'on croit au Père Noël...Pourtant, c'est ce qui arrive à Eric Caravaca qui fait du jour au lendemain connaissance avec une curieuse personne aux vertus très thèrapeutiques: Dieu! Une inattendue illumination, pas simple à gèrer, ni pour lui, ni pour sa famille (la belle Arly Jover). Anne Giafferi, crèatrice de la sèrie "Fais pas ci, fais pas ça" s'inspire de l'expèrience de son propre mari et de son "coming out spirituel" pour rèaliser un film inoffensif qui, sans mysticisme, ni prosèlytisme, se moque gentiment des croyants, comme des sceptiques! La justesse d'Eric Caravaca et la gouaille de Valèrie Bonneton y sont sûrement pour beaucoup...
La platitude de la mise en scène n’a d’égale que celle des dialogues d’une indigence rare. Cette histoire de quadra touché soudainement par la grâce en se rendant à des réunions de catéchisme qui ressemblent à des thérapies de groupe et qui perd ses repères familiaux, n’est pas très crédible. Sur le ton d’une comédie douce amère, le message catho boy scout passe mal, et la chronique sociale ne fait qu’empiler les clichés. Saluons pourtant les mérites d’Eric Caravaca qui constitue le seul élément intéressant du film.
Il faut vraiment que les copains et les copines des réals ou des prods arrêtent de s'inscrire au site, publier juste une critique, mettre 4 ou 5 étoiles et écrire des commentaires ditirambiques (alors que le film est nul)... Il vaudrait mieux faire plus d'efforts pour faire des bons films, ou avoir l'honneté de comprendre que c'est pas un job pour tout le monde, au lieu de recourir à ces stratagemes puérils et compréhensibles par tous les internautes !!!!! en ce qui concerne ce film en particulier, ça confirme la décadence du cinéma français.... il serait intéressant de s'interroger sur les raisons de ces productions médiocres et réacs.... c'est politique ?
Un film d'une incroyable platitude ou il est dur d'y trouver un quelconque intérêt.C'est mou, lent, banal.On vous montre des scènes de la vie courante de cet avocat qui va découvrir la foi et de sa femme Medecin.On colmate les faiblesses du scénario par les résultats scolaires du fils... Trop insipide a mon goût .....
C’est un navet d’auteur. Un film difficile à regarder car tellement chiant. Pis il ne faut pas se fier aux autres remarques allocinéens, car il y en a que 35 avis ; car sérieusement il faut avoir un sacré bagot ou se faire royalement chier un jour de février pour aller voir ce film. Autrement c’est l’histoire d’un Bobo parisien qui découvre subitement la religion. Déjà je ne savais pas que Bobo et l’évangile cela faisait deux. Mais bon, avec leurs subventions, les Bobos explorent tous les sujets de la société actuelle. Quant aux comédiens, Benjamin Biolay fait un passage éclair très Bobo prosaïque du style j’en n’ai rien à foutre de tout. Jean – Luc Bideau fait aussi un passage éclair et quasi inutile. Autrement je suis allé au cinéma pour aller voir la belle Arly Jover, mais son rôle est très réduit, elle n’a pas droit de citer et elle se confond même avec les meubles de l’appartement. Quant à l’histoire, une relation père-fils à dormir debout. En bref, On dirait que le scénario a été écrit pour le bobo d’Eric Caravaca.
Un beau et bon film, porté par une excellente interprétation d'ensemble (Eric Caravaca, notamment, m'a bluffée). A la fois comédie et tranche de vie, "Qui a envie d'être aimé?" vaut le coup d'oeil avant tout pour la qualité de son jeu et de son scénario. Alors, certes, on constate quelques petites faiblesses (les scènes au catéchèse, qui sont censées être le point d'ancrage de l'intrigue, sont un peu trop courtes et décousues, le dénouement du film est un peu abrupt), mais il se dégage de ce métrage une poésie et une certaine fraîcheur qui nous font passer outre ces quelques défauts.
Ainsi, le film semble t-il hésiter entre la trajectoire individuelle d’un homme pétri de certitudes et la chronique familiale avec son lot de névroses et de ressentiments. L’oscillation permanente entre les deux registres conduit à leur traitement superficiel. Enfant intelligent, élevé à la dure par son père (Jean-Luc Bideau toujours très bien), Antoine continue à souffrir du manque d’égards de ce dernier, par ailleurs plus tolérant et laxiste avec son autre fils (Benjamin Biolay terriblement convenu). Pour achever la peinture de l’édifiant tableau familial, il faut rajouter la sœur incapable de se caser et la reproduction sociale du modèle de la relation père-fils. Plus encore, la nouvelle et secrète occupation d’Antoine, se rendant deux fois par semaine à une catéchèse dirigée par un prêtre sentencieux (Philippe Duquesne, dont il est difficile d’oublier l’appartenance talentueuse à la compagnie des Deschiens) apparaît davantage comme un dérivatif existentiel, une lubie de bobo privilégié que comme un véritable rendez-vous avec la grâce. Car, outre des rapports plus apaisés avec son fils et une réconciliation avec son épouse, on voit mal en quoi l’existence d’Antoine est bouleversée par cette révélation. Tout ceci respire la convention et une certaine futilité en évitant soigneusement de creuser la thématique exposée de peur de se coltiner aux vrais ravages des déchirures familiales qui se résument ici à une gifle et un verre de vin jeté à la face du frère ingrat. Au final, les interrogations d’Antoine qu’on peut respecter, sinon légitimer, ne nous atteignent pas, nous laissant de marbre tant à son endroit qu’à celui des questions plus universelles et philosophiques qu’elles prétendraient soulever.