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VOSTTL
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3,0
Publiée le 7 avril 2012
Parfois, je reproche à certains films d’être survolés, celui-ci pourrait rejoindre mes reproches, seulement, la réalisatrice a certainement voulu ne pas trop « nous embrigader » en gardant une certaine distance avec ses personnages, lesquels manquent un peu d’épaisseur. Je craignais le film tendancieux. Je me suis laissé guider en m’efforçant de ne pas avoir d’à priori. Puis, je me suis mis à hauteur de son héros, Antoine. Comme lui, je suis resté au fond de la salle, prudent, curieux de voir comment allait évoluer l’histoire, comment allait évoluer Antoine. Oui, nous avons tous des préjugés envers les religions si nous n’y adhérons pas ; oui, ceux qui croient ont des préjugés envers ceux qui n’ont pas d’opinion religieuse. Et je dois avouer, que la réalisatrice a réussi avec tact et distance à proposer son sujet. Le danger aurait été de nous asséner de messages évangéliques et bibliques. Puis, comme son épouse, j’ai été rassuré sur le comportement de son mari. Après tout, il n’y a pas de mal à croire en Dieu à la condition de ne pas en avoir honte comme je l’ai décelé chez Antoine, et à la condition de ne pas forcer son entourage, ses proches au point d’en bouleverser leur vie ; à la condition d’être dénué de zèle ; à la condition de ne pas être un illuminé. Le film a réussi à nous illustrer un contre point qui ne venait pas que de l’épouse mais des curieux, déçus.
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2,0
Publiée le 29 octobre 2020
La principale originalité de ce sujet éculé est le retour à la foi d'Antoine. Il a été élevé religieusement et sa sœur se souvient comment ils priaient quand ils étaient petits : "tu étais au bord des larmes après et je te prendrais dans mes bras et consolez-vous ". Que cet homme qui a tout (son père le lui dit) cherche le sens de sa vie est tout à fait légitime. Cependant sa ligne de pensée n'est pas vraiment convaincante "maintenant j'ai conscience de ma faiblesse" dit-il mais il l'a ressenti depuis le début (à l'exception de la première séquence). Devant ses proches il se sentait nu sans sa robe bien avant d'être inspiré, gêné et ne savait pas comment communiquer avec eux. Les scènes de l'école du dimanche restent superficielles et rappellent celles des alcooliques anonymes. C'était un sujet très intéressant mais il n'est qu'écumé. Dans le genre essayez plutôt Europa 51 de Roberto Rossellini 1952...
Le point de vue adopté me semble essentiel pour aborder ce film. Ainsi, si le premier degré est de rigueur, c'est une véritable catastrophe. Un bourgeois parisien, financièrement comblé, réussissant tout sur tout, se découvre soudainement une passion pour la religion chrétienne et se tourne alors vers l'amour du Christ qui le pousse à voir les choses différemment, notamment du côté de sa famille. Antoine, le bourgeois en question, est un cliché à lui seul, un homme plat, sans originalité, d'une drôlerie conformiste, basant la vie sur le travail et la réussite.. Sa femme lui ressemble. Leurs enfants ne tarderont pas à suivre ce chemin ; lorsque le fils annonce qu'il séché une heure de cours pour aller au cinéma c'est synonyme de catastrophe monumentale. Ce penchant bourgeois, aisé, comblé agace d'autant plus qu'il est associé à une certaine forme de prosélytisme nauséeux et niais, voir barbant.. MAIS, car il y a un mais il me semble, adoptant le second degré ou plus, le spectateur peut très vite se retrouver à rire et à se questionner. Assiste t-on finalement à une critique du système sous forme d'antiphrase ironique ? La question se situe ici, bien qu'à mon avis, elle ne vaille pas la peine d'être posé.. Car, je dois bien l'avouer, le film est raté, les acteurs ne sont pas géniaux et le seul personnage ayant un semblant de caractère et d'authenticité est Alain, interprété par Benjamin Biolay.. Peut-on encore, aujourd'hui, à l'heure des tensions et d'une lutte des classes amenée à se rasséréner, produire un film narrant l'histoire ( banale ) d'un père de famille, bobo, parisien, avocat, sans défaut majeur tout en captivant le public ? J'en doute.. Les gens ont besoin d'une identification au personnage. Qui s'identifiera à Antoine ?
Un bon film français qui sent la vraie vie. Un film sur la famille, sur la foi avec un excellent Éric Caravaca qui porte le film et un Benjamin Biolay dans un rôle de frère odieux tête à claques (2 très bonnes scènes).
Un film qui traite d'un sujet plutôt intéressant mais qui ne s'en sert pas bien et ne l'approfondit pas. Pourquoi pas ? Mais on peut tout à fait s'en passer.
Pas mal du tout ! Charmante histoire ! Bons acteurs, sauf celui du prêtre qui fait que les réunions sonnent assez faux, je trouve ! Pour le reste du casting, impeccable. Quant au scénario, il est plutôt finement bien vu et réconcilie croyants et non-croyant car le message reste finalement universel et non prosélyte.
Très bonne idée au départ et sujet pas vraiment habituel. Mais d'un plat !!! Rien n'est dit du pourquoi du comment. Le héro a une révélation voilà tout !
Je n'étais pas, à priori, tenté par le scénario mais je ne regrette pas d'avoir vu ce film tout en nuances qui traduit bien les difficiles relations humaines à l'intérieur de la famille. On sourit de temps en temps car il y a des passages amusants et bien amenés, on ressent les personnages de l'intérieur avec leurs fragilités - sans doute grâce à la touche féminine apportée par la réalisatrice Anne Giafferi - et Caravaca est convaincant dans ce rôle d'avocat, père de famille, coincé entre le père autoritaire et le frère asocial. Biolay en quelques apparitions dans le rôle de "tête à claques" paraît rapidement insupportable, au point qu'on se demande s'il est un bon acteur ou s'il joue simplement son propre rôle dans la vie de tous les jours.
Un beau film pour casser les a priori et aller vers davantage d'humanisme. Ce n'est pas niais, c'est une tranche de vie, un "témoignage" émouvant. On note Benjamin Biolay à l'affiche, mais il n'est finalement que trés peu présent, mais plutot convaincant dans un rôle proche de son image.
Eric Caravaca, touché par la grâce, nous entraîne avec talent dans un cheminement spirituel .Le sujet, même s'il n'est pas nouveau,est traité ici avec beaucoup de finesse et sans prosélytisme.C'est un film de coeur et d'esprit qui ne laissera pas indifférent.
Film ou téléfilm ? Une ambiance un peu triste pour présenter quelque chose de bien trop grand et bien trop mystérieux. Mais certains se retrouvent dans le parcours spirituel sans artifices.
J'ai trouvé ce film très complet : drôle, sincère, émouvant (subtils rapports père-fils sur deux générations), touchant de vérité. On en ressort intrigué, ému et léger en même temps. Vraiment à voir.