Un film qui s’ouvre sur un hommage à Kim Jong-Il peut-il être vraiment mauvais ? Non, bien sûr, et dans un style digne de la belle époque d’Hara-Kiri, Sacha Baron Cohen, qui jamais n’a dû entendre parler du Professeur Choron ou de Cavanna, nous propose une fable “bête et méchante” retraçant le premier voyage aux Etats-Unis, “un pays bâti par les Noirs et possédé par les Chinois”, de Aladeen, dictateur de Wadiya, autocratie pétrolière nichée près du Soudan, dans le nord de l’Afrique.
Que vous dire … misogyne, homophobe, raciste, antisémite, scatologique, vulgaire, ignorant sciemment les limites de la décence, The Dictator n’hésite devant rien ni personne, servi par son très talentueux interprète. Cela peut faire rire, et ce fut mon cas, comme celui de la salle très enthousiaste dans laquelle je me trouvais, mais je comprendrais parfaitement que cela déplaise à certains, car j’avoue qu’à certains moments mon rire fut plus de défense que de joie. Toutefois, à l’instar des comédies de Mel Brooks, la multitudes des gags fait oublier ceux qui échouent ou la paresse de quelques scènes pour retenir ce qui, pour vous, est le plus percutant.
La critique complète : http://franglaisreview.com/2012/07/24/the-dictator/