Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
VeganForAnimalRights
140 abonnés
219 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 22 juillet 2016
Cette histoire d'une extra-terrestre qui, du moment qu'elle s'humanise, est vouée à la destruction, est une parabole d'une rare profondeur sur l'amour et la vulnérabilité qu'il entraîne. La scène du baiser est tout simplement géniale, grâce notamment à la superbe musique de Mica Levi.
Nul ennuyeux. On voit rien. On comprend rien. On dirait un film qui manque de budget. En plus y a pas grand chose à voir...son strident. Me suis ennuyé ferme
L'imposture de 2014 se nomme "Under the skin". Ce qui ne veut pas dire que son auteur Jonathan Glazer se révèle totalement inintéressant. Les fascinants noirs et blancs dévoilés lorsque sa donzelle passe à l'acte font office d'espaces mentaux où le spectateur peut projeter ses craintes. Mais ces idées sont à peine esquissées. Hormis cela, le cinéaste ne fait rien d'autre que se reposer entièrement sur son actrice principale. Scarlett Johansson s'avère dès lors consacrée en tant qu'extraterrestre cinématographique, passant en revue tous ses moindres gestes. Johansson dans son fourgon, Johansson accostant quelqu'un, Johansson repartant du bon pied. Cette déclaration d'amour appuyée ne peut en revanche faire oublier le scénario inexistant, le côté répétitif, et les longueurs assommantes qui transparaîtront réellement au final.
Pourtant pas fan de Scarlett Johansson, force est de constater qu'elle arrive à nous épater tant par son jeux d'acteur que par sa beauté scripturale. Jonathan Glazer m'impressionne avec sa réalisation qui ressemble tout droit sans s'y méprendre à du Stanley Kubrick. Tout semble ici symétrique, lunaire, froid, austère autour de cette étrangeté que le personnage et l'ambiance font ressortir à chaque plan. Très difficile d'évoquer le scénario tant l'ensemble s'approche de l'expérimental, de l'hypnotique avec une lenteur d'intérêt, au dialogue rare et aux silences bourrés de sens. Bref, une petite pépite rare avec un final palpitant qui brosse probablement un portrait un peu trop classique des humains comme méchants. Petit coup de coeur du mois.
Ce film était dans la première partie un coup de cœur, son bon scénario, la force de ses scènes les excellents acteurs et l'originalité dans l'ensemble me touchait mais peu a peu j'ai commencé a m'ennuyer et je n'ai pas compris la fin. Ce film reste très bien car on va dire que c'est moi qui ait pas compris et que la fin est censé nous touché au plus profond de nous même, enfin je crois.
Excellent film, je ne veux surtout pas spoiler alors je vais faire bref. Un ovni du cinéma, une petite pépite qui cache bien sont jeu, on ne sais pas trop où on va, mais on y va avec plaisir et questionnement, on veut vraiment en savoir plus, puis on fini par être touché par le personnage pourtant froid au premier abord. La musique, le travail de l'image c'est simple beau et efficace...
Dès ses premières minutes, "Under the skin" annonce la couleur et nous assistons surpris (je suis allé le voir en salles sans rien savoir de l'histoire) à une véritable "incarnation". Le travail sur le son, la musique et l'image sont stupéfiants et la filiation avec "2001 l'Odyssée de l'espace" dans ce qu'il a de plus "arty" est clairement posée. On pourra trouver ça prétentieux, mais il faut bien admettre que ça ne manque pas de style. Puis nous suivons l'alien (Scarlett Johansson, pas mal) dans son errance prédatrice et déconcertante au milieu de ce qui apparaît très vite comme une véritable faune humaine. Car ici, rien ne nous est expliqué. Le film, s'il n'est pas bavard, n'en est pas non plus avare en images, en situations et en sensations. Le regard que porte alors la caméra sur cette humanité qui s'agite est celui de cette étrangère totale, de cette altérité absolue, à priori froide et cruelle, dont on ne comprend pas les motivations et dont l’œil se fait presque documentaire. Les échanges entre elle et ses victimes qui se succèdent dans une mécanique bien huilée, sont désarmants de simplicité et de naturel, mais l'issue est toujours la même... Jusqu'à ce que cette mécanique se grippe. Culpabilité ? Fascination ? Curiosité ? Rébellion ? Obsession ? Impossible à dire, mais notre prédatrice déraille et se voit rattrapée par cette humanité qui jusqu'ici lui semblait si étrangère. Son errance change alors de nature et en devient pathétiquement vaine jusqu'au final déroutant.
Si "Under the skin" est à quelques moments de ces œuvres qui se regardent un peu le nombril, il n'en reste pas moins qu'il sait soulever des questionnements puissants, provoquer des émotions fortes et parfois un malaise profond sans jamais prendre le spectateur pour un imbécile. Un vrai film de science fiction d'auteur maîtrisé et intelligent.
L’introduction donne déjà envie de quitter la salle. L’écran est sombre, la musique est crispante. Nous devinons la voix de Scarlett Johansson en fond sonore : juste des mots, pas de phrases, c’est confus. Puis la lumière apparaît, nous venons d’assister à sa transformation… Un homme ramasse le corps d’une femme. Scarlett Johansson nue, se met à la déshabiller. Tout se passe en silence, ce sera le ton du film jusqu’à la fin.
Under the skin est un film tellement spécial qu'on sera soit en admiration ou en dégoût et arrêtant le film a à peine 10 minutes, c'est un film avec très peu de dialogues en fait c'est plus à nous de deviner en quelques sorte ce qui se passe c'est très expérimental pour le coup et c'est pas plus mal. Scarlett Johansson est excellente et elle ne laisse ressortir aucune émotion et voilà. C'est vraiment compliqué de parler de ce film ducoup aller le voir c'était quand même vachement bien.
"Conceptuel" si par conceptuel vous entendez "ennuyeux à mourir" alors oui je suis d'accord ce film est un chef d'oeuvre conceptuel.
J'ai lu quelques critiques élogieuses sur ce site... nous expliquant pourquoi nous idiots finis devrions aimer ce navet... désolée mais je vais au cinéma pour me détendre. .. passer un bon moment. Si vraiment je ressens le besoin d'admirer des oeuvres artistiques je vais au musée.
Ce film est le parfait somnifère pour les insomniaques. On attend on attend encore et encore que quelque chose se passe mais non rien.
Une ET qui se goinfre d'humains mais sans le côté horreur... un pseudo masturbé artistique qui tire plus de la série z qu'autre chose...
Le risque d'un tel film auteuriste à l'accessibilité peu évidente, c'est que ça passe comme du génie poétique, ou ça casse comme un ennui incompréhensible et sans intérêt. Vu l'étoile et demi accordée, l'avis bascule vers le deuxième choix. On peut louer à J.Glazer une ambiance mystérieuse efficace et glaciale que ses décors froids et gris écossais renforcent à chaque plan. S.Johansson, en poupée muse de son réalisateur, utilise sa plastique robotique aliénique plutôt à bon escient.... mais quelle bizarrerie fermée sur soi-même, il y en a sous la peau, mais ça transpire du désintérêt et trop de personnel.
Under the skin est l'adaptation du roman "Sous la peau" de Michel Faber. Ce dernier a participé à la rédaction du scénario final, mais c'est Alexander Stuart qui adapta son roman The War Zone pour Tim Roth en 1999, qui s'est auparavant chargé des trois premières versions du scénario. Scarlett Johansson (Mon actrice préféré) n'était pas prévue dès le début de la production pour incarner l'alien Laura. Elle conquit cependant courageusement sa place, face à Eva Green, Megan Fox, January Jones, Abbie Cornish, Olivia Wilde, Amanda Seyfried, Blake Lively, Gemma Arterton et Jessica Biel, rien de moins que cela. Les hommes attirés dans le van par le personnage de Scarlett Johansson ne sont pas des acteurs mais des badauds leurrés par l'actrice. Jonathan Glazer avait dissimulé des caméras à l'intérieur du van et n'a informé les malheureux qu'après coup qu'ils étaient sur le tournage d'un film. Le film est vraiment très spéciale. Soit on accroche, et on et a fond dans le film. (Ce qui et mon cas) soit tu n'est pas absorber par le film et tu va dire "c'est quoi ce truc". Personnellement j'ai adoré.
Un ovni qui se regarde dans un climat inquiétant malgré sa beauté, dspoiler: e la froideur se dégage de ce corps qui devient d'un visqueux noir pour engloutir et se nourrir de sa victime.
Fascinant poème horrifique qui n'est pas sans rappeler l'univers lynchien et celui du cinéaste francais Philippe Grandrieux, le deuxième film de J. Glaser fait s’emboîter le trivial et le surnaturel dans un road-movie erratique ou Scarlett Johansson totalement dépouillée de ses oripeaux glamours s'annonce en ange exterminateur descendue du ciel.
C'est beau, sombre, ça ressemble à une vraie oeuvre cinématographique. Mais le problème, c'est que c'est très long. Cela aurait suffit sur un court métrage. Parce que au delà de l'aspect formel sensationnel, ce film est une coquille presque vide. Oui les images sont belles, la bo minimaliste participe a créer une ambiance unique. Mais faut le dire qu'est ce qu'on s'ennuie. Il se passe toujours la même chose, quand ce n'est pas rien. j'ai cru avoir un revirement de situation après la scène où elle rencontre un "freak", mais c'est encore pire. Et cette fin, c'est juste pas possiblespoiler: je veux dire la scène du viol, pas de loa mort que je trouve très stylisé . Après certains vont y trouver des symbolismes partout, là où moi je n'y trouve que de l'ennui.