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    L'Enfer est à lui
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'Enfer est à lui" et de son tournage !

    Cagney revient au film noir

    Dix ans après Les Fantastiques Annees vingt (1939), James Cagney incarne à nouveau un gangster, et une nouvelle fois sous la direction de Raoul Walsh. Outre ces deux films noirs, le comédien et le réalisateur ont collaboré sur la comédie The Strawberry Blonde (1941) et le drame A Lion is in the streets (1953), inédits en France.

    Cagney suggère

    La relation qu'entretient Cody Jarrett avec sa mère est proche de celle des fils de Ma Barker avec leur gangster de mère. Cette idée avait été suggérée par James Cagney lui-même. Ma Barker est l'une des figures mythiques du gangstérisme américain. A la tête d'une bande formée de ses fils, Ma Barker, surnommée Bloody Mama, fit les beaux jours des chroniques "faits divers" des journaux durant la Prohibition.

    Le personnage de Ma Barker apparaît à l'écran dans plusieurs autres films, dont Bloody Mama (où elle était incarnée par Shelley Winters) et Pas d'orchidees pour Miss Blandish, où elle porte le nom de Grissom, sorte de double de Ma Barker créée par James Hadley Chase.

    Mayo chez Wash

    Avant d'apparaître dans L'Enfer est à lui, Virginia Mayo avait joué sous la direction de Raoul Walsh dans La Fille du désert (1949). Le réalisateur retrouvera la comédienne par deux fois, en 1951, pour Capitaine sans peur et Une corde pour te pendre.

    D'après une idée de Kellogg

    L'idée originale de L'Enfer est à lui est due à la romancière et scénariste Virginia Kellogg, déjà à l'origine, deux ans auparavant, d'un autre film noir, La Brigade du suicide, d'Anthony Mann. En 1950, elle signe le scénario de Femmes en cage, sur l'univers carcéral au féminin.

    Crise de démence

    Lors de la scène où Arthur "Cody" Jarett apprend la mort de sa mère, le comédien qui l'interprète (James Cagney) a simulé une crise de démence de manière si réaliste que les figurants crurent à une réelle crise de la part du comédien...

    Sur les accords de Steiner, sous les projos de Hickox

    L'Enfer est à lui marque la huitième collaboration de Walsh avec le compositeur Max Steiner, après notamment La Charge fantastique (1941) et Une corde pour te pendre (1947). Leur chemin se croiseront encore à quatre reprises sur, entre autres, Le Cri de la victoire (1955) et La Charge de la 8e brigade (1964).

    Les lumières du film ont été réglées par Sidney Hickox. Le directeur de la photographie avait déjà travaillé pour Walsh sur une dizaine de longs métrages. Hickox éclairera ensuite trois autres films du cinéaste, Les Aventures du capitaine Wyatt (1951), Une Corde pour te pendre (1951) et Le Cri de la victoire (1955).

    Une seule nomination aux oscars

    Classique du film noir, L'Enfer est à lui n'a obtenu qu'une seule nomination lors de la cérémonie des oscars 1950, dans la catégorie Meilleur scénario (pour Kellogg). Cette année-là, l'oscar du Meilleur film avait été attribué aux Fous du roi de Robert Rossen, avec Broderick Crawford, lauréat de l'oscar du Meilleur acteur.

    Une version couleurs pour la vidéo

    Il existe une version colorisée du film, exclusivement disponible en cassette vidéo NTSC (format américain).

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