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chrischambers86
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3,0
Publiée le 23 août 2013
Un titre intriguant, un corps qui ne grossit pas, une actrice remarquable...La documentariste Emmanuelle Millet explore la thèmathique de l'abandon et ne voulait surtout pas faire de dèmagogie dans le sens où elle ne voulait pas nous faire croire que la vie est comme un rêve! Une thèmathique qui ne porte aucun jugement sur ces femmes où l'on èprouve le besoin de comprendre! La cinèaste avait l'objectif de ne pas filmer un drame mais de filmer une jeune fille dans son quotidien vivant un drame! De filmer la façon dont elle allait recevoir les choses, les accueillir, les refuser, les rejeter! Dans "La brindille", elle nous propose dans un budget modeste une première fiction sensible sans être inoubliable sur la grossesse non souhaitèe! Frêle, solitaire et butèe avec un vrai univers à elle, Christa Theret se hisse à la hauteur de son personnage, à la fois de future maman et de jeune femme indèpendante, et ne manque pas d'intensitè dans la très belle scène de l'accouchement! L'entendre dire : « Je ne l’abandonne pas, il est confiè à l’adoption » prouve la dètermination de Sarah! Film èmouvant, "La brindille" sait aussi ne pas tomber dans le pathos et arrive à rester simple, un sujet assez commun qui touche finalement beaucoup de filles d'aujourd'hui: celui d'être trop jeune pour avoir un bèbè...
vu sur TV5 ce soir, et beaucoup apprécié ce scénario sans concessions, sans chemin tout tracé avec une happy end. Si la réalisatrice me lit, alors je la félicite pour son talent, sa direction d'acteur et l'originalité de son sujet. Quant à Christa Théret, sa place est dans la cour des grands...
UN HEUREUX EVENEMENT. L'émotion, la fragilité de la jolie brindille Christa Theret dans un film beau, simple et efficace. Une première réalisation prometteuse.
Emouvant est le mot qui me vient en premier quand on évoque ce film. L'histoire de cette jeune femme est assez bouleversante , Christa Theret illumine le film grâce à son interprétation tout en retenue .
Un film administratif sur une grossesse non désirée et les démarches menant à faire adopter les bébés avant même sa naissance. Un sujet de société pour un film de procédure. Il y a quelques réflexions mais on a l'impression que le personnage rempli principal se balade d'un établissement à un autre jusqu'au terme de l'adoption, en plus de pseudo romance dont on aurait pu se passer. Ennuyeux et pourtant, quel sujet d'importance et presque une totale indifférence au bonheur de la grossesse pour le personnage principal. Seuls les procédures et non les traumatismes de l'abandon sont traités. Très décevant !
Quasiment de tous les plans, Christa Théret illumine ce film profondément touchant. L'interprétation parfaite (de Johan Libéreau, Anne le Ny...) et les dialogues « vrais » en font l'un des films intimistes les plus inoubliables. Une réalisatrice à suivre, assurément.
La réalisatrice novice a judicieusement ancré son histoire à Marseille, donc une cité en bordure de mer, dont la luminosité permanente contraste avec l’existence sombre et presque sans joie de Sarah. Influencée par le travail des frères Dardenne, Emmanuelle Millet suit sa comédienne – Christa Theret à la fois déterminée et spontanée, fragile et mélancolique, authentique femme-enfant – en mouvement constant, courant, faisant de la moto, sautant sur les rochers de la plage ou grimpant quatre à quatre les escaliers ; autant d’énergie pour nier un état à peine perceptible. La Brindille joue de manière récurrente du motif des lignes brisées qui jalonnent les pérégrinations incessantes de l’héroïne, comme autant de signes des conflits qui la traversent et empêchent que sa vie soit justement un parcours tracé et linéaire. Comme elle s’était déjà penchée dans ses travaux documentaires antérieurs sur l’impact de la culture ou encore des violences conjugales, Emmanuelle Millet au travers du registre fictionnel ne quitte pas totalement ses habits d’observatrice attentive et empathique. À l’inverse, elle reste par moments trop en superficie, négligeant certains aspects du scénario comme la relation avec Thomas rapidement évacuée. Peut-être cela finit-il par souffrir d’un manque d’incarnation, la volonté de la sobriété venant en quelque sorte affadir la tension dramatique.
Un film racontant le déni de grossesse pour une jeune fille de 20 ans. Christa Theret est fantastique, toujours très juste, et il ne faut pas non plus oublier Anne Le Ny, aussi doué pour jouer que pour réaliser. le film est assez dur et terne, mais toujours juste, et on finit par comprendre le choix cornélien de Sarah. Un film triste et émouvant.
Petit film Français comme on les aiment... véridique... plausible... après ça reste très plat, la fin n'est pas vraiment une fin, mise à part qu'elle se trouve être "commun". Ne prétend pas aller plus loin mais c'est un morceau de vie. Christa Théret est parfaite, l'histoire n'a pas la prétention d'aller plus loin, tant mieux ou pas ??? reste un film que l'on regarde facilement tellement il est... "banal" par son sujet et proche de ce que pourrait etre la vie d'une jeune femme de nos jours.
Premier long-métrage pour Emmanuelle Millet qui réalise un drame social assez tabou au cinéma et dans notre société, à savoir l’accouchement sous X. S’il est vrai que l’on parle plus ouvertement de l’adoption, bizarrement, dès qu’il s’agit d’accouchement sous X, le sujet se fait rare et on y va avec des pincettes. Avec La Brindille (2011), on y découvre une adulte de 20 ans qui se découvre enceinte de six mois du jour au lendemain (c’est ce que l’on appelle "le déni de grossesse"), aussi surprenant que cela puisse paraître, elle a beau être enceinte, cela ne se voit absolument pas, d’où son étonnement lorsqu’elle apprend la nouvelle, ou plutôt la triste nouvelle, car elle n’a pas l’intention de le garder. Avec beaucoup de réalisme, la réalisatrice nous plonge au cœur d’un drame émouvant et poignant, le quotidien d’une jeune mère tiraillée entre le regard des autres et son désir de ne pas vouloir d’enfant car elle ne se sent pas capable (et qu’elle n’en ressent pas le besoin). De ses allers/retours au planning familial en passant par la maternité, elle découvre un tout autre monde auquel elle n’était pas préparée. Sans fioriture, efficace et d’un réalisme palpable, le tout, parfaitement interprété par la jeune et radieuse Christa Theret.
Une fois n’est pas coutume : c’est la bande-annonce qui m’a attiré vers ce film. Un premier film donc pas de référence metteur en scène et Christa Théret pas vraiment convaincante jusque là (Lol, Le bruit des glaçons), surtout après le navet Le village des ombres. Et puis Anne Le Ny, Johan Libéreau et la trop rare Laure Duthilleul. Tous très bien. Ce premier film de Emmanuelle Millet est une petite merveille de délicatesse. Tout est fait avec tact, beaucoup de tendresse et, même si le propos est difficile avec beaucoup d’espoir. L’atout premier est que la jeune réalisatrice ne juge jamais son personnage principal, ni aucun des autres d’ailleurs. On suit le parcours de Sarah, libre mais à la dérive, avec intérêt, comme on suivrait celui d’une meilleure amie ou d’une sœur. L’émotion est sur le fil, toujours contenue... Suite sur http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Un sujet pas facile pour un premier film : le déni de grossesse, le refus s'embarquer dans la vie, à 19 ans, sans attache familiale solide, sans travail. Grâce à un excellent découpage de son film, Emmanuelle Millet réussit à entretenir la flamme chez le spectateur du début jusqu'à la fin. Grâce aussi à ses 2 acteurs principaux, Christa Theret (LOL) et Johan Libéreau, grâce, aussi, à Anne Le Ny, toujours excellente et juste.
Un joli premier film qui évite les défauts habituels de l'exercice: pas de surcharge d'effets de caméra, une musique légère, un scénario compréhensible sur un thème original, pas d'ellipse subtile, une image douce et soignée. Et pourtant, alors que le sujet (une jeune fille découvre qu'elle est enceinte et ne veut pas garder son enfant) s'y prêtait, ce film a du mal à nous faire éprouver une émotion profonde. L'absence de réel suspens ou rebondissement, la linéarité du discours, le gommage de tout arrière-plan qui aurait pu densifier les caractères, de toute référence à l'environnement ou à l'histoire des personnages (à l'exception notable des confidences de la jeune Maghrébine du foyer d'accueil), finissent par donner un film sans épaisseur et avec trop peu de saveur. La belle Christa Théret incarne avec beaucoup d'aisance son rôle de jeune fille à la fois paumée et volontaire, perdue et en même temps très volontaire. On attendra tout de même avec plaisir le prochain film d'Emmanuel Millet qui a beaucoup vu les films des frères Dardenne et qui va probablement encore nous étonner.