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jerry974
14 abonnés
449 critiques
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3,5
Publiée le 15 mars 2012
Sans jugement moral, le film nous raconte l'accouchement sous X d'une fille devenue mère sans son consentement. La maternité est un choix, et Emmanuelle Millet nous parle de cela. Aussi. Et perpétuellement dans le mouvement, rien n'arrête pourtant la nature, ni la determination de la jeune fille. Même si ce n'est pas elle qui aura obtenu le César du meilleur espoir féminin sur l'année 2011, la performance de la jeune espoir Christa Theret est à voir. Et ce premier film est très encourageant!
Brindille est drame sur une jeune fille qui découvre qu'elle est enceinte de six mois et qui n'est pas prête a assumé le rôle de mère. Un film sensible et plein de retenu pour cette jeune fille qui apprend a être femme; un film bouleversant et douloureux par des décisions pas facile à prendre...
Une histoire bouleversante, sensible et positive qui nous tient en haleine. Christa est magnifique. Critique très juste sur : http://cinephilies.wordpress.com/2011/09/22/la-brindille/
Bon premier film sur un sujet intéressant quoiqu'on aimerait bien avoir quelques débuts de pistes d'explications quant aux origines psychologiques du phénomène. Film émouvant qui ne peut pas ne pas faire réfléchir sur le déni en lui-même, voire toutes les formes de déni de la réalité. On ne s’ennuie pas pendant la séance, le rythme est régulier, il n'y a pas de scène inutile, les dialogues sont corrects, les acteurs aussi (quoique Albert Dupontel ait un jeu un peu forcé au début du film - mais c'est sympa à lui d'avoir soutenu cette première oeuvre), tout va bien. Seuls l'image et le son m'ont semblé être de moyenne qualité.
La question de l'instinct maternel se pose ici : est-il un mythe ou une réalité ; peut-on donc se détacher totalement de la progéniture que l'on porte ? Ou encore cet instinct n'est-il pas seulement entrainé par une sorte de culture collective qui voit la mère en symbole puissant et protecteur, explication socialo-culturelle bien plus que biologique ? .. Avec un titre et une affiche des plus poétique 'La Brindille' s'offrait à moi comme une promesse de beau profond et touchant ; il n'en fut rien. Une idée qui tourne en rond tout au long du film ou bien un film qui tourne autour d'une seule idée et rien d'autre. Là, où l'émotion aurait du passé, car on comprend malgré tout le but de la réalisatrice, c'est le rien qui s'y substitue, quelques plans sans fond, quelques dialogues insignifiants et un film au finale bien terne que je commence déjà à oublier. Néanmoins, un dernier bon quart d'heure, avec une scène forte ( celle de l’accouchement ) rehausse l'opinion générale que je m'étais forgée ; n'en demeure pas que cela reste insuffisant. Raté, la brindille se désagrège.
un film au plus près de la réalité, sans fioritures, sans pathos. tous les acteurs sont sobres et convaincants, la photo est belle. seul bémol : j'aurai aimé en savoir un peu plus sur les raisons du refus de maternité de la jeune héroïne. elle se confie peu, se met à l'écart, du coup, le spectateur l'est aussi. Christa théret est lumineuse, même dans cette mauvaise passe.
La brindille est un film touchant vers la fin. A partir de l’accouchement. Le regard pendant et après l’effort de Christa Theret est émouvant et ces seules scènes justifient l’intérêt de ce film quelque peu linéaire. Toute sa solitude, tout son chagrin étaient dans son regard. Rarement les thèmes de l’accouchement sous X et le déni de grossesse ont été abordés. Le film ne se veut pas moralisateur et je craignais qu’il n’aille pas jusqu’au bout de son propos en raison d’une aide-soignante qui tentait d’inverser la décision de Sarah. Ravi que la fin ait maintenu le cap car pour le coup le thème aurait volé en éclat. J’appréhendais une sorte de happy end. Quelque part, c’est un film courageux et peu importe ses défauts.
Emmanuelle Millet dépeint le déni de grossesse et l'abandon avec beaucoup de sensibilité, et met parfaitement en évidence la solitude de la protagoniste face à ces événements et au manque terrible de compréhension psychologique du personnel médical. On peut cependant regretter le manque de corps — sans mauvais jeu de mot — du personnage principal, dont on ne sait quasiment rien, ce qui est fortement préjudiciable au sentiment d'empathie d'autant plus que les autres protagonistes sont anecdotiques. Christa Theret livre une prestation juste même si parfois un peu trop scolaire.
Bien que j'ai détesté LOL et le rôle joué par Theret, j'ai été tenté par ce film pour les bonnes critiques qu'il a reçues.
C'est rare de voir un film frenchie où il n'y a aucun placement de produits (les suspects usuels comme le Tabac et l'Alcool). Pour moi, c'est déjà une gage de qualité. Bien que je comprends qu'on doit recourir aux placements de produits pour financer son film, un débutant/une débutant qui fait un film pour le plaisir de faire partager ses idées, sans se soucier de l' aspect financier... c'est un exploit.
Encore un film humaniste mais qui n'a pas grandes épaules comme Intouchables mais néanmoins grand pour sa qualité de réalisation. Sans pathos, le film traite un sujet de la société avec beaucoup de pudeur.
Les losers et les mauvais esprits diront que c'est un téléfilm. Ce film mérite largement sa place dans la cinématographie française.
Un drame dont j'attendais un peu plus mais qui traite d'un sujet sensible plutôt bien amené. Christa Théret est l'une des jeunes actrices qui montent le plus dans le cinéma français. Après "LOL" ou elle a démarré puis dans "Le bruit des glaçons" ou elle a un second rôle mais ou elle perfore l'écran, elle continue sa lancée avec une superbe confirmation dans "La Brindille". J'ai bien aimé le thème sur le déni de grossesse que j'ai connu à la TV dans une émission de faits divers. Cependant, il y a pas mal de choses qui ne m'ont pas plu et qui baisse mon estime envers ce long métrage. Tout d'abord, les dialogues. On dirait que ces derniers sont uniquement du par cœur et c'est extrêmement dommage. Le réalisme n'est donc plus au rendez-vous et je pense que ça enlève de la crédibilité. Ensuite, j'ai trouvé que la plupart des scènes étaient dignes de téléfilm et j'en suis le premier surpris. Ce n'est pas que c'est de la daube, loin de là, mais il n'y a pas ce côté cinéma. Mis à part ça, une belle bande originale et une belle première pour cette réalisatrice, inconnue du grand public. En espérant mieux la prochaine fois ! 12/20.
Voilà une heureuse surprise que ce film, fait de délicatesse et de subtilité. Excellemment interprèté et mis en scène avec grace, cette œuvre touchante m'a totalement bouleversé. Du très beau cinéma.
Je ne voudrais pas être trop sévère avec ce film car il a le grand mérite de peindre une réalité sociale de façon très réaliste, sans artifices. Mais voilà le problème c'est que le sujet du film ne m'a guère passionné, on peut le voir tous les jours dans l'émission "toute une histoire" ou dans d'autres débats. On a aucune sympathie envers la jeune alors qu'on devrait, on n'arrive pas à rentrer dans l'histoire faute d'une réalisation plate, le film aurait pu faire l'objet d'un documentaire mais pas d'un film...
Évoquant un sujet délicat rarement traité au cinéma , voici un joli film avec les qualités et les défauts d'une première oeuvre et disposant d'une remarquable interprétation ,dommage que l’émotion que devrait susciter le sujet ne soit pas toujours au rendez vous.La mise en place de l'histoire et des personnages est un peu lente mais la camera suit les comédiens au plus près donnant a l'ensemble un aspect documentaire renforçant l'intimité qui nous lie a Sarah et aux bouleversements auxquels elle doit faire face.La musique légère et moderne colle parfaitement aux images ,le rythme trop linéaire ,l'absence de rebondissements ainsi que le manque de seconds rôles forts (a l'exception d'une Anne le Ny formidable en mère de substitution) nuit a l'instauration d'une émotion plus intense et continue.Véritable révélation du film ,Christa Theret se montre touchante de sincérité dans le rôle de cette jeune fille a fleur de peau fragilisé par sa nouvelle condition mais également extrêmement déterminé dans ses choix.