Derniers Avis : Gangster Squad - Page 74

Tout comme l’ont fait Kevin Costner et Sean Connery dans Les Incorruptibles pour traquer Al Capone (Robert De Niro), Josh Brolin et Ryan Gosling le font dans Gangster Squad pour traquer Mickey Cohen (Sean Penn) : monter une équipe de bras cassés pour lutter contre la pègre locale, à leurs manières. Ainsi, dans un contexte sombre et violent, rapidement exposé à travers une introduction des plus sérieuses, c’est une véritable lutte contre le système qui se met en place, une figure d’opposition face au règne d’un parrain intransigeant et sans pitié, qui mène sa ville à la baguette. Inspiré d’une histoire vraie, le métrage de Ruben Fleischer ne fait pas dans la dentelle et ne se contente pas de retranscrire les faits, il nous les fait vivre. Armés de mitraillettes et de dynamite, la Gangster Squad tente tant bien que mal de faire régner la justice, au prix de pertes humaines et identitaires, et qui, comble de réalisme, débute sur une bien mauvaise passe. Côté casting, pour rivaliser avec un impressionnant Sean Penn, les jeunes Ryan Gosling et Josh Brolin font appel à l’expérience de Robert Patrick, au génie de Giovanni Ribisi et aux talents du tandem Anthony Mackie / Michael Pena. Menés par un Nick Nolte que l’on ne voit que trop peu, et motivés par la présence divinement sexy d’une Emma Stone couleur feu, c’est une équipe clichée, certes, mais sans complexe, qui s’assume et surgit, qui attaque et mitraille, au moindre doute. Ajoutons à la recette une bande-sonore efficace et une photographie illuminant Los Angeles de plein feu pour corrompre un scénario déjà révélateur de travail. Un beau tableau qui brille de ses plus belles couleurs que seule une fin trop téléphonée viendra entacher et gâcher un spectacle jusque-là réussi. Trop héroïque et tourné de manière à faire du héros un surhomme, la pellicule prend l’eau et sonne le glas du show sensationnel et novateur auquel l’on prenait part. Ce qui ne fait que confirmer l’expression selon laquelle « toutes les bonnes choses ont une fin ». L’humour trop persistant est également à ranger du côté des points négatifs car, même s’il n’est pas mauvais en soi, ne fera qu’engendrer une perte d’identité, et alors compléter les handicaps de Gangster Squad. Mais, en dépit du préjudice de saboter une fin promise à meilleure augure, ce qu’il faut retenir, c’est avant tout l’audace de Fleischer de servir une œuvre complète et lourde de sens, où les cinéphiles aguerris risquent de se complaire. C’est une version courte et épurée de ce que réalise Boardwalk Empire.

J'ai beaucoup aimé la reconstruction des décors. Le jeu des acteurs est bien. Emma, quand tu veux pour qu'on se marie ensemble. Puis, je trouve que l'histoire monte crescendo jusqu'au dénouement final.

Film non prise de tête avec un seul bémol. Il y a des scènes violente à ne pas mettre devant tout les yeux.

Un très bon film, prenant et bien ficelé, les acteurs sont excellents, on s'identifie facilement dans la fin des années 40, un film de gangster à voir ! 4/5.

Quand le réalisateur de Bienvenue à Zombieland et 30 minutes maximum passe au film de gangsters, ça n'est pas pour faire dans la dentelle. Toujours empreint à proposer une image soignée, des ralentis majestueux et du gore de-ci de-là, Ruben Fleisher s'attaque au genre avec entrain en nous livrant cette adaptation du roman éponyme signé Paul Lieberman qui retrace la guérilla menée une petite équipe de la police de Los Angeles pour mettre hors d'état de nuire le gangster Mickey Cohen... Fleisher s'entoure ici d'un casting de choc comprenant l'imposant Josh Brolin (parfait), l'inévitable coqueluche Ryan Gosling (dans l'une – tenez-vous bien – de ses plus mauvaises prestations), les excellents Giovanni Ribisi, Anthony Mackie et Michael Peña ainsi que la délicieuse Emma Stone sans oublier les toujours aussi impeccables Nick Nolte et Robert Patrick. Face à cette fine équipe de trompe-la-mort, le génial Sean Penn, ici grimé en gangster impitoyable dont le jeu un poil trop cabotin et le maquillage grossier enlève malheureusement beaucoup de crédibilité à ce personnage sensé être terrifiant. Vous l'aurez immédiatement saisi, Gangster Squad n'est pas vraiment un film à prendre au sérieux, ce scénario basique lorgnant autant du côté des Incorruptibles que de L.A. Confidential ou encore Miller's Crossing arborant une foule de clichés maquillés derrière une photographie renversante et des scènes d'action tonitruantes. On regrettera ainsi une interprétation pas toujours au top (Ryan Gosling a beau nous balancer son sourire de tombeur, son rôle reste très convenu tandis que les autres membres inférieurs du Squad restent au final très en retrait) et une histoire peu novatrice, Fleisher nous servant sur un plateau d'argent du déjà-vu en la matière à base de fusillades à la sulfateuse, de sacrifices prévisibles et de romance impossible. Tous les ingrédients nécessaires situés dans "Le Guide du film de gangsters parfait" en somme. Quoiqu'il en soit, si originalité il n'y a pas, efficacité il y a indéniablement, le réalisateur nous offrant un spectacle visuellement époustouflant où slow-motion et mouvements de caméra embarquée nous en mettent plein les mirettes pour un polar d'action certes peu novateur mais néanmoins réussi.

Gangster Squad a une belle ambiance, une belle réalisation avec une histoire classique d'intégrité et de combat contre le mal et avec un bon casting (Nick Nolte en second rôle est excellent !) qui fait que l'on suit ce film avec plaisir même si ce classicisme empêche ce film, toutefois efficace, de devenir un chef d'oeuvre.

Hey mais c'est Ruben Fleischer le réalisateur de Zombieland un film que j'apprécie, car il est très amusant et puis la mise en scène "publicitaire" fonctionne bien.

Bon, il ne faut pas oublier qu'après Bienvenue à Zombieland qui est son premier film il a fait l'immonde "30 Minutes Maximum", oui immonde je n'ai pas peur de le dire.

Alors, bien sûr dès que j'ai pris connaissance de ce nouveau projet "Gangster squad" j'avais quelques méfiances et puis j'ai vu le casting et je me suis dit que Sean Penn et Ryan Gosling étaient des mecs qui en général choisissent bien les gens avec qui ils travaillent et en plus je les aiment bien ces acteurs.

Et puis il y a eu la bande annonce qui montre bien tout le potentiel crétin de ce truc.

Tu regarde la bande annonce tu à déjà tout vu et c'est bien pratique parce que cela t'évite d'endurer le jeu lourdingue de Sean Penn qui en fait des tonnes ou encore la violence gratuite qui tente de combler le vide abyssale du scénario.
Quel gâchis!