Et on se retrouve aujourd'hui avec un film plutôt récent, "Gangster Squad", qui sans être un chef-d’œuvre s'avère être un assez bon film, un divertissement duquel on ressort parfaitement peu et content. Oui, moi, j’annonce la couleur directe.
Alors pour commencer penchons-nous sur le scénario, qui s'avère être une idée intéressante, mêlant fiction et réalité, croisant personnages réels et nouveaux profils. En effet, le film se penche sur le destin d'une petite brigade de policiers qui s'est créée en 1949 à Los Angeles. Son but ? Arrêter le parrain de la mafia locale, le très connu Mickey Cohen (Sean Penn). Mais cette brigade (Le Gangster Squad, composée de Josh Brolin, Ryan Gosling, et plein d'autres) va avoir du mal vu qu'elle ne sera pas reconnue et subventionnée par le LAPD...
Vous l'aurez compris (ou pas, je suis pas toujours clair !), "Gangster Squad" joue non seulement sur l'ironie de l'intrigue mais aussi sur la psychologie des personnages. Alors, au choix nous avons : le flic pétri de bonnes ambitions, mais peut-être un peu trop (Josh Brolin), celui qui a du mal à séparer sa vie privée sa vie professionnelle (Ryan Gosling) ou encore le vieux flic paternel, un peu en retrait (Giovanni Ribisi). C'est d'ailleurs là l'un des objectifs remportés par le film, et son plus gros attrait : maintenir la cohérence de son scénario tout en explorant la face cachée de ses personnages.
De plus, le Los Angeles des années 1940 est très bien recréé, aussi bien son aspect extérieur (Ambiances, couleurs, etc...) mais aussi les tréfonds de ses fondations, en particulier le réseau mafieux et le très bon Sean Penn en Mickey Cohen.
Malheureusement "Gangster Squad" n'a pas tout bon, et son principal défaut est la prévisibilité de son scénario. Certes, il est original, mais pas besoin d'être un prix Nobel pour comprendre comment tout cela va se finir ! Sans vous expliquer pourquoi (Je vous spolierai trop), on devine sans peines le destin de Cohen, celui du personnage de Josh Brolin, et enfin le personnage de Emma Stone (Qui incarne la pouffiasse de Ryan Gosling) est assez facile à cerner psychologiquement et humainement. Mais bon, elle est vachement belle, donc on lui pardonne !
Aussi, il souffre du même défaut qu'environ une bonne moitié des films Hollywoodien durant le dernier demi-siècle : bon dieu qu'est-ce que ça peut être cucul des fois !Cliché n°1 : le flic qui meurt et qui donne une leçon de tir faussement émouvante à son ami de toujours, et que celui-ci ne verse même pas une seule larme... Cliché n°2 : la femme qui ne sert à rien sauf à la fin ou elle sauve son petit ami... Enfin bref vous ferez la liste vous-même, mais retenez que c'est franchement dommage de gâcher (en partie bien sûr, pas totalement) un film qui part si bien, sur une fin un peu bâclée.