AlloCiné
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Votre avis sur The Lords of Salem ?
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Là où certains verront des faiblesses, d'autres vont prendre leur pied face à cet hommage évident à tout un pan du cinéma bis et italien, recyclé ici avec brio. Loin d'obéir à une nomenclature précise destinée uniquement à séduire, Rob Zombie livre une œuvre personnelle et extrême, qu'il partage avec son public. De cette manière, il se situe hors de toute attente, de tout schéma, de modèle et de mode, ce qui devrait lui permettre de s'inscrire dans la durée... Notre critique complète est en ligne sur le site terreurvision.
Houla houla rob! qu’est qui t’a pris ?! Ton dernier film, "the lord of Salem" c’est quoi ce délire ?
//PARDON ?... NON MERCI JE NE FUME PAS// Tu sais que je fais parti de tes (nombreux) fans, et que, comme eux j’avais la glande de l’impatience thermostat 10 en apprenant la sortie de //HEIN ? ...QUOI ?...NON ! NON ! MERCI, J’AI UN PEU DE SINUSITE EN CE MOMENT// donc, je te disais //SOIT SYMPA LAISSE MOI TERMINER !// ton truc la, "the lords of Salem" c’est vraiment une truc de ouf, de grand malade! Faut vraiment être un peu trépané du bulbe pour tourner ça ! //…NON, SANS FAÇON, JE CRAINS LES PIQÛRES…// sérieux, qu’est ce qui t’a pris ? //...QU’EST-CE QUI T’A PRIS, PAS QU’EST-CE QUE TU A PRIS !!// coté photo et atmosphère, t’a assuré grave, comme d’hab ! bien glauque et bien malsain ! La station de radio, l’appartement, le coté cinéma d’exploitation, tout ça c’est top – la musique , bien flippante aussi//…NON, C’EST BON, J’EN AI DÉJÀ MANGE ,SI ,DES CÈPES // Et ta femme, sheri moon zombie , toujours aussi « généreuse » .Non , c’est clair que d’entrée on retrouve ta patte , ton univers. Mais le scénario ? Hein ? T’as fait quoi du scénario ? //… NON ARRÊTE, JE N’AIME PAS AVALER DES PILULES…// le scénario ???! On ne comprend rien ! Et puis ton délire d’univers décadent et déviant à la Ken Russel (« les diables »), t’a pété un câble ou quoi ? Et tes sorcières ? Tu nous as fait du « charmed » en mode gériatrie ?!Et en plus elles ne font peur a personne, tes trois mamies ! //…DESCEND DE L’AMOIRE,ROB TU ME FAIS PEUR LA !...// tu t’es fait un gros, très gros kif la ! Et avec les délires de SHERI MOON complètement défoncée, on se perd entre son bad treap et la réalité. L’ambiance « film de couloir » est bien flippante aussi, mais dés que ta meuf passe la porte et pénètre dans l’appart des sorcières voisines, on part en mode fantastique , et a partir de la , on a plus peur ,et la suite devient limite risible , je t’assure . Non, rob, t’as pas assuré, je te jure ! //…MAIS NON, J’AI PAS SOIF…//alors t’es gentil, tu va laisser tomber les films de sorcières et tes trucs fantastiques, tu va reprendre ton papier //…OUI, OUI, ILS SONT TRES JOLIS TES DESSINS …//et tu vas nous torcher un truc bien a toi, bien craspec entre ton halloween et ton DEVIL REJECT .Et bien tiens, par exemple pourquoi tu ne nous sortirai pas la suite de ton road movie culte ? //…CULTE JE T’AI DIT ! REMONTE TON PANTALON S’IL TE PLAIT!...//bon, on te pardonne, parce que on t’aime beaucoup , mais ne nous sort plus des trucs de ce genre , plus jamais s'il te plait!!! Allez, sans rancune, viens que je te paye un coup a boire //…ROB ? ROB ?? TU M’ECOUTES PLUS ??? HA, OK, JE VOIS, TU DORS …BON SALUT , À LA PROCHAINE !!!...//
//PARDON ?... NON MERCI JE NE FUME PAS// Tu sais que je fais parti de tes (nombreux) fans, et que, comme eux j’avais la glande de l’impatience thermostat 10 en apprenant la sortie de //HEIN ? ...QUOI ?...NON ! NON ! MERCI, J’AI UN PEU DE SINUSITE EN CE MOMENT// donc, je te disais //SOIT SYMPA LAISSE MOI TERMINER !// ton truc la, "the lords of Salem" c’est vraiment une truc de ouf, de grand malade! Faut vraiment être un peu trépané du bulbe pour tourner ça ! //…NON, SANS FAÇON, JE CRAINS LES PIQÛRES…// sérieux, qu’est ce qui t’a pris ? //...QU’EST-CE QUI T’A PRIS, PAS QU’EST-CE QUE TU A PRIS !!// coté photo et atmosphère, t’a assuré grave, comme d’hab ! bien glauque et bien malsain ! La station de radio, l’appartement, le coté cinéma d’exploitation, tout ça c’est top – la musique , bien flippante aussi//…NON, C’EST BON, J’EN AI DÉJÀ MANGE ,SI ,DES CÈPES // Et ta femme, sheri moon zombie , toujours aussi « généreuse » .Non , c’est clair que d’entrée on retrouve ta patte , ton univers. Mais le scénario ? Hein ? T’as fait quoi du scénario ? //… NON ARRÊTE, JE N’AIME PAS AVALER DES PILULES…// le scénario ???! On ne comprend rien ! Et puis ton délire d’univers décadent et déviant à la Ken Russel (« les diables »), t’a pété un câble ou quoi ? Et tes sorcières ? Tu nous as fait du « charmed » en mode gériatrie ?!Et en plus elles ne font peur a personne, tes trois mamies ! //…DESCEND DE L’AMOIRE,ROB TU ME FAIS PEUR LA !...// tu t’es fait un gros, très gros kif la ! Et avec les délires de SHERI MOON complètement défoncée, on se perd entre son bad treap et la réalité. L’ambiance « film de couloir » est bien flippante aussi, mais dés que ta meuf passe la porte et pénètre dans l’appart des sorcières voisines, on part en mode fantastique , et a partir de la , on a plus peur ,et la suite devient limite risible , je t’assure . Non, rob, t’as pas assuré, je te jure ! //…MAIS NON, J’AI PAS SOIF…//alors t’es gentil, tu va laisser tomber les films de sorcières et tes trucs fantastiques, tu va reprendre ton papier //…OUI, OUI, ILS SONT TRES JOLIS TES DESSINS …//et tu vas nous torcher un truc bien a toi, bien craspec entre ton halloween et ton DEVIL REJECT .Et bien tiens, par exemple pourquoi tu ne nous sortirai pas la suite de ton road movie culte ? //…CULTE JE T’AI DIT ! REMONTE TON PANTALON S’IL TE PLAIT!...//bon, on te pardonne, parce que on t’aime beaucoup , mais ne nous sort plus des trucs de ce genre , plus jamais s'il te plait!!! Allez, sans rancune, viens que je te paye un coup a boire //…ROB ? ROB ?? TU M’ECOUTES PLUS ??? HA, OK, JE VOIS, TU DORS …BON SALUT , À LA PROCHAINE !!!...//
Ce film de Rob Zombie est envoûtant et magnifique. Il ne s'agit pas à proprement parlé d'un film d'horreur mais d'une histoire sur le diable, Satan et consorts...ce réalisateur transforme tout en or!
Avec The Lords of Salem, Rob Zombie s’approche à grand pas d’une postérité amplement méritée en tant que réalisateur. En seulement quatre film, le chanteur reconverti pour le fun en réalisateur a prouvé qu’il n’était pas à prendre à la légère, et encore moins pour un rigolo. Ses films sont visuellement épatants, la bande-son est à chaque fois enivrante et la mise en scène déroutante au possible. Certes cela ne plaira pas à tous mais Rob Zombie est à ranger dans votre vidéothèque aux côtés des David Lynch, Darren Aronofski, Roman Polanski et autres virtuoses de la mise en scène horrifique...
Le musicien réalisateur est de retour et gare à vous, avec The Lords Of Salem, Rob Zombie étonne et verse dans le film de genre en omettant certains traits de caractère. Plus de 3 ans après son glorieux Halloween 2, Rob oublie le gore, préfère le rythme apathique et s'essaie à l'ambiance ténébreuse avec... des qualités indéniables. Car son métrage est avant tout une oeuvre chargée, au climat troublé, et qui alimente le mythe de la sorcière comme peu de films savent le faire. Ainsi, The Lords Of Salem brillera surtout grâce à son esthétisme et à son atmosphère brillamment travaillée plutôt que par son scénario, talon d'achille que l'on peut, sans problème, ne voir que comme un simple prétexte à la mise en image d'un récit envoûtant.
Heidi bosse dans une radio et rien ne semble pouvoir déranger sa petite existence placide. Mais la jeune femme vient d'arrêter la drogue et, un soir, après qu'elle a reçu un vinyl, il semblerait que le sort lui réserve d'autres tourments...
L'attente fut longue mais le résultat plaide en faveur de Rob Zombie, son Lords Of Salem assure : le parti pris du metteur en scène, à savoir, tel un Ty West, faire un gros effort sur le climat et les effets, et partant, sur le rythme lent, permet de classer cette bobine dans le cercle restreint des vraies réussites. À l'instar de Innkeepers, Zombie nourrit son récit de l'envoûtement causé par la musique (superbe), de ses jump scares et de la composition de ses images mêmes. C'est que la pellicule ressemble parfois à une oeuvre d'art avec un visuel sublimé, dans des séquences fantasmées, à la fière allure. Et en dépit d'un récit linéaire qui joue moins sur la surprise que sur la narration angoissée, le film impose une nouvelle vision, dépoussiérée et fascinante. 4/5
Heidi bosse dans une radio et rien ne semble pouvoir déranger sa petite existence placide. Mais la jeune femme vient d'arrêter la drogue et, un soir, après qu'elle a reçu un vinyl, il semblerait que le sort lui réserve d'autres tourments...
L'attente fut longue mais le résultat plaide en faveur de Rob Zombie, son Lords Of Salem assure : le parti pris du metteur en scène, à savoir, tel un Ty West, faire un gros effort sur le climat et les effets, et partant, sur le rythme lent, permet de classer cette bobine dans le cercle restreint des vraies réussites. À l'instar de Innkeepers, Zombie nourrit son récit de l'envoûtement causé par la musique (superbe), de ses jump scares et de la composition de ses images mêmes. C'est que la pellicule ressemble parfois à une oeuvre d'art avec un visuel sublimé, dans des séquences fantasmées, à la fière allure. Et en dépit d'un récit linéaire qui joue moins sur la surprise que sur la narration angoissée, le film impose une nouvelle vision, dépoussiérée et fascinante. 4/5
Si Rob Zombie s'est créé une seconde fanbase depuis son passage derrière la caméra, il n'a en revanche pas fait l'unanimité. Entre deux essais plus ou moins réussis, le remake contesté de Halloween et sa suite foireuse au plus haut point, le musicien-réalisateur a décidé de changer de style afin de nous offrir un nouveau produit horrifique plus sobre, plus intimiste, plus effrayant, un film fantastique inspiré des œuvres sataniques des années 70 comme Rosemary's Baby, La Marque du Diable ou encore The Wicker Man. Le résultat final est une claque dans la gueule tout simplement inattendue... Narrant une histoire nihiliste sous fond de satanisme appuyé, Lords of Salem est dérangeant, perturbant, il met mal à l'aise et nous étouffe. Rob Zombie filme avec grâce des plans larges presque poétiques, comme des fresques caressées par la caméra (on pense immédiatement à Stanley Kubrick) et nous offre un gigantesque clip soigné, hypnotisant. Présenté comme un film des 70s (même ambiance, même look des protagonistes...), le long-métrage captive dès les premières minutes et nous entraîne progressivement dans une tourmente noire comme un deuil qu'on ne peut en réchapper. Ponctué de séquences oniriques pesantes et d'autres scénettes lentes, calmes et troublantes, Lords of Salem déroute son spectateur, qu'il soit fan ou non de Zombie. Le réalisateur fait ainsi preuve d'un savoir-faire impressionnant, proposant des travelings majestueux, des plans iconiques mémorables (la scène finale est une peinture humaine), des séquences incommodantes très proche du dîner de Massacre à la Tronçonneuse et une musique aussi enivrante qu'effrayante. Bordel ! Rob Zombie a réussi à faire un film de peur, un vrai ! Un film subjuguant qui nous transporte dans un rituel gargantuesque de plus d'1h30, brillamment interprété par des acteurs habités autour d'un scénario malin qui, dans sa simplicité, délivre un message sombre crachant sur la bien-pensance, quelque chose rarement vu au cinéma. Au final, Lords of Salem est l'un des meilleurs films de genre de cette décennie. Tout simplement.
Julien D
Pour ce qu’il a annoncé comme son "dernier film d’horreur avant longtemps", Rob Zombie s’est fait plaisir en traitant de ce thème qui lui tenait depuis toujours à cœur : Celui du procès qui se fit à la fin du 17ème à un groupe de sorcières à quelques kilomètres à peine de son village natal. Malgré son casting aussi référencé que sa mise en scène et la virtuosité dont a du faire preuve son réalisateur pour utiliser aussi bien la lumière que le montage et surtout la musique pour donner à son œuvre mystique une force évocatrice hors du commun, le public américain a massivement dénigré ce film. Sans doute à cause à son aspect expérimental psychédélique, trouvant son apogée dans ses dernières minutes où sont violemment piétiné les sacro-saints symboles chrétiens, et ses clins d’œil cinématographiques allant davantage loucher du côté du cinéma de genre européen que des modèles hollywoodiens. Les distributeurs français n’essaieront même pas de le faire passer par les salles obscures, au grand dam de ses nombreux fans de cet artiste décidemment aussi talentueux que décrié.
Ayant adoré ses précédentes réalisations (La Maison des 1000 morts, The Devil's Rejects, Halloween et Halloween 2), j'attendais énormément le nouveau film de Rob Zombie : The Lords of Salem. Et autant le dire de suite, ce film va diviser les fans du réalisateur. Pour ma part, j'ai adoré. Ce film est à l'opposé de ses réalisations précédentes : calme, posé, The Lords of Salem installe un climat malsain et étrange dans lequel Sheri Moon Zombie nous livre une prestation assez réussie. Mais le gros point fort du film reste ses images puissantes que nous livre Rob Zombie, d'une beauté esthétique absolument sublime (je pense notamment aux 2 scènes qui se déroulent dans une sorte de salle d'opéra et à la scène finale, tout simplement magnifique). De plus, Rob Zombie utilise, sur ces scènes, le magnifique Requiem Lacrimosa K 626 de Mozart qui les sublime encore plus. L'ambiance sonore, justement, est très réussie et Rob Zombie utilise des contrastes de couleur très forts qui font de certaines scènes de véritables tableaux horrifiques. Bref, vous l'aurez compris, The Lords of Salem est un film à part dans la filmographie du cinéaste (on sent l'influence de Polanski et de Lynch dans ce film) mais qui est d'une beauté esthétique absolument remarquable. Un film à découvrir donc, aussi bien pour les fans de Rob Zombie que pour le spectateur lambda, malgré un scénario parfois un peu confus.
Autant le dire de suite, je suis un grand fan de "Rob Zombie". Le musicien tout d'abord. Je le suis depuis ses débuts musicaux avec "White Zombie" puis sous son nom d'artiste "Rob Zombie". Mais aussi, en tant que réalisateur de films. J'ai bien apprécié "La maison des 1000 morts". J'ai adoré "The Devil's Rejects". Et, j'ai trouvé ses deux versions d'Halloween, très sympas! C'est dire si j'avais hâte de découvrir "The Lords of Salem". On va tuer de suite le suspense: Ce dernier m'a carrément déçu! Oui, je ne me suis franchement pas éclaté. Je l'ai trouvé long, poussif et répétitif. Voici les qualificatifs qui me viennent à chaud à l'esprit. Je me suis carrément ennuyé. L'histoire de base est pourtant intéressante. Les termes abordés le sont également. Les clins d'oeil à de grands classiques tels "Rosemary's baby" ne manquent pas. Les références musicales, comme toujours excellentes sont aussi présentes ("The Velvet Underground" par exemple). Et, je pense qu'il y avait vraiment moyen de réaliser un grand film. Mais, je trouve que cette fois, la magie n'opère pas. On attend que ça "décolle", en vain... On tourne en rond. C'est vraiment dommage et frustrant. Bref, c'est raté. Je ne pensais pas un jour dire tout ça de notre cher "Rob Zombie" adoré. Mais bon, je ne suis pas inquiet pour autant, connaissant le talent de l'individu. Je suis certain qu'il va rapidement redresser la barre.
Zombie n'est pas un mauvais réalisateur - il a un sens correct de la composition, mais c'est un mauvais écrivain et, malheureusement, beaucoup trop bon mari.
Ce dernier pourrait ne pas sembler etre un inconvénient, mais ça l'a aveuglé quant aux talents supposés de sa femme, Sheri Moon Zombieet même avec ses dreadlocks blondes épaisses, des hectares de tatouages et la volonté de se déshabiller aussi souvent que possible, elle est tout à fait oubliable.
Et quelqu'un doit le faire, car en tant qu'écrivain, Zombie utilise l'excuse du surnaturel pour nous affliger d' interminables hallucinations inutiles tout est censé être monstrueux, indicible, horreur blasphématoire, mais ça ressembeleplus a un dessin un peu sale.1/5
Ce dernier pourrait ne pas sembler etre un inconvénient, mais ça l'a aveuglé quant aux talents supposés de sa femme, Sheri Moon Zombieet même avec ses dreadlocks blondes épaisses, des hectares de tatouages et la volonté de se déshabiller aussi souvent que possible, elle est tout à fait oubliable.
Et quelqu'un doit le faire, car en tant qu'écrivain, Zombie utilise l'excuse du surnaturel pour nous affliger d' interminables hallucinations inutiles tout est censé être monstrueux, indicible, horreur blasphématoire, mais ça ressembeleplus a un dessin un peu sale.1/5
Malgré son scénario d'une relative simplicité, THE LORDS OF SALEM convainc et fascine, son personnage principal se voyant progressivement contaminé tout comme la forme du film, Rob Zombie proposant de sublimes compositions de plans enfermés dans une ambiance jouissivement glaciale. Stylisé, non sans références et avant tout objet hypnotique, le film se voit être l’œuvre la plus aboutie et la plus personnelle de son réalisateur aux côtés de The Devil's Rejects. Une belle surprise qui tente des choses.
Freakin Geek
Déjà privé de sorties salles pour la suite de son reboot d'Halloween, le réalisateur Rob Zombie semble ne plus être en odeur de sainteté auprès des distributeurs français. Nous voilà en effet à nouveau privé d'une sortie en salles de son nouveau long métrage The Lords Of Salem. Un long métrage pourtant produit par Jason Blum et Oren Peli a qui l'on doit les succès de Paranormal Activity et Insidious. Heureusement l'éditeur Seven 7 pense aux fans du chanteur / réalisateur pour nous proposer enfin son cinquième long métrage.
Pour son nouveau film le réalisateur également scénariste vient réveiller un vieux mythe qui a déjà régulièrement inspiré le cinéma. On ne compte plus les long métrage plus ou moins inspirés de l'histoire des Sorcières de Salem. Un superstition américaine qui a poussé une ville a accuser et juger plus de 150 femmes soupçonnés de sorcellerie. Rob Zombie ressuscite trois de ses sorcières bien décidés à se venger et à poursuivre leur oeuvre.
A chacun de ses films Rob Zombie a su imprimer un genre différent passant du film clipesque au road movie 70's puis au remake. Avec The Lords Of Salem, l'influence des années 70 se fait encore ressentir mais cette fois ci les inspirations du réalisateur viennent des classiques de l'horreur L'Exorciste de William Friedkin ou La Malédiction de Richard Donner. Cela se voit par l'esthétique des images et des choix de cadrages en extérieur tout à fait typique de cette époque qui avait aussi inspiré Ti West dans The House Of The Devil.
Si Sheri Moon Zombie est déjà un des éléments marquants des précédents films de son réalisateur de mari, elle est cette fois ci vraiment au cœur de l'histoire en incarnant Heïdi. Ce rôle va certainement définitivement faire d'elle, l'une des Scream Queen les plus réputées de ces dix dernières années. Rob Zombie a aussi fait appel à d'autres acteurs fétiches pour des apparitions éclairs où ils ne sont pas forcement reconnaissable : Sid Haig, Jeff Daniel Phillips, Ken Foree & Michael Berryman.
Il complète son casting avec des acteurs cultes qui ont marqués les esprits il y a plus de vingt ans. Il y a tout d'abord Patricia Quinn, l'inoubliable Magenta du Rocky Horror Picture Show, a qui il avait déjà rendu hommage dans Halloween II. Mais aussi Dee Wallace (La Colline A Des Yeux), Meg Foster (La Forêt d'Emeraude, Invasion Los Angeles) et Judy Geeson. Du lourd pour les cinéphiles observateurs ! au coté de qui on retrouve aussi la sexy Lisa Marie, ex-compagne de Tim Burton vue dans Mars Attack et Ed Wood.
Après le décevant Halloween II pour lequel il n'avait pas eu le temps de réellement se préparer, The Lords Of Salem marque le grand retour de Rob Zombie. Un nouveau chef d'oeuvre de l'horreur qui confirme définitivement le talent de réalisateur du chanteur. Parfois aussi choc que House Of 1000 Corpses, The Lords Of Salem marque par son image léchée et ses effets de cadrage. Un long métrage que tout prétendus fans d'horreur se doit de ranger d'urgence dans sa vidéothèque.
Pour son nouveau film le réalisateur également scénariste vient réveiller un vieux mythe qui a déjà régulièrement inspiré le cinéma. On ne compte plus les long métrage plus ou moins inspirés de l'histoire des Sorcières de Salem. Un superstition américaine qui a poussé une ville a accuser et juger plus de 150 femmes soupçonnés de sorcellerie. Rob Zombie ressuscite trois de ses sorcières bien décidés à se venger et à poursuivre leur oeuvre.
A chacun de ses films Rob Zombie a su imprimer un genre différent passant du film clipesque au road movie 70's puis au remake. Avec The Lords Of Salem, l'influence des années 70 se fait encore ressentir mais cette fois ci les inspirations du réalisateur viennent des classiques de l'horreur L'Exorciste de William Friedkin ou La Malédiction de Richard Donner. Cela se voit par l'esthétique des images et des choix de cadrages en extérieur tout à fait typique de cette époque qui avait aussi inspiré Ti West dans The House Of The Devil.
Si Sheri Moon Zombie est déjà un des éléments marquants des précédents films de son réalisateur de mari, elle est cette fois ci vraiment au cœur de l'histoire en incarnant Heïdi. Ce rôle va certainement définitivement faire d'elle, l'une des Scream Queen les plus réputées de ces dix dernières années. Rob Zombie a aussi fait appel à d'autres acteurs fétiches pour des apparitions éclairs où ils ne sont pas forcement reconnaissable : Sid Haig, Jeff Daniel Phillips, Ken Foree & Michael Berryman.
Il complète son casting avec des acteurs cultes qui ont marqués les esprits il y a plus de vingt ans. Il y a tout d'abord Patricia Quinn, l'inoubliable Magenta du Rocky Horror Picture Show, a qui il avait déjà rendu hommage dans Halloween II. Mais aussi Dee Wallace (La Colline A Des Yeux), Meg Foster (La Forêt d'Emeraude, Invasion Los Angeles) et Judy Geeson. Du lourd pour les cinéphiles observateurs ! au coté de qui on retrouve aussi la sexy Lisa Marie, ex-compagne de Tim Burton vue dans Mars Attack et Ed Wood.
Après le décevant Halloween II pour lequel il n'avait pas eu le temps de réellement se préparer, The Lords Of Salem marque le grand retour de Rob Zombie. Un nouveau chef d'oeuvre de l'horreur qui confirme définitivement le talent de réalisateur du chanteur. Parfois aussi choc que House Of 1000 Corpses, The Lords Of Salem marque par son image léchée et ses effets de cadrage. Un long métrage que tout prétendus fans d'horreur se doit de ranger d'urgence dans sa vidéothèque.
The Lords of Salem est assez complexe et perché mais la réalisation est sublime, les décors sont absolument magnifiques et surtout horrifiques, les acteurs joue à merveille, la bande son est abominablement génial, le scénario reste simple mais efficace, bref un très bon film.
Un film glauque, malsain, pervers, blasphématoire... mais tellement bien filmé ! L'image est soignée, les cadrages sont parfaits, la musique très bien choisie... Des hommages à la pelle : De Carpenter, à Kubrick, en passant par le fantastique italien... Dommage que certaines séquences frisent avec le ridicule et le latex... Attention, le film n'est pas à mettre devant tous les yeux !!!
Rien à voir avec ses précédents films même si on retrouve sa patte. Superbe photo, acteurs mis en valeurs. C'est un film essentiellement esthétique qui rend hommage à un cinéma aujourd'hui enterré. Il ne plaira pas à la masse mais avec un budget d'un million de $ on est proche d'une oeuvre marquante.
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