Le tournage a eu lieu à l'hôpital Jeanne Garnier, à Paris.
Le tournage a duré 14 mois au sein d'une Unité de Soins Palliatifs.
Le réalisateur Frédéric Chaudier explique l'origine de sa démarche : "Je veux raconter les histoires de toutes ces personnes, leur quotidien à Jeanne Garnier, leur passé en dehors. Transmettre à mon tour, et donner à voir ce qu'ils m'ont offert : comment affronter la mort qui frappe à leur porte".
Ce film est très personnel pour le réalisateur Frédéric Chaudier, puisqu'il a été tourné après qu'il ait perdu son père suite à deux ans de lutte contre la maladie.
Frédéric Chaudier a accompagné son père 10 mois dans le service de l'hôpital Jeanne Garnier, et connaissait bien les équipes qui y travaillent, ce qui lui a permis de gagner leur confiance et d'avoir leur accord pour filmer l'Unité de soins palliatifs.
Le réalisateur a eu 250 heures de rushs à traiter pour aboutir à son documentaire final d'un peu plus d'une heure trente.
Pour gagner la confiance des patients qu'il voulait filmer, le réalisateur a fait acte de présence en parlant aux patients, sans les filmer.
Le documentaire aborde le thème de la fin de vie en milieu hospitalier.
La première des avant-premières a eu lieu symboliquement au Ministère de la Santé, qui a financièrement soutenu le film.
Le réalisateur Frédéric Chaudier parle de son choix d'apparaître sous forme de personnage animé dans son documentaire : "Il y avait un désir du producteur pour que je sois un peu plus présent dans le film, que je fasse office de guide, un besoin que j’accompagne le spectateur. Avec la production, nous avons beaucoup réfléchi à une manière de me faire apparaître dans le récit et on en est arrivé à l’univers de l’animation."