Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Attigus R. Rosh
201 abonnés
2 519 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 26 septembre 2016
Le Masque de Zorro est un divertissement de très haut niveau. L'histoire est très sympathique, elle a certes des côtés prévisibles, mais ça reste bien écrit. On s'attache très bien aux personnages de Don Diego de la Vega, Alejandro Murrieta et d'Elena Montero. Les acteurs sont très bons. Anthony Hopkins est impeccable, Antonio Banderas se débrouille très bien, Catherine Zeta-Jones est charmante et Stuart Wilson et Matt Letscher sont des vilains convaincants. La musique de James Horner est très belle et correspond parfaitement à l'univers de ce film. Les quelques touches d'humour marchent bien. Les scènes d'action sont très bien, les combats au fleuret sont bien chorégraphiées. Rien à dire sur ce divertissement très réussi.
A l’aube du XXIème siècle, les amoureux de Zorro se désespéraient de voir à nouveau le cavalier noir revenir à l’écran autrement que dans un film de série B (« Zorro » de Ducio Tessari en 1975) ou dans un film parodique (« La grande Zorro » de Peter Medak en 1981). Il faut dire que Tyrone Power dernier grand Zorro du grand écran (« Le signe de Zorro » de Robert Mamoulian en 1940) avait rabattu sa cape depuis bientôt soixante ans. Pour tous les baby-boomers c’est Guy Williams le très distingué moustachu de la fameuse série de Walt Disney affublé du Sergent Garcia (Henry Calvin) et de son valet muet Bernardo (Gene Sheldon) sans oublier Tornado le pur-sang noir qui est devenu l’image du justicier vengeur luttant contre l’oppression exercée par l’occupant espagnol sur les populations locales. Sans successeur désigné à Zorro, la firme Disney profita de l’aubaine pour coloriser en 1992 ses épisodes datant de la fin des années 50. Il était donc temps que l’affaire soit reprise en main. C’est Martin Campbell, réalisateur néo-zélandais tout auréolé de son rôle majeur dans la réactivation aux côtés de Pierce Brosnan de la saga James Bond (« Golden Eye » en 1995) qui se charge de l’affaire. A l’époque, Antonio Banderas installé à Hollywood depuis 1993 est sans aucun doute le candidat idéal pour reprendre le rôle, espagnol de surcroît comme le héros né en 1919 de l’imagination de Johnston McCulley. Le scénario écrit par John Eskow particulièrement bien agencé a l’idée ingénieuse de combler le vide laissé par le film de Mamoulian en faisant désigner par un Don Diego de la Vega vieillissant mais encore vaillant (Anthony Hopkins) celui qui prendra sa succession. Arabesque narrative fort instructive et généreuse montrant que la panoplie de justicier est toujours à la disposition de celui qui est assez courageux pour risquer sa vie à défendre les sans grade et les oubliés. A partir de ce canevas initial plutôt bienvenu, l’intrigue emprunte ensuite le chemin attendu pour le plus grand plaisir des admirateurs du vengeur masqué qui signe comme toujours son nom à la pointe de l’épée. Les cascades sont parfaitement exécutées et l’apport de la couleur parfaitement adapté aux tenues chamarrées et aux décors flamboyants de l’époque. Le tout est parfaitement orchestré par Phil Meheux l’opérateur attitré de Martin Campbell. Catherine Zeta-Jones au summum de sa beauté apporte tout son charme et sa grâce à ce film du renouveau tant attendu dont on ne pouvait souhaiter qu’une chose c’est qu’il ait une suite. Martin Campbell s’en chargera lui-même sept ans plus tard avec « La légende de Zorro ». Que demander de plus ?
Divertissant et remplissant son cahier des charges, le film de Campbell, futur réalisateur de Casino Royal, est une honorable adaptation du personnages de Zorro. Drôle, attachant et bien chorégraphié, Le Masque de Zorro est un divertissement calibré mais de qualité.
Ce film de cape et d'épée saupoudré d'une pincée de western et d'un doigt de péplum s'encombre de nombreux poncifs certains bien lourdingues. Il faut cependant reconnaître que les scènes de combats survoltées sont très réussies, que tout cela ne se prend pas trop au sérieux qu'il y a deux scènes magnifiques avec la très belle Catherine Zeta Jones spoiler: (le paso-doble et son duel avec Banderas) Bref ça se regarde avec un certain plaisir même si ça n'a rien de transcendant.
Un film que j'ai revu récemment, et j'ai finalement adoré. Je suis une grosse fan de la série des années 50/60, mais le jeu d' Antonio Banderas en Zorro n'a rien à envier à celui de Guy Williams ( enfin à mon goût). On suit l'évolution d'un personnage, cette fois pas parfait, qui va devenir Zorro petit à petite. Nous avons donc au final, un Zorro plus humain, mais très attachant! Anthony Hopkins est également très bon dans le rôle du vieux Don Diego La Vega, et Catherine Zeta-Jones est resplendissante.Le méchant est charismatique ! Un film à voir, surtout si vous êtes fan du héros masqué comme moi!
Quoi de plus fédérateur que l’histoire de Zorro ? Le film grand public par excellence. Une histoire intemporelle, une réalisation aux petits oignons, une distribution parfaite, des décors saisissants de réalisme. J’avais vu ce film au Cinéma à sa sortie et je l’ai revu avec mes enfants à la télévision avec toujours autant de plaisir.
Martin Campbell réalise un pari osé en s'attaquant au mythe de Zorro, 40 ans après les aventures du mythique Guy Williams, et suivant des adaptations grand écran peu réussies, notamment européennes. Force est de constater que le défi est relevé de fort belle manière ! En effet, Campbell focalise son regard sur l'idée de la transmission, dépeignant un Zorro vieillissant et touchant sous les traits du très grand Anthony Hopkins, qui redevient presque humain en étant battu pour la première fois ! Esprit de survie, vengeance et recherche des émotions perdues rythment la passation entre le grand Zorro et son élève, incarné avec vigueur et charme par Antonio Banderas. La présence de Catherine Zeta Jones apporte plus que la traditionnelle touche de sensualité féminine et rend les confrontations avec Stuart Wilson et Matt Letscher un peu plus aigres-douces. Le souffle épique n'est jamais loin d'une intrigue soignée qui dépoussière et remet au goût du jour un mythe transgénérationnel, sur fond de musique mexicaine enjaillée. Les émotions sont maniées avec dextérité et simplicité, au service d'un divertissement familial qui ravira petits et grands dans un même esprit manichéen de lutte face aux injustices et de culte des héros.
Un bon film d'aventure signé Martin Campbell. Très bonne adaptation de Zorro sur grand écran, ce film raconte l'histoire en 1821 au Mexique de Diego de la Véga alias "Zorro" (Anthony Hopkins), un justicier masqué qui aide le peuple du Mexique à lutter contre la tyrannie des colons espagnols et de leur chef le cruel gouverneur espagnol don Rafael Montero (Stuart Wilson). Un jour Zorro est démasqué par don Rafael Montero. Sa femme est tuée sous ses yeux et sa fille Helena alors âgée de seulement quelques mois lui est enlevée. Diego de la Véga est alors jeté en prison. Après 20 ans passé en prison il réussit à s'évader. Il décide de se venger de don Rafael Montero. Mais devenu trop vieux il décide de recruter Alejandro Murrieta (Antonio Banderas) pour en faire son successeur. Zorro est de retour... Un bon film d'aventure superbement mis en scène par Martin Campbell. Les acteurs sont excellents, notamment Anthony Hopkins parfait dans le rôle de Diego de la Véga alias "Zorro" le justicier masqué. Il est accompagné par Antonio Banderas excellent dans le rôle d'Alejandro Murrieta qui va devenir son successeur. Ensemble ils luttent contre le tyrannique gouverneur don Rafael Montero parfaitement incarné par Stuart Wilson. Sans oublier la ravissante Catherine Zeta Jones splendide dans le rôle de Helena la fille de Diego de la Véga. C'est grâce à ce film qu'elle fut révélée au grand public en 1998. La reconstitution du 19ème siècle est parfaite grâce à de superbes costumes et décors. Les paysages mexicains où se déroule l'action sont également superbes. Evasion et dépaysement sont garantis. La musique de James Horner est très bonne et colle à merveille à l'ambiance du film. La chanson du générique de fin chantée par Tina Arena et Marc Anthony est également superbe. Le scénario est excellent et prenant et il nous tient en haleine jusqu'à la fin. Bref, un superbe film d'aventure rempli d'humour, de rebondissements, d'action, de combats à l'épée, de poursuites à cheval, de cascades et d'acrobaties en tous genres. Tous les ingrédients pour passer un très bon moment sont réunis pour donner un bon film sur Zorro
Ben ouais, j’ai eu du mal. Certes c’est bien de mettre Banderas en héros vu les origines du perso, mais en ce cas pourquoi Hopkins ? L’âge ? Moyen, d’ailleurs on le voit pas trop vieillir et le ventre aide pas à le voir en justicier capé. Bon après il joue bien, quant à la Zeta c’est clairement la potiche de service (mais ça se rattrape et même trop dans la suite). Par contre le côté Batman Beyond j’y arrive pas : la repaire de Zorro où il rentre avec sa monture et ses différents recoins ça fait trop batcave, tout aussi sombre et secret, puis le vieux qui transmet le flambeau en entrainant le jeune mais qui le dépasse toujours surtout par son intelligence, si c’est pas de la copie c’est au moins du déjà vu. L’histoire est entre origin story et action à foison (donc ça convient pas non plus), la musique est pas mal, les méchants sont pas géniaux, la trame très classique, un peu d’humour (ça aide), des costumes sympas, des longueurs… Bref un film très inégal et très médiocre au final.
Une relecture pleine de panache et de fougue du justicier masqué, avec un Antonio Banderas des grands jours, une Catherine Zeta-Jones belle à tomber et un Anthony Hopkins impérial en vieux mentor. Indéniablement, cette adaptation des aventures de Zorro, modernisée et rythmée, a du chien, de l'entrain et offre un grand spectacle qui réjouit les mirettes. On ne trouve guère de fausses notes dans la partition, même si celle-ci est un peu trop prévisible par moments. En tout cas, c'est une très belle réussite dans le genre "cape et épée", qui dépoussière habilement la légende, avec humour et fantaisie.
Très divertissant ! Un bon début, un bon milieu, une bonne fin. J'ai juste trouvé la coupe de cheveux et le nom du capitaine "Love" ridicules ^^ mais il y a de l'humour, de bonnes chorégraphies de combat, de la romance, de l'aventure et un bon scénario.
La passation de pouvoir entre le Zorro d'origine et le jeune Zorro et superbement bien faire dans ce film. Un toujours très bon Anthony Hopkins et un fougueux Antonio Bonderas j'adore.