Si Martin Campbell peut se vanter d'une chose, c'est bien de ressusciter les franchises. Ainsi, après le retour de James Bond avec GoldenEye en 1995, il s'attaque à celui de Zorro trois ans plus tard, un personnage depuis (trop) longtemps oublié dont la dernière apparition cinématographique était celle avec Alain Delon en 1975. Remodifiant quasi-totalement l'univers du justicier masqué, Campbell sert un film d'aventures épique redorant le blason avec réussite. Au programme des nouveautés, plus de Bernardo le serviteur muet (si ce n'est un sympathique clin d'œil), plus de Commandant Monastorio et de Sergent Garcia et plus de... Don Diego de La Vega ! Enfin presque... En effet, le long-métrage s'intéresse de façon originale à la succession du masque par un jeune brigand assoiffé de vengeance (la consécration internationale d'Antonio Banderas, parfait) qui va bénéficier de l'entrainement de notre cher Zorro original, devenu vieux et sage incarné par Anthony Hopkins, superbe. L'intrigue, fouillée et palpitante, regorge d'innovations bienvenues comme la présence de la fille de Diego, interprété avec panache par Catherine Zeta-Jones (autre sublime consécration), et un contexte politique intéressant avec la Guerre d'indépendance du Mexique de 1821. Autour d'une réalisation soignée faite de cascades époustouflantes, de décors somptueux, de costumes magnifiques et d'un humour décalé, le scénario riche et complet nous assène d'excellentes scènes d'action et de rebondissements bienvenus. Outre les personnages attachants et travaillés, Le Masque de Zorro bénéficie également de situations humoristiques dynamiques et de scènes d'anthologie avec notamment une impressionnante course-poursuite entre Zorro et l'armée mexicaine ou encore l'affrontement final dans les mines d'or de Californie. Musique poétique (n'oublions pas le tube "I Want to Spend My Lifetime Loving You" chanté par Tina Arena et Marc Anthony), rythme trépidant et mise en scène calibrée, tout est bien mis en place pour un spectacle sans temps mort où le terme 'blockbuster' trouve ici son apogée.
film super!! la renaissance de zorro aprés de nombreuses années "sans nouvelles" est fait magnifiquement avec la ravissante catherine zeta jone,le charme de antonio banderas et l'experience de anthony hopkins qui confirme ses grands talent d'acteur,film à voir rapidemment si on ne l'a pas encore vu,c'est le seul moyen de paser une bonne soirée
Zorro veut un fils "spirituel" car il vieillit. L'idée est bonne, mais elle est trop mal amené. On est dans une ambiance trop manichéenne avec méchant très méchant et gentil(s) trop gentil(s). Il manque singulièrement d'intérêt. Dommage, car le personnage héroique de Zorro méritait mieux.
L'histoire du mythique Zorro a travers les temps du vieux Hopkins au jeune Banderas la justice doit etre rétablie quoi qu'il arrive. Un héros vie au fond de chacun de nous... Sous le signe de : Z...
Mouif… Certes le duo Banderas / Jones est assez « caliente » mais bon, au-delà de ça, le film est quand même des plus classiques. Personnellement, je trouve ça même un peu trop léger.
Un très bon film d'aventure et une très bonne adaptation de l'histoire de Zorro, brillament interprété par Antonio Banderas, avec, à ses côtés, une Catherine Zeta-Jones et un Anthony Hopkins très touchants.
Héros télé de notre enfance (avec la légendaire série qui remonte quand même à 1957), Zorro se rappelle à notre bon souvenir avec cette nouvelle adaptation sur grand écran produite par Steven Spielberg. Le pari était certes risqué, comme le prouvent les dernières tentatives ratées de ces 30 dernières années (voir notamment les dessins animés et la série TV de 1990) mais les scénaristes ont eu la bonne idée de dépoussiérer le récit en hésitant pas à bousculer un peu le spectateur sans pour autant trahir l'esprit du mythe. Exit donc le serviteur muet Bernardo, le méchant Monastorio ou encore le rigolo sergent Garcia. Seul le personnage de Don Diego de la Vega a été conservé sous les traits du charismatique Sir Anthony Hopkins (on passera poliment sur les scènes acrobatiques bien peu crédibles du début du film), qui campe un héros vieillissant se cherchant un successeur. Et c'est au latino Antonio Banderas que revient l'honneur de porter le masque de Zorro, qu'il s'approprie avec charme et panache mais également avec un humour bienvenu. Son personnage est avant tout un apprenti qui part de très bas mais qui apprend vite, ce qui permet au comédien d'éviter le piège du héros parfait tête à claques. Le reste du casting est loin de démériter (la découverte Catherine Zeta-Jones, le méchant Stuart Wilson, le détestable Matt Letscher...) mais le duo entre Banderas et Hopkins reste la dynamique principale du film. "Le Masque de Zorro" bénéficie également d'une mise en scène honnête (le yes-man de talent Martin Campbell est aux commandes), de dialogues souvent amusants ("Sais-tu te servir de cette chose ? - Oui, le bout pointu doit rentrer dans l'autre", "Le très controversé Zorro - Le légendaire Zorro", "La señorita et moi essayons de danser - Vous essayez... Elle réussissait"...), des combats à l'épée très réussis et d'une BO signée James Horner, régulièrement bercée par le tube "I want to spend my lifetime loving you". Concernant le scénario, on appréciera le soin apporté aux sous-intrigues (la soif de vengeance de De la Vega mise en parallèle avec celle d'Alejandro, les failles du méchant Montero envers sa fille adoptive...) et à l'ambiance latino mais on regrettera quelques facilités (les souvenirs d'Elena, la mort de De la Vega...) ainsi qu'un récit parfois un peu trop décousue (la façon dont Alejandro s'empare du nouveau Tornado...). Le retour du Renard sur grand écran n'est pas une parfaite réussite mais est suffisamment enthousiasmant pour espérer une franchise de qualité.
Acteurs superbes,(Antonio Banderas en tête), musique magique! Mélant amour, action et humour; que demander de mieux pour un Zorro?! Rien, il faut le voir c'est tout.
Si Martin Campbell peut se vanter dune chose, cest bien de ressusciter les franchises ! Après le retour de James Bond (avec GoldenEye) en 1995, il sattaque à celui de Zorro 3 ans plus tard. Et il faut avouer quen matière de résurrection, il assure le British ! Histoire modifiée mais plaisante (Don Diego de la Vega devient désormais le maître dun fougueux apprenti, en voie de devenir le nouveau Zorro), cascades époustouflantes, décors somptueux, casting de rêve, costumes magnifiques, humour décalé : tout y est ! Un spectacle sans temps mort où le terme bon blockbuster trouve ici son apogée.
En 1998, Amblin Entertainment décide de dépoussiérer Zorro. Plutôt que de se réfugier derrière l'aspect classique du personnage, le scénario prend quelques risques en présentant Don Diego de la Vega comme vieillissant dans ses dernières heures de justicier masqué, et qui verra plusieurs années après en un jeune chien fou un successeur potentiel. Le tout sur fond de Californie mexicaine, où de sombres intrigues politiques se trament. Un scénario efficace, donnant la part belle à ses trois protagonistes : Antonio Banderas en brigand de bas étage qui deviendra un héros de charme et de choc, Anthony Hopkins en vengeur élégant et tourmenté, et Catherine Zeta-Jones en jeune femme qui a plus d'un tour dans son sac. Sans compter Stuart Wilson qui campe de manière convaincante un méchant intéressant, aux motivations tout à fait crédibles. Au-delà de ses personnages bien dessinés, Martin Campbell livre un divertissement de belle facture, entre sa reconstitution travaillée, et ses cascades et combats d'épées très bien chorégraphiés et montés. Cela fait d'ailleurs plaisir de voir du film de cape et d'épée si réussi dans les années 1990, d'autant plus que l'ensemble n'a pas beaucoup vieilli.