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Benjamin A
713 abonnés
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3,5
Publiée le 7 juin 2014
Avec « Victor Victoria », remake du film allemand datant de 1933 « Viktor und Viktoria », Blake Edwards nous emmène à Paris dans les années 1930 suivre Victoria, une chanteuse classique qui ne trouve plus aucun succès, qui va devenir Victor après une rencontre avec un homosexuel quinquagénaire. Le succès reviendra mais certains vont commencer à se poser des questions et tomber amoureux de lui/elle !
Emmené par d’excellentes interprétations, Julie Andrews en tête dans ce « double rôle », Blake Edwards nous livre une amusante, charmante et intelligente comédie musicale. L’ensemble est agréable et bénéficie de très bons dialogues, d’un déroulement convaincant et de bons numéros musicaux. A travers le portrait de cette femme qui doit se déguiser et mentir, il aborde les thèmes de l’apparence et de l’ambiguïté sexuelle, tout en livrant un plaidoyer pour la tolérance. Néanmoins, la seconde partie, sans être désagréable, est un peu moins passionnante que la première, un peu trop répétitive notamment. En plus d’une grande Julie Christie, les autres interprétations sont excellentes et notamment James Garner.
Une comédie musicale charmante et abordant plusieurs thèmes compliqués avec humour et intelligence et surtout emmené par une excellente Julie Andrews.
Petit chez d'œuvre d'intelligence et de fantaisie sur le thème du travestisme, magistralement interprété par une Julie Andrew qui crève l'écran. A noter également l'excellente musique d'Henry Mancini.
Quel film peut-on faire avec pour idée centrale le travestissement ? Un film sérieux, possiblement académique, et plombant; une comédie peu inventive qui s'amuserait à étaler ses quiproquos ? Blake Edwards choisit la comédie, mais sous une forme ambitieuse en alternant les degrés de drôlerie et en mettant assez vite fin au micro-suspense (le séduisant King Marchand découvrira-t-il que Victor est en fait une femme ?) afin de faire entrer son film dans une dimension ouvertement romantique tout en ne cédant pas aux situations incongrues qui se succèdent à une vitesse folle lors de la première heure. Dans ses meilleures scènes, "Victor Victoria" est, en effet, hilarant, parce que les acteurs - tous remarquables - sont soutenus par une mise en scène malicieuse (voir la scène du restaurant au début, où le chaos est subitement filmé de l'extérieur, un effet aussi simple que déroutant et qui relève presque du génie) et par un montage particulièrement rigoureux (faire succéder une scène brève et anecdotique à une longue séquence). Le comique du film doit aussi beaucoup à ce qu'implique l'idée du travestissement, à savoir une moquerie de l'homophobie et de la virilité déguisée qui n'empêche pourtant pas le cinéaste d'aimer ses personnages en effaçant leurs différences d'ouverture d'esprit pour les faire virevolter dans un spectacle dynamique et rythmé, mis en abyme par les séquences de danse qui expriment le plaisir du jeu et l’enthousiasme à mettre en scène. En somme, "Victor Victoria" est un film joyeux et pleinement revigorant !
Une des plus belles comédies musicales de nos temps modernes. Peut-être la plus belle. Edwards filme sa femme come en la caressant du regard de sa caméra. Originalité du thème, admirables musique et chants, cocasseries en tous genres et pour tous les sexes, un film généreux, débordant, dynamique, grave parfois, optimiste sur sa fin... Les acteurs sont tous touchés par la Grâce. Du grand Blake Edwards !
Blake Edwards est vraiment un maitre en matière de comédie, ici elle est musicale et Julie Andrews nous démontre encore que son talent est indéniable, puissance et aisance pour sa prestation. Des situations hilarante à foison, même si Edwards ne tente pas d'aller plus loin pour secouer le synopsis, cela se passe à Paris et non à New-York par exemple, le lieu aurait eu encore plus d'impact sur le plan historique. Le tout quand même est à voir absolument.
Sans être une grande comédie de Blake Edwards,victor victoria reste suffisamment bien mener pour fonctionner. L'esprit d'Ewards et son amusement sont toujours là,la scène de clôture en est l'une des plus belle preuve. Ce n'est pas du très grand Edwards,il ne faut pas exagérer,c'est gentiment sympathique. Heureusement que l'on retrouve le ton du réalisateur,car pour l'image et les cadrages c'est plutôt calamiteux. Le Paris de studio n'a aucun charme,il est peuplé de parisiens qui parlent anglais et quand ils croisent un autochtone parlant Français ils doivent se faire traduire ce qu'il vient de dire en Anglais. Étrange,étrange tout ça.
Chef d’œuvre absolu évidemment, Julie Andrews est pétillante, la mise en scène miraculeuse de beauté, Edwards à son top! Et bien évidemment l'homosexualité est au centre du film avec tout ce qui peut en découler...vraiment une immense émotion. Sublime.
C’est avec une certaine audace que Blake Edwards (Diamants sur canapé - 1961) réalise le remake de la version Allemande : Viktor und Viktoria (1933). Dans cette nouvelle version de 1982, on fait la rencontre de Victoria, à Paris où sa carrière de chanteuse est au point mort. Pour rencontrer le succès elle va se grimer en homme, se faire appeler Victor et se faire passer pour un homosexuel. On craignait une réalisation trop clichée ou lourd en gags déjà vu où risible, mais finalement, c’est une véritable comédie, sérieuse (du moins, pour le sujet principal), délirante, hilarante, loin de ce que l’on avait pu découvrir avec le lourdingue La Cage aux folles (1978), ici, le réalisateur alterne comédie musicale et humour loufoque, les scènes et répliques incisives s’accumulent, grâce aux brillantes interprétations des acteurs : l’impressionnante Julie Andrews, aux côtés de Robert Preston, James Garner & John Rhys-Davies. Un vrai spectacle de deux heures, que l’on ne se lasse pas de voir et revoir, Andrews y est une fois de plus mémorable ! !
Fin et intelligent, drôle et bien filmé, le film ne peut que charmer. Julie Andrews est excellente et les acteurs s'en donnent à coeur joie. Un peu répétitif et donc un peu long peut-être.
Indéniable réussite que ce film, dont le thème principal est l'illusion et ses conséquences énormes, et le regard d'autrui. Le film n'approfondi pas vraiment le thème de l'homosexualité, il s'en sert. Ce qu'on retient essentiellement, c'est la confusion de l'indentité sexuelle, et la construction d'un immense succès inimaginable sans le trouble sur le sexe de l'héroïne. Femme, elle ne vaut rien. Pour "vendre" sa voix, il faut qu'elle soit un homme. Mais elle n'a pas les atouts pour avoir du succès en temps qu'homme bien sur. Alors l'homme fictif qu'elle est va se travestir... Edwards aborde le thème de l'attirance sexuelle seulement au niveau de l'impression, imperceptible, donnée. Ainsi Marchand n'acceptera jamais d'être attiré par un homme, et ne comprendra pas comment il ne peut reconnaitre un homosexuel. Il y a aussi le fait de devoir vivre son homosexualité, entre affirmation et honte, et pour les "homosexuels en apparence", devoir "supporter le fardeau", facilement pour l'une, qui joue un rôle, et l'autre qui n'en joue pas et qui accepte mal d'être perçu homosexuel (c'est mal perçu dans son milieu il faut dire). Edwards tisse très bien l'évolution de leur relation, l'homme qui va dans un bar "viril" se faire casser la gueule après avoir "subit" le bar gay pour danser... et la conculsion inéluctable, tant la situation était intenable (on ne peut jouer un rôle toute sa vie). Les morceaux musicaux sont réjouissants, et le dernier, parodique alors qu'il est, pour le coup, ce qu'on vendait réellement aux spectateurs, est hilarant. La blonde rappelle beaucoup celle de Singin' in the rain (la voix!), en moins caricaturale. L'interprétation est formidable. Edwards sacrifie quelques difficultés (argent, social...) pour la comédie, et donne à l'ensemble une belle fluidité.
Après un premier visionnage en salle, mon opinion n'a pas changé. Le seul atout de ce film consiste en les numéros chantés de Julie Andrews, experte en la matière. Le scénario est une catastrophe, hésitant,incohérent parfois, certaines séquences sont lourdes et incompréhensibles.Le montage aurait du supprimer certaines scènes inutiles comme les bagarres qui n'apportent rien, ce qui aurait allégé le temps de diffusion, trop long pour ce genre d'intrigue . Blake Edwards est connu pour ne pas faire dans la dentelle. Il le démontre ici. Ceux qui voudront voir un film britannique de choix pourront se faire une bonne toile avec "Noblesse oblige" qui ressort en ce moment.
De nouveau une comédie irrésistible de Blake Edwards est un essai dans la comédie musicale très réussie (grâce à une analyse attentive de l'oeuvre du chorégraphe et cinéaste Bob Fosse)
je ne comprends pas l'engouement pour ce film de Blake Edwards, l'idée de départ est géniale mais c'est laborieux, long, sans rythme, pas drôle, j'ai souri 3 fois, pour un film musical, il n'y aucune chanson marquante ou entraînante, et la fin est tellement pathétique...
Avais-je déjà vu ce film dans un passé lointain et, dans ce cas, qu'en avais-je pensé à l'époque ? Ou bien, était-ce pour moi la première vision ? Impossible de me souvenir. Par contre, je peux affirmer que, sauf alzheimer, ce sera la dernière car je ne pourrai jamais oublier, sauf alzheimer, l'ennui profond ressenti face à cette comédie qui ne m'a jamais fait rire, tellement les gags sont ou bien archi téléphonés ou d'une grande vulgarité ou d'une grande médiocrité, parfois les 3 à la fois, cette romance qui ne m'a jamais ému, ce "musical" dont la musique est d'une telle pauvreté. Si on tient vraiment à voir ce film, il est préférable de le voir en DVD de façon à passer en vitesse rapide tous les passages musicaux et ou dansés.