Après avoir succombé à Roger Vadim, dont elle deviendra la première épouse, Brigitte Bardot tombe sous le charme de son partenaire dans le film, Jean-Louis Trintignant. Quelques temps après la sortie du film, le couple Bardot-Vadim divorce.
21 ans après Et Dieu... créa la femme, Roger Vadim réalisa lui-même le remake américain du film. Le film portait le même nom, mais l'histoire était un peu différente. Au casting, on trouvait notamment Rebecca De Mornay et Frank Langella.
La "Bardot mania" que suscita le film fut d'abord un phénomène américain avant d'être français. Passé relativement inaperçu malgré quelques manifestations vertueuses, les violentes tentatives d'interdiction outre-Atlantique attirèrent la curiosité du public américain qui en fit un véritable succès. Les instances catholiques de Lake Placid tentèrent notamment d'acheter tous les billets du cinéma exploitant et menacèrent d'excommunication quiconque verrait le film. Comme une bombe à retardement, le phénomène BB débarqua ensuite en France.
Vadim déclara qu'il voulait "à travers Brigitte, restituer le climat d'une époque, Juliette est une fille de son temps, qui s'est affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société, et dont la sexualité est entièrement libre. Dans la littérature et les films d'avant-guerre, on l'aurait assimilée à une prostituée. C'est dans ce film, une très jeune femme, généreuse, parfois désaxée, et finalement insaisissable, qui n'a d'autre excuse que sa générosité."
Mariée à l'époque avec Roger Vadim, Brigitte Bardot tourna plusieurs autres films sous sa direction malgré leur divorce en 1957 : Les Bijoutiers du clair de lune (1957), La bride sur le cou (1961), Le Repos du guerrier (1962) et Don Juan 73 (1973). Brigitte Bardot collabora également au film à sketch Histoires extraordinaires (1968), dont l'un des segments a été réalisé par Roger Vadim.