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Votre avis sur Driver ?
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N’ayant jamais vu ce Walter Hill, pourtant gourmand de ses longs métrages, je me suis plongé dès les premières minutes dans cette course poursuite dynamique, passionnante et maîtrisée par cette réalisation soignée. Malheureusement le film tombe dans l’ennui, hormis les scènes de courses poursuites. L’acteur principal est assez monotonique, comme sa compagne française, et hormis le flic joue par Dern, le reste du casting est assez moyen. Dommage car encore une fois la réalisation est forte.
Driver se fait rouler dessus par Drive de 2011 qui a repris la même recette mais pour cette fois faire prendre la mayonnaise, qui n'avait pas vraiment prise là.
Driver, film sinon oublie souvent mais qui a pourtant beaucoup inspiré le classique « Drive » et les jeux vidéo Driver. Et bien en le découvrant ce soir, je suis bien surpris ! La mise en scène est palpitante, nous accrochant dès les premières minutes avec un scénario classique et une atmosphère et morale bien moins profonde que dans Drive selon moi, mais suffisante pour faire de Driver un film agréable de À a Z et tes divertissant. Un très bon film d’époque !
Un film policier dont le scénario n'est pas très élaboré (on ne connaît même pas le nom des personnages). Cependant, les cascades automobiles sont brillamment exécutées. Un film que je regarde avec une certaine nostalgie, puisque l'acteur principal, Ryan O'Neal, est décédé à la fin de l'année 2023. On peut noter également le bon jeu d'Isabelle Adjani, dont c'était le premier rôle à Hollywood.
Shawn777
Considéré comme le film ayant inspiré notamment "Drive" ou "Baby Driver", je dois dire que j'avais hâte de découvrir ce film réalisé par Walter Hill et sorti en 1978. Et je dois dire que le résultat fut plutôt décevant. D'autant plus frustrant que le film commence, sans mauvais jeu de mot, sur les chapeaux de roues avec une excellente scène de course-poursuite. Bien filmée, bien réalisée, bien rythmée, sans musique pour embellir, juste les crissements de pneus et le bruit du moteur. Seulement voilà, ensuite plus rien ou du moins plus grand-chose. Alors c'est vrai que l'on a du "Drive" là-dedans, ou plus exactement qu'il y a du "Driver" dans "Drive", notamment dans la construction de ce personnage principal très froid qui s'occupe juste de son business et déambule la nuit dans une ville sombre. Mais le problème, c'est que le scénario ne captive jamais l'attention du spectateur ! En effet, malgré cette histoire de flic qui veut absolument coincé son "cow-boy", on s'ennuie énormément car tout est lent. Alors c'est un rythme lent qui est voulu, que l'on retrouve d'ailleurs encore une fois dans "Drive", mais là, ça ne raconte pas grand-chose, en plus de donner quelques-fois l'impression que le film se parodie lui-même, notamment les scènes avec Isabelle Adjani qui est pourtant une actrice que j'adore mais dont le personnage est ici une caricature de polars. Heureusement, le film est sauvé par d'autres scènes de course-poursuites, notamment dans toute la dernière partie du film et puis la scène du garage avec la Mercedes qui reste très jouissive. "Driver" est donc sûrement culte pour certain mais m'a personnellement laissé, dans sa majeure partie, indifférent.
J'ai vu ce film le jeudi 20 juin 2024 à 18h40 aux Écoles. Très déçu. Je voulais voir Ryan O'Neal que j'avais adoré dans Barry Lyndon, et Isabelle Adjani dont je suis un très grand fan... Les deux m'ont également déçu... De plus Isabelle Adjani est horriblement doublée en anglais, avec une voix presque rauque et inexpressive... Les courses-poursuites automobiles ne présentent aucun intérêt, scénario très mince et peu crédibles, personnages falots...
Il est rare pour un si vieux film de proposer des cascades aussi impressionnantes et à ce titre Driver est une franche réussite.
À part ça les acteurs sont bons, la VF bonne pour l'époque et le scénario recherché.
À part ça les acteurs sont bons, la VF bonne pour l'époque et le scénario recherché.
Nicothrash
Walter Hill et sa filmographie éclectique est vraiment intéressant à suivre notamment pour ses plus anciens métrages. Driver fait partie de ces très bonnes surprises avec sa belle ambiance sombre et son anti héros charismatique incarné par Ryan O'Neal et sa dégaine de Steve McQueen. L'intrigue est très chouette et le casting très bon avec notamment la surprise Isabelle Adjani, incandescente et troublante. Lorsque l'on parle courses poursuites au ciné on pense forcément à Point Limite Zero, Bullit ou encore French Connection, il faudra inclure Driver à cette liste parce que ces dernières sont assez palpitantes dans leur genre. C'est véritablement une belle pièce de ciné où tout est parfaitement calibré et lorsque l'on connaît le Drive de Refn, on ne se demande plus où ce dernier a péché son inspiration ... Bref, Driver c'est du grand cinéma comme on aimerait encore en voir aujourd'hui.
The Driver, réalisé par Walter Hill en 1978, est un exemple classique de cinéma minimaliste dans le genre du thriller policier. Le film tourne autour d'un conducteur d'évasion talentueux et énigmatique (joué par Ryan O'Neal) qui est poursuivi par un détective implacable (joué par Bruce Dern) à la suite d'une série de braquages. Le récit est clairsemé, avec un accent principal sur l'action et la caractérisation.
L’une des forces du film réside dans sa représentation crue et réaliste du monde criminel. Hill capture efficacement l'atmosphère tendue d'un jeu du chat et de la souris entre le conducteur et le détective, soulignant leur rivalité professionnelle et leurs personnalités contrastées. Les séquences de poursuite en voiture du film sont emblématiques, mettant en valeur la mise en scène habile de Hill et les prouesses de l'équipe de cascadeurs.
La performance de Ryan O'Neal en tant que pilote stoïque et mystérieux est louable. Il résume l’essence du personnage, décrivant le rôle avec un mélange de sang-froid et de calcul. Le portrait du détective déterminé par Bruce Dern ajoute de la profondeur à la dynamique du film, fournissant un clin d'œil convaincant au personnage d'O'Neal.
L'approche minimaliste du film est à la fois une force et une faiblesse. Bien que cela augmente la tension et le suspense, cela laisse certains aspects du récit et du développement des personnages manquant de profondeur. La rareté des dialogues et l'ambiguïté des arrière-plans des personnages peuvent rendre difficile pour certains téléspectateurs de s'engager pleinement ou de sympathiser avec les personnages.
La cinématographie de Philip H. Lathrop est remarquable, utilisant une palette de couleurs sombres et maussades qui complète l'esthétique noire du film. L'utilisation de plans larges lors des scènes de poursuite et de gros plans serrés lors des moments intenses traduit efficacement la nature des enjeux élevés du monde criminel.
Dans l'ensemble, "The Driver" est un excellent exemple du cinéma néo-noir des années 1970, célèbre pour son approche stylistique, ses séquences de poursuite en voiture captivantes et ses performances solides. Cependant, sa narration minimaliste peut laisser certains téléspectateurs désireux de plus de profondeur en termes d'exploration des personnages et de subtilités de l'intrigue.
L’une des forces du film réside dans sa représentation crue et réaliste du monde criminel. Hill capture efficacement l'atmosphère tendue d'un jeu du chat et de la souris entre le conducteur et le détective, soulignant leur rivalité professionnelle et leurs personnalités contrastées. Les séquences de poursuite en voiture du film sont emblématiques, mettant en valeur la mise en scène habile de Hill et les prouesses de l'équipe de cascadeurs.
La performance de Ryan O'Neal en tant que pilote stoïque et mystérieux est louable. Il résume l’essence du personnage, décrivant le rôle avec un mélange de sang-froid et de calcul. Le portrait du détective déterminé par Bruce Dern ajoute de la profondeur à la dynamique du film, fournissant un clin d'œil convaincant au personnage d'O'Neal.
L'approche minimaliste du film est à la fois une force et une faiblesse. Bien que cela augmente la tension et le suspense, cela laisse certains aspects du récit et du développement des personnages manquant de profondeur. La rareté des dialogues et l'ambiguïté des arrière-plans des personnages peuvent rendre difficile pour certains téléspectateurs de s'engager pleinement ou de sympathiser avec les personnages.
La cinématographie de Philip H. Lathrop est remarquable, utilisant une palette de couleurs sombres et maussades qui complète l'esthétique noire du film. L'utilisation de plans larges lors des scènes de poursuite et de gros plans serrés lors des moments intenses traduit efficacement la nature des enjeux élevés du monde criminel.
Dans l'ensemble, "The Driver" est un excellent exemple du cinéma néo-noir des années 1970, célèbre pour son approche stylistique, ses séquences de poursuite en voiture captivantes et ses performances solides. Cependant, sa narration minimaliste peut laisser certains téléspectateurs désireux de plus de profondeur en termes d'exploration des personnages et de subtilités de l'intrigue.
Arthur Debussy
Bon film, court, dense, percutant. Avec une esthétique léchée où tout est maîtrisé. Un long métrage assez sous-estimé j'ai l'impression... Le fait qu'il ait inspiré un certain nombre de films, comme Drive de Winding Refn ou Baby Driver de Wright, qui sans être de grands films ont marqué les esprits, montre que le long métrage de Walter Hill est plus riche et intéressant qu'on peut le penser au premier abord...
Profitant d'une redistribution dans certaines salles parisiennes, j'ai découvert ce film, ce "vieux" film diraient les "modernes".
C'est un plaisir sans fin. Des rôles bien écrits servis par d'excellents interprètes (Isabelle Adjani !, Ryan O'Neal entre autres) viennent couronner un scénario solide, plaisant et sans blabla inutile.
Les courses poursuites n'ont rien à envier à ce qui s'est fait plus tard (Baby driver notamment). C'est vraiment vraiment bien fait. La dernière scène dans les allées du gigantesque entrepôt m'a rappelé certains passage de Terminator (1984).
C'est précis et ajusté comme le ferait un orfèvre. Du très beau travail.
J'avais beaucoup apprécié Sans retour et Les guerriers de la nuit. Je suis content d'avoir découvert Driver, que je reverrai avec grand plaisir si j'en ai l'occasion.
C'est un plaisir sans fin. Des rôles bien écrits servis par d'excellents interprètes (Isabelle Adjani !, Ryan O'Neal entre autres) viennent couronner un scénario solide, plaisant et sans blabla inutile.
Les courses poursuites n'ont rien à envier à ce qui s'est fait plus tard (Baby driver notamment). C'est vraiment vraiment bien fait. La dernière scène dans les allées du gigantesque entrepôt m'a rappelé certains passage de Terminator (1984).
C'est précis et ajusté comme le ferait un orfèvre. Du très beau travail.
J'avais beaucoup apprécié Sans retour et Les guerriers de la nuit. Je suis content d'avoir découvert Driver, que je reverrai avec grand plaisir si j'en ai l'occasion.
Un polar comme on les aime mené à toute vitesse et sans options scénaristiques tapageuses et superflues. En quatre-vingt dix minutes minutes chrono Walter Hill plie l'affaire sur les chapeaux de roues en mettant le compte-tours dans le rouge en permanence sans jamais dévier de la trajectoire. Voilà un cinéma auquel nous ne sommes plus habitués. On préfèrerait presque cette version originale survitaminée à celle de Nicolas Winding Refn qui, par contraste, parait un peu boursouflée. C'est dire....
Un bon thriller un scénario efficace porté par de bons acteurs au jeu minimalist mais expressif. Isabelle Adjani jeune est très belle et énigmatique mais surtout silencieuse ce qui lui va bien
La ressortie en salles de " driver" (78), de Walter Hill, permet de revisiter un film qui inspira largement le beaucoup plus connu aujourd'hui " drive" de N. Winding Refn.
Le casting présente aussi un autre attrait pour le spectateur hexagonal puisque Isabelle Adjani propose ici une de ses rares prestations etats-unienne dans la langue de Shakespeare.
Walter Hill a laissé quelques traces intéressantes dans le cinéma grand public de distraction ( " les guerriers de la nuit" ou les deux volets de "48 heures" deux de ses opus qui reçurent le plus d'écho à leur sortie) et aussi " driver", considéré même parfois comme sa plus grande réussite.
Cineaste que les exégètes du courant cinématographique dit du " nouvel Hollywood " s'attache à réhabiliter, il a toujours l'étiquette de " petit maître ".
" the driver" repose sur un scénario très simple, un chauffeur est connu dans le milieu pour sa maîtrise du volant qui permet aux auteurs de casse qui l'emploie d'échapper aux poursuites.
Un inspecteur de police mégalomane et antipathique cherche à le coincer. Mais une jeune femme rémunérée pour disculper l'as du volant, se mêle de la confrontation entre ces deux egos.
On ne peut que rejoindre les défenseurs du film, car il faut bien reconnaître que c'est une très bonne surprise qui ( c'est le cas de le dire) tient parfaitement la route.
Visiblement inspiré par son ambiance silencieuse, ses absences de dialogue et son scénario parfois elliptique, par " Le samourai" de Melville notamment, c'est une réussite et surtout un.plaisir de cinéma.
Certes, " driver" comporte des aspects perfectible, Bruce Dern n'est vraiment pas formidable et Adjani n'est pas non plus dans un des ses grands rôles, mais Ryan O' Neal est parfait et porte, avec un talent habité, le film sur ses épaules.
Le casting présente aussi un autre attrait pour le spectateur hexagonal puisque Isabelle Adjani propose ici une de ses rares prestations etats-unienne dans la langue de Shakespeare.
Walter Hill a laissé quelques traces intéressantes dans le cinéma grand public de distraction ( " les guerriers de la nuit" ou les deux volets de "48 heures" deux de ses opus qui reçurent le plus d'écho à leur sortie) et aussi " driver", considéré même parfois comme sa plus grande réussite.
Cineaste que les exégètes du courant cinématographique dit du " nouvel Hollywood " s'attache à réhabiliter, il a toujours l'étiquette de " petit maître ".
" the driver" repose sur un scénario très simple, un chauffeur est connu dans le milieu pour sa maîtrise du volant qui permet aux auteurs de casse qui l'emploie d'échapper aux poursuites.
Un inspecteur de police mégalomane et antipathique cherche à le coincer. Mais une jeune femme rémunérée pour disculper l'as du volant, se mêle de la confrontation entre ces deux egos.
On ne peut que rejoindre les défenseurs du film, car il faut bien reconnaître que c'est une très bonne surprise qui ( c'est le cas de le dire) tient parfaitement la route.
Visiblement inspiré par son ambiance silencieuse, ses absences de dialogue et son scénario parfois elliptique, par " Le samourai" de Melville notamment, c'est une réussite et surtout un.plaisir de cinéma.
Certes, " driver" comporte des aspects perfectible, Bruce Dern n'est vraiment pas formidable et Adjani n'est pas non plus dans un des ses grands rôles, mais Ryan O' Neal est parfait et porte, avec un talent habité, le film sur ses épaules.
Retour vers le futur. Un covoiturage d'essai par un Walter Hill très fougueux. Filmé légèrement, filmé démodé, film légèrement vieux.
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