Dans la maison de mon père a notamment obtenu le Calf d'Or du Meilleur Documentaire lors du Dutch Film Festival d'Utrecht 1998, le Prix Spécial du Jury à la Biennale des Cinémas Arabes de Paris 1998 et le Hot Docs Award du Meilleur Documentaire à Festival de Toronto 1998.
Dans la maison de mon père mêle dans un même documentaire fiction et réalité. Les deux points de vue se répondent et s'enrichissent l'un l'autre.
Avec Dans la maison de mon père, Fatima Jebli Ouazzani réalise son premier long métrage. Née en 1959 au Maroc, cette cinéaste avait auparavant signé nombre de courts métrages, pour la plupart centrés sur les rapports familiaux et l'enfance.
« Vous savez ce que pensent la plupart des hommes marocains du mariage. Ils voient l'hymen comme un don de la femme à son mari. La voix de la femme n'est pas entendue. Si quelque chose doit être brisé, cela doit venir du côté de la femme. Les hommes peuvent fuir leurs responsabilités alors que les femmes ont plus à perdre. »
Ce documentaire hollandais a été réalisé au Maroc avec les capitaux de la société de production française POM Films, qui est notamment à l'origine de nombreux courts métrages et de quelques fictions, dont Chroniques marocaines (Moumen Smihi, 1999).